
(Cesec), Yacouba Katilé, de recevoir le rapport du Comité indépendant de suivi évaluation de la mise en œuvre des recommandations des assises nationales de la refondation (Cinsere-ANR) des mains de son coordinateur, Me Amadou Tiéoulé Diarra.
Le document recouvre les 517 recommandations des ANR
C’était en présence des membres
du Cesec. Ce rapport de 69 pages couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2023, a été
présenté par Dr Bougouma Sogoba. Il en
ressort que les 517 recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR)
sont classées en fonction des priorités
du pays. Il s’agit des 55 actions prioritaires devant être
réalisées durant la période de la Transition,
des 153 actions prioritaires
complémentaires dont la mise en
œuvre doit démarrer pendant la
Transition et se poursuivre au-delà et des 309 actions non prioritaires pour la
période de la Transition.
Dans ce document,
sur les 55 actions, 20 ont été réalisées
soit 36,36%. à ce niveau, les
actions prioritaires en cours de réalisation
sont au nombre de 33, soit 60%. Cela résulte un total de 96,36%. Concernant les 153 actions, 10 ont
été réalisées et 110 connaissent un
début d’exécution. Là, le niveau de performance par rapport à l’engagement du
gouvernement est estimé à 98,43%. Enfin,
sur les 309 actions non prioritaires, 19
ont été entièrement réalisées et les 121 sont en cours de mise en œuvre.
L’objectif de cette
présentation est de demander au peuple malien s’il est satisfait de la mise en œuvre des recommandations
issues des ANR. Ce rapport revêt une importance capitale, car il témoigne de
notre engagement individuel et collectif en faveur du progrès, de la démocratie
et du bien-être de notre nation, a indiqué le
président du Conseil économique, social, environnemental et culturel.
Ajoutant que les recommandations issues
des ANR représentent un socle sur lequel
nous nous appuyons pour bâtir un avenir meilleur pour notre pays.
Occasion pour Yacouba Katilé de saluer la forte volonté politique des autorités de la Transition pour la dynamique impulsée au
processus de refondation du Mali. Et cela, « par le biais des ambitieuses
réformes politiques et institutionnelles
», a-t-il expliqué. Pour lui, le travail
assidu et rigoureux du Cinsere-ANR
démontre notre volonté commune de faire avancer les réformes nécessaires en vue d’assurer une
gouvernance transparente et
participative. Le président Yacouba Katilé a
souligné l’importance de ce rapport dans sa mission
d’accompagnement et de conseil auprès des pouvoirs publics. Il a réitéré la
disponibilité de son institution à jouer pleinement sa partition pour la
dissémination du contenu du rapport.
De son côté, le coordinateur général
du Cinsere-ANR a affirmé que le Cesec apparaît comme le baromètre de la
santé d’une nation. C’est pourquoi, Me Amadou Tioulé Diarra a relevé que le rôle
moteur du Conseil est indéniable. Ce faisant, il a reconnu qu’il est intéressant pour tout acteur politique averti de
convertir les conseils du Cesec en énergie afin de mettre en mouvement
l’ensemble du pays. « En vous présentant le contenu du rapport, l’ambition du
Cinsere-ANR est d’avoir des opinions diversifiées sur son travail», a fait
savoir le premier responsable du Comité.
Ce dernier reste convaincu du bien-fondé
de la redevabilité de sa structure vis-à-vis du peuple.
Par ailleurs, la phase de présentation a été suivie d’une série de questions-réponses pour permettre aux membres de l’Institution de s’imprégner davantage du contenu du rapport de 2023. Le document recommande, entre autres, de partager les résultats engrangés avec les populations à l’intérieur et à l’extérieur du Mali en vue d’assurer leur appui pour la réussite des actions de refondation de l’état ; de traduire et diffuser les principaux résultats du document en langue locale pour une meilleure appropriation. En perspective, le Cinsere-ANR entend intégrer les recommandations des états généraux de l’éducation, de la jeunesse et de la migration dans son dispositif de suivi-évalution.
Namory KOUYATE
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