
«Les histoires d’argent sont désagréables », dit-on. Les pièces de monnaie de 10, 25, ou 50 Fcfa n’en font pas exception. En tout cas dans le contexte bamakois. En dépit de leur valeur quasi négligeable (sans sous estimer leur importance) dans les échanges commerciaux, ces pièces de monnaie sont très souvent sources de tensions entre commerçants et clients dans la cité des Trois caïmans. Le cas de Maya, une commerçante de la place, confirme la maxime ci-dessus citée.
Ce jour-là, comme dans ses habitudes, Maya sillonnait les quartiers de la ville avec sa marchandise (lait en poudre, thé Lipton, sucre en morceaux) qu’elle propose aux potentiels clients. Comme tout commerçant, la jeune femme accepte elle aussi d’accorder des crédit à ses clients. Elle leur donne la marchandise qu’ils souhaitent, puis les deux s’accordent sur une date de paiement. Mais une fois que cette échéance est dépassée, la commerçante se donne elle-même le droit de majorer son crédit au moment où le client va s’acquitter de son dû.
Et curieusement, pour cela, elle fixe un montant à souhait, sans état d’âme. Selon nos sources, la jeune fille agissait ainsi sans le consentement de ses clients. Et elle le justifiait tout simplement par le faite que l’échéance de paiement de son crédit est dépassée. Dans la plupart des cas, comme il fallait s’attendre cela n’est pas toujours sans conséquence.
Car, comme on le dit, tout le monde na pas le même tempérament. Certains clients acceptaient sans broncher. Mais par contre, d’autres n’étaient pas prêts à digérer une pilule du genre. Le nommé Yaya est un jeune homme de ce genre. Celui-ci s’est retrouvé dans le même problème avec la commerçante. Après l’épuisement de l’échéance de paiement, Maya la taxé à 50 Fcfa. Malheureusement pour elle, ce jour-là, le jeune homme n’était pas prêt à faire un tel sacrifice pour elle.
Refus catégorique de payer- Quelques heures avant, la commerçante faisait le tour des quartiers avec sa marchandise sous les bras. Sa randonnée l’a conduite tout droit chez Yaya à Bolibana en Commune III du District de Bamako. Le jeune homme savait qu’il avait dépassé l’échéance de paiement de son crédit vis-à-vis de la commerçante. Cette dernière n’en a pas fait un problème. Mais elle a fixé son taux d’intérêt à 50 Fcfa. Le bonhomme était prêt à tout sauf à lui payer cette somme. Pour lui, cette dernière n’a aucun droit de lui exiger une quelconque majoration sous prétexte que l’échéance de paiement est dépassée.
Ainsi, le jeune homme refusa catégoriquement de payer les 50 Fcfa en plus de la somme qu’il lui devait. Les deux commencèrent à discuter, et le jeune homme refusa tout compromis. Et plus le temps passait, plus les esprits s’échauffaient. Sans s’insulter vulgairement, la commerçante et son client échangeaient des mots crus et durs à entendre.
La scène attira des curieux qui ont tout de suite envahi les lieux. En quelques minutes, les deux protagonistes se sont retrouvés au milieu d’une foule immense. Les plus alertes sont vite intervenus pour les calmer et faire baisser la tension. Après avoir écouté attentivement les raisons de la dispute, ils ont tous été unanimes à condamner cette attitude de la commerçante qu’ils ont qualifiée de cupide et de belliqueuse.
Entre temps, cette dernière a réfléchi avant de s’émousser et d’exprimer ses regrets. Toute honteuse, la tête baissée, elle a plié bagages pour reprendre son chemin avec ses marchandises sur sa tête. Reste à savoir si après un tel incident, elle va continuer à taxer ses clients retardataires. Dans tous les cas, le nommé Yaya n’en fera plus partie. Après cet accrochage, lui a tout simplement décidé de ne plus traiter avec elle. Il a préféré jeter son dévolu ailleurs pour faire ses achats.
Oumar SANKARE
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