
La cérémonie a été sanctionnée par une remise de cadeau au major, Ahmed Ag Abdoulaye
Au nombre de 52, les stagiaires de la 1ère promotion des auditeurs du Master en criminalité organisée, terrorisme et coopération internationale pénale (Macotec) de l’École de maintien de la paix-Alioune Blondin Bèye (AMP-ABB), fruit d’un partenariat avec l’université Kurukanfuga de Bamako, ont reçu leur diplôme lors d’une cérémonie de baptême organisée, jeudi dernier, dans l’enceinte de l’établissement. Cette promotion porte le nom de Dr Abdramane Oumar Coulibaly, initiateur et concepteur de ce programme.
La cérémonie était présidée par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, en présence de ses collègues des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher et de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané. Le ministre chargé de la Réconciliation a affirmé que la question du terrorisme est d’actualité internationale au même titre que la criminalité organisée. «C’est une question essentielle en Afrique et au Sahel. Elle est plus qu’urgente au Mali», a souligné le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, précisant que le terrorisme est à la base de tous les maux sécuritaires dans le monde, surtout au Mali.
Selon lui, il est important d’apporter une solution efficace au phénomène. Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a soutenu qu’en plus de l’aspect militaire, la lutte est sociale, économique et idéologique. «Pour avoir le gain sur le combat idéologique, il faut des personnes bien formées qui en connaissent les causes, les conséquences et les interactions», a relevé le ministre Wagué. Ce faisant, a-t-il poursuivi, la criminalité organisée et le terrorisme sont à la base des conflits intercommunautaires, d’insécurité résiduelle, de l’effritement du tissu social.
Abondant dans le même sens, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a indiqué que la criminalité organisée et le terrorisme représentent des menaces graves et persistantes pour la paix, la sécurité et le développement. Mossa Ag Attaher a ajouté que ces fléaux transcendent les frontières nationales et nécessitent une mutualisation de nos efforts afin d’apporter une réponse coordonnée et concertée. à son avis, la coopération internationale pénale est essentielle aussi pour identifier, poursuivre et juger les auteurs de ces crimes odieux. De son côté le ministre de l’Éducation nationale a fait remarquer que ce programme est une initiative stratégique qui répond aux défis de l’heure.
Amadou Sy Savané a félicité les auditeurs et les encadrants pour arriver à un tel succès. Ainsi, il a soutenu que les récipiendaires sont investis d’une mission essentielle, celle de mettre en pratique les connaissances et compétences acquises pour relever les défis sécuritaires de notre temps.
Pour sa part, le directeur général de l’EMP-ABB a rappelé que sa structure demeure engagée à promouvoir la formation, la recherche et l’intervention dans le domaine de la paix et de la sécurité. Le Colonel Souleymane Sangaré a exhorté les sortants à être des leaders appelés à construire un avenir plus sûr, tout en les conseillant l’humilité.
Quant au major de cette promotion, il a fait savoir que les diplômés sont prêts à mettre leur expertise aux services des États. Ahmed Ag Abdoulaye a suggéré aux autorités de la Transition d’associer ces spécialistes aux différentes structures chargées de la lutte contre les menaces irrégulières. Il est persuadé qu’il est de leur responsabilité d’être des acteurs du changement. La cérémonie a été sanctionnée par une remise de cadeau au major Ahmed Ag Abdoulaye.
Namory KOUYATE
Dans un entretien à bâton rompu qu’il a accordé à l’Essor, Dr Boubacar Bocoum s’exprime sur la question. Professeur chargé d’enseignement en droit communautaire à l’université Kurukan fuga de Bamako (UKB), il livre sa recette pour une cohabitation sans heurts entre les deux organisa.
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