
Le ministre Alhamdou Ag Ilyene (d) et le directeur adjoint par intérim de l’Agefau, Balobo Cissé
L’information a été donnée à la faveur de la 9è session ordinaire du onseil d’administration de l’Agence, tenue hier à son siège. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga. Il avait à ses côtés le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène et le directeur adjoint par intérim de l’Agefau, Balobo Cissé.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné et adopté le procès-verbal de la session ordinaire précédente, procédé à la présentation du rapport du Commissaire aux comptes au titre de l’exercice 2023 et à l’adoption du compte de gestion du même exercice. Les échanges ont également porté sur la situation d’exécution du budget 2024, le projet de budget 2025 et le programme d’activités y afférent ainsi que celui du projet d’extension de la couverture réseau eLTE au compte du ministère de la Sécurité et de la Protection civile à Bamako.
Cette année, l’Agefau a inscrit dans son programme d’activités plusieurs projets. Il s’agit, entre autre, de la poursuite du projet d’extension de la couverture du réseau dans certaines localités du Mali à son compte, la finalisation du projet de mise en place d’un réseau d’accès aux services de télécommunication des collectivités territoriales et le projet d’extension de la couverture du réseau eLTE au compte du ministère en charge de la Sécurité à Bamako.
S’y ajoute le projet de désenclavement et de modernisation des systèmes d’information et de communication fiables et sécurisés des Forces armées maliennes, 2è phase (système Rapide LTE). En outre, l’Agence poursuivra le projet de mise en place de Centres d’accès universel et celui des cases wifi opérationnelles. Selon le président du conseil, ce budget permettra à l’Agence de mettre en œuvre son Plan de travail annuel (PTA) et de prendre en charge les insuffisances constatées au cours de l’exercice écoulé. Mais aussi de poursuivre ses missions à travers la réalisation de son programme d’activités et d’atteindre les résultats escomptés.
Le Premier ministre a rappelé que l’année 2024 a été marquée par des défis importants, comme le retard dans l’approbation du budget et le non-paiement des contributions de certains opérateurs de télécommunication. Et s’agissant de la gestion, il a informé que des mesures conservatoires ont été prises suite au rapport du Vérificateur général qui a mis en lumière des irrégularités administratives et financières au sein de l’Agence.
Le Général de division Abdoulaye Maïga a également fait remarquer que le rapport financier pour l’exercice 2024 présente des résultats contrastés; à savoir des recettes totalisant 37,34 milliards de Fcfa contre une prévision de 41,37 milliards et des dépenses s’élevant à 20,95 milliards de Fcfa, soit un taux d’exécution de 51%. Avant d’inviter les administrateurs à un examen minutieux des documents soumis à leur appréciation afin de contribuer à l’amélioration du service et de l’accès universel aux télécommunications et aux TIC au Mali.
Fadi CISSE
Pour la 6è édition de son opération de dons, la société a remis des sacs de riz, de sucre et autres denrées alimentaires d’une valeur d’environ 20 millions de Fcfa.
«Libérez Birom Diop et Alassane Touré», «Notre fonction mérite mieux que la prison», «Qui connaît mieux les procédures bancaires que les banquiers» sont, entre autres, slogans qu’on pouvait lire sur des pancartes au niveau des locaux de plusieurs banques à Bamako, hier matin aux enviro.
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Le Complexe numérique de Bamako (CNB) a tenu, hier dans la salle de réunion du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, la 3è session ordinaire de son conseil d’orientation..
L’économiste Modibo Mao Macalou et le fiscaliste Marcel Dembélé décortiquent ces nouvelles mesures prises par les autorités pour financer des projets de développement. Ils proposent d’élargir l’assiette fiscale de l’impôt sur le foncier en instituant par exemple une taxe sur le patri.