Sara Beysolow Nyanti, ministre des Affaires étrangères du Libéria
Le Président du Liberia, Joseph Boakai, a donc dépêché la ministre des Affaires étrangères auprès de son homologue malien, le Général d’armée Assimi Goïta, afin d’avoir la voix du Mali, pays membre des Nations unies. Selon Mme Sara Beysolow Nyanti, bien qu’ayant le soutien de l’Union africaine, le Président Joseph Boakai a décidé de la dépêcher auprès du Président Goïta afin d’obtenir l’appui du Mali à la candidature de son pays.
«Aussi, nous avons discuté un peu des relations entre la République du Mali et la République du Libéria», a-t-elle révélé. Et de préciser que le siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies représente tout le continent africain. «Donc, la voix du Mali nous appuiera énormément», a insisté la cheffe de la diplomatie libérienne.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.