
Mouké Camara recevant son trophée lors de la Nuit du mérite sportif
Grâce à ces performances, Moukè Camara a été désignée meilleure handisportive de l’année par le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) lors de sa traditionnelle nuit du mérite sportif. «Je suis heureuse et fière d’avoir été désignée meilleure handisport de l’année par le Comité national olympique et sportif du Mali. Bien vrai que j’ai été très performante cette année, je ne m’attendais pas à ça, ça été une grosse surprise et je rends grâce à Dieu qui m’a offert cette chance», a exprimé l’athlète.
«Je vais continuer à travailler pour avoir d’autres trophées», a ajouté Moukè Camara que nous avons rencontrée sur le terrain de l’Institut des jeunes aveugles (IJA). Le parcours de la meilleure sportive handisport met en lumière son talent et sa détermination à exceller malgré les défis liés à son handicap. Un bel exemple de résilience et de réussite dans le sport paralympique, souligne un responsable du CNOS-Mali, ajoutant que le handicap ne doit pas décourager cette couche sociale à pratiquer le sport. Au contraire, insistera-t-il, le handicap doit être une source de motivation et Moukè Camara l’a bien compris.
Née le 15 août 2003 à Mahina dans le Cercle de Bafoulabé, Mouké Camara a fait la 12è lettre à l’IJA. Du haut de son 1m80 (57 kg), elle a embrassé l’athlétisme depuis le bas âge à Mahina. Mais son rêve est devenu une réalité lorsqu’elle est venue à Bamako pour poursuivre ses études à IJA. En effet à son arrivée dans la capitale, Mouké Camara intègre l’Association libre vue. «J’ai intégré l’Association libre vue en 2015 alors que j’avais 12 ans. Dans cette association, il y a quatre disciplines paralympiques, à savoir l’athlétisme, le ceci foot, le goal ball et le judo pour aveugle», raconte la championne du Mali en titre du 100m et du javelot.
«Depuis que j’ai commencé à pratiquer ces disciplines, je n’ai jamais eu la chance de participer à une compétition internationale. Je participe seulement à des compétitions nationales. Mon rêve, c’est participer à des compétitions nationales en ceci foot et des championnats internationaux en athlétisme. Je souhaite aussi poursuivre ma carrière à l’étranger, de préférence aux états-Unis», conclue la meilleure athlète handisport de l’année. Coach de Moukè Camara depuis plusieurs années, Madani Berthé ne tarit pas d’éloges sur la jeune athlète. «Je travaille avec Mouké Camara depuis près d’une décennie. Moukè Camara, est une passionnée et elle est très exigeante avec elle-même.
Au travail, elle est très disciplinée et fait tout ce qu’on lui demande. Chaque année, elle passe la moitié de ses vacances à Bamako pour pouvoir s’entraîner régulièrement. C’est seulement après la fin de la saison sportive qu’elle part à Mahina pour rendre visite à ses parents», témoigne Madani Berthé qui voit Mouké Camara réaliser de belles choses dans les années à venir «pour le Mali». Pour le technicien, la native de Mahina a toutes les qualités sportives et un mental fort pour faire une grande carrière.
Boubacar THIERO
Les Aigles ratent l’opération six points. Après avoir étrillé les Comores (3-0), jeudi dernier, le capitaine Yves Bissouma et ses partenaires ambitionnaient d’enchaîner hier face à la Centrafrique, mais c’est raté..
Dans cette interview, le nouvel attaquant des Aigles, qui évolue à Levski Sofia, en première division bulgare, explique les raisons qui l'ont poussé à choisir le Mali, revient sur son intégration au sein des Aigles et se projette sur les échéances qui attendent la sélection nationale, notam.
Les choses se compliquent pour le Mali. C’est le moins que l’on puisse dire après son match nul 0-0, aujourd’hui contre la Centrafrique, au compte de la 6è journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Gonflée à bloc après la démonstration contre les Comores (3-0), la sélection nationale a rendez-vous cet après-midi avec les Fauves du Bas Oubangui dans un match qui sera placé sous le double signe de la revanche et de la confirmation pour les nôtres.
La sélection nationale a réalisé hier soir son match le plus abouti depuis le début des éliminatoires, en battant les Comores sur le score sans appel de 3-0. Nene Dorgelès, Kamory Doumbia (doublé) et le capitaine Yves Bissouma (deux passes décisives) ont été les grands bonhommes de la renc.
Pour le sélectionneur national Tom Saintfiet, comme pour le capitaine Yves Bissouma, il n'y a qu'un seul mot d'ordre pour la rencontre de ce soir face aux Coelacanthes comoriens : la victoire, rien que ça.