Dans leur stratégie globale pour mettre un, voire, plusieurs bandits de grands chemins hors d’état de nuire, les policiers misent beaucoup sur le renseignement. Cela leur permet, dans la plupart des cas, d’anticiper sur des infractions plus ou moins graves. Toutefois, selon les policiers, un fait est indéniable. La qualité des renseignements dépend surtout de la promptitude avec laquelle les informateurs (ou pions) des policiers accumulent et drainent les informations à la base afin que les éléments en charge de les traiter prennent les dispositions qui s’imposent. Et généralement lorsqu’elle est bien menée, cette stratégie policière produit les effets escomptés.
Apparemment, c’est ce qui vient de se passer avec l’interpellation de deux caïds par le commissariat de police de Korofina Nord, en commune I du District de Bamako. Ces deux individus sont suspectés de s’être mouillé dans une histoire de trafic international de drogue. Pour que cette opération soit une réussite, il a fallu la collaboration des unités de recherches du commissariat de police cité plus haut, avec celle de Baco-Djicoroni ACI. Résultat : les trafiquants sont tombés dans les mailles des filets tendus par les limiers.
Nous les désignerons par leurs initiales G.F et O.D. Bien qu’ils soient relativement jeunes (ils sont tous les deux dans la vingtaine), selon nos sources, ce duo de trafiquants aurait vécu pendant longtemps dans la commission de cet acte criminel sans s’inquiéter outre mesure. Mais, ils ne se doutaient pas une seconde qu’ils étaient filés par les limiers qui n’attendaient que le bon moment pour sévir. Mais avant, c’est une citoyenne qui a alerté le commissariat de police de Korofina- Nord en les fournissant d’importantes informations pour les mettre sur les traces des deux dealers. En fait, la citoyenne avait saisi la police à propos d’un colis suspect. D’après ses explications, le colis incriminé contenait des chaussures et des habits. Mais en réalité, de la cocaïne aussi y était dissimulée, et prêt à être envoyée dans l’Hexagone.
Aussitôt, les limiers ont ouvert une enquête pour essayer de voir plus claire dans cette histoire. Ils ont pu mettre la main sur le colis en question, avant de procéder à une fouille minutieuse qui s’averera fructueuse. Le bagage contenait 4 paires de chaussures pour femme et 6 robes en basin. Ces objets étaient entreposés sur 8 boules de cocaïne estimées à des centaines de grammes pour une valeur marchande de 25.000 Fcfa/gramme.
Après la saisie du colis suspect et de son contenu, les éléments de l’unité de recherches ont activé leur réseau de renseignements. C’est en ce moment que les éléments du commissariat de police de Korofina-Nord ont collaboré avec leurs collègues de Baco-Djicoroni ACI.
Ainsi, en quelques heures seulement, ils ont mis la main sur les deux suspects qui avaient élu domicile dans un appartement à Baco- Djicoroni Golf, en Commune V du District de Bamako. Considéré comme le principal suspect, les investigations ont permis de comprendre que le nommé O.D a un lien avec un important réseau de trafic de cocaïne basé en Guinée. Un réseau qui utilisait le Mali comme pays de transit pour rallier l’Europe.
Coincé durant son interrogatoire, le principal suspect a avoué avoir expédié à plusieurs reprises des quantités significatives de drogue vers l'Europe. Les policiers ont par la suite diligenté leurs dossiers pour les transférer chez un juge afin qu’ils répondent de leurs actes. Les enquêtes se poursuivent dans l’espoir de procéder à un démantèlement du réseau, ont rassuré les policiers.
Tamba CAMARA
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..
Les éléments du commissariat de la Régie chemins de fer de Kayes avec à leur tête le commissaire principal Mohamed B. Koumaré, ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus qui s’apprêtaient à mettre sur le marché de la viande de bœuf impropre à la consommation..
«Il faut tout un village pour éduquer un enfant », dit une maxime bien connue chez nous. D’où toute l’importance de l’implication de toute la communauté dans l’éducation de l’enfant. à commencer par sa famille, le voisinage, le quartier, voire tout le village..
A seulement 25 ans, celui que nous désignerons par ses initiales S.D risque de passer plusieurs années derrière les barreaux, s’il est reconnu coupable du crime d’assassinat dont il est fortement suspecté..