
Les orientations stratégiques issues des différentes sessions ont permis d’améliorer sa gouvernance
Le ministre de l’Environnement, de
l’Assainissement et du Développement Durable, Modibo Koné, a présidé hier, dans
la salle de réunion de l’Agence de l’environnent et du développement durable
(AEDD), les travaux de la 13è session de son conseil d’administration. C’était
en présence du directeur général de l’Agence, Allassane Ba et de l’ensemble des
administrateurs.
La session se tient à une période charnière
que connaît la structure. Dans la mesure où les précédentes ont été marquées
par de nombreux enjeux et défis internes et externes qui touchent à la vie et
la dynamique de l’AEDD. Les orientations stratégiques issues des différentes
sessions ont permis d’améliorer sa gouvernance, d’asseoir sa crédibilité, de la
rendre plus lisible à travers une communication de proximité et, d’intégrer
dans les politiques de développement de notre pays, les dimensions
environnementales et de changement climatique.
Malgré le contexte socio-politique et sécuritaire
difficile avec son corollaire de restriction budgétaire, l’année 2022 a connu
la réalisation d’activités majeures. Il s’agit entre autres, de l’élaboration
du Rapport national sur l’état de l’environnement (2018-2020), la signature du
Document de projet sécurité climatique et gestion durable des ressources
naturelles dans les régions du Centre du Mali pour la consolidation de la paix,
le lancement et la mise en œuvre du projet Préparation de la quatrième
communication du Mali sur le changement climatique, l’élaboration du projet Résilience
et restauration des paysages, en partenariat avec la Banque mondiale.
On note
la poursuite du processus d’accréditation de l’AEDD et de l’Agence nationale
d’investissement des collectivités territoriales (ANICT) au Fonds d’adaptation.
S’y ajoute la poursuite du processus d’accréditation de l’ONG Mali-Folkecenter
et des structures bancaires comme, la Banque de développement du mali (BDM.sa),
la Banque malienne de solidarité (BMS.sa) et la Banque nationale du développement
agricole (BNDA) au Fonds vert pour le climat et l’élaboration de la stratégie
d’engagement du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre de la
Contribution nationale déterminée au niveau national (CDN) révisée du Mali.
Il ressort de l’examen du dernier rapport
d’activités et du budget qu’à la date du 31 décembre 2022, le montant total des
dépenses exécutées s’élève à 979,5 millions de Fcfa. Le niveau d’exécution
global du budget 2022 est de 95%.
Au titre de l’année 2023, le budget de l’Agence est équilibrée en recettes et en dépenses à 2,1 milliards de Fcfa, contre 1,6 milliard de Fcfa en 2021, soit une hausse de 27,03%, grâce à l’avènement de nouveaux projets comme Multi-énergies pour la résilience et la gestion intégrée des terroirs (Merit) et Sécurité climatique. Malgré l’insuffisance des ressources mises à sa disposition au titre de l’exercice budgétaire 2022, l’AEDD a obtenu des résultats appréciables grâce à la mise en œuvre du Contrat de performance annuel de l’année de référence.
Cependant, le président du conseil d’administration a insisté sur la proactivité de l’agence pour mobiliser les ressources qui sont disponibles au plan international. «Nous devons être agressif», lance-t-il, s’adressant aux administrateurs. Il les a exhorté à aider l’Agence par leurs conseils et leurs idées, afin qu’elle puisse se mettre dans la dynamique de mobilisation des fonds, pour relever les défis environnementaux et climatiques auxquels fait face notre pays. C’est à ce seul prix que nous serons à l’avant-garde du combat, pour préserver notre environnement et léguer un monde sûr à la postérité.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.