
Le siège de la Cour suprême
Le président de la Section des Comptes de la Cour suprême entend auditer les fonds alloués aux formations politiques par l’État. C’est la teneur du communiqué lu, mardi dernier, à la télévision nationale. À travers ce communiqué, le premier responsable de la Section des Comptes de la haute juridiction «invite les présidents des ex-partis politiques à prendre les dispositions appropriées en vue de déposer les copies des états financiers, les pièces justificatives de dépenses, les journaux de banque et de caisse, les relevés et états de rapprochement bancaire ainsi que les documents relatifs à la situation par année des ressources». Et cela «avant le 30 juin 2025», poursuit le communiqué.
Avant d’ajouter que cela entre dans le cadre de l’audit du financement des partis politiques sur la période de juillet 2000 à mai 2025. Selon la même source, «les présidents ou les représentants des ex-partis politiques peuvent prendre attache avec les services de la Section des Comptes pour toutes informations complémentaires».
Cet audit fait partie des recommandations des consultations des forces vives de la Nation sur la relecture de la Charte des partis politiques, tenues les 28 et 29 avril 2025 à Bamako. Outre, la dissolution de tous les partis politiques, le durcissement des conditions de création des formations politiques, l’instauration de plus de rigueur dans leur fonctionnement et la suppression du financement public, les participants à ces Assises ont aussi demandé de «faire l’audit du financement public des partis politiques».
Ce faisant, ils ont suggéré des modalités de mise en œuvre; à savoir rendre publics les rapports (bilans financiers) pour les fonds reçus, de contrôler les sources de financement externe et interne, d’arrêter et d’interdire le financement des partis politiques par les associations, les fondations, les États étrangers, les ONG et les institutions internationales. Il y a également le fait d’encourager leur financement par les militants y compris par ceux établis à l’extérieur, via des mécanismes transparents.
Namory KOUYATE
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile était l’invité de l’émission Malikura Taasira 3 hier soir sur la télévision nationale. Le Général de division Daoud Aly Mohammedine a saisi l’opportunité pour faire le point de la situation sécuritaire et évoquer les grands chan.
Lancé officiellement le 13 février 2024, ce projet comprend deux structures, à savoir un comité de pilotage et un comité scientifique.
Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a accordé, hier au palais de Koulouba, une audience à l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Chen Zhihong, venu lui faire ses adieux. Pour la circonstance, le diplomate chinois était accompagné de ses plus proch.
En fin de mission dans notre pays, l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Chen Zhihong, a été décoré, au nom du Président de la Transition, officier de l’Ordre national du Mali à titre étranger par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ab.
Le gouvernement et la Commission de rédaction ont eu une séance de travail, hier à la Primature, en vue d’améliorer le contenu du document avant sa remise au Chef de l’État.
Ce rendez-vous de Bamako marque le lancement d’une série de consultations et de rencontres entre les deux organisations ouest-africaines afin de préserver les acquis (libre circulation des personnes et des biens, droits d’établissement, liberté de commerce et d’investissement) et de pea.