Le programme couvre les Régions de Kayes, Kita, Dioïla, Koutiala, Mopti et Bandiagara dont 7 cercles et 27 communes
Les activités ont été lancées, hier à Bamako, par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, en présence de l’ambassadrice des Pays-Bas au Mali, Ceacilia Wijgers, et de la représente adjointe de l’Unicef au Mali, Mme Andrea Berther. On notait également la présence du directeur de la Cellule de planification et de la statistique (CPS) eau, environnement, urbanisme et domaines de l’État, Amadou Aboulaye Haïdara, et les représentants de tous les services techniques de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement de notre pays.
Ces trois secteurs vitaux sont des piliers de la santé humaine. En y investissant, le gouvernement promeut la santé publique, la lutte contre les effets du changement climatique et le développement économique durable. C’est pourquoi, il en a fait une priorité et s’est engagé à augmenter son financement public à hauteur de 5% du budget national, contre 3% actuellement. C’est dans cette veine que le Programme «Accélération de l’assainissement, de l’hygiène et de l’eau pour tous phase III» (ASWA III) en anglais, est appuyé par la Hollande, en partenariat avec l’Unicef et les gouvernements des pays bénéficiaires en Afrique subsaharienne dont le nôtre. Il couvre les Régions de Kayes, Kita, Dioïla, Koutiala, Mopti et Bandiagara dont 7 cercles et 27 communes.
Le programme vise à terme, la mise à disposition des services d’assainissement de base à 120.000 personnes, des services de base en eau à 6.250 personnes, la dotation de 15 écoles et 5 établissements de santé en services en eau, assainissement et hygiène de base et l’offre à 25.000 femmes et adolescentes des services d’hygiène menstruelle. Ces actions seront complétées par le renforcement des systèmes nationaux performants et favorables à la fourniture de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène durables et inclusifs.
Durant les deux premières phases du programme (2013-2018 et 2019-2023), plus d’un million de personnes ont eu accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. Ce programme est d’autant plus crucial que les enfants ont le droit de grandir dans un environnement sain avec l’accès à l’eau potable, a noté Andrea Berther. Les latrines améliorées et les bonnes pratiques d’hygiène contribuent à prévenir les maladies liées à l’eau comme les diarrhées. C’est pourquoi, l’ASWA III joue un rôle essentiel dans la survie, la sécurité et le développement des filles et garçons.
Lors des dernières inondations, de nombreuses infrastructures d’eau et d’assainissement, notamment dans les écoles et les centres de santé ont été détruites. À ceci s’ajoutent les sècheresses engendrées par le changement climatique qui ont des conséquences dévastatrices sur l’approvisionnement en eau. Il s’agit donc pour le programme, de renforcer et promouvoir l’utilisation de systèmes d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène durables et résilients face au changement climatique.
Il cible spécifiquement, à cet effet, les communautés, les écoles et centres de santé en mettant un accent particulier sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale. Avec le soutien des partenaires techniques et financiers, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable dispose de l’influence nécessaire pour mobiliser davantage de ressources nationales et combler les besoins du secteur, a estimé la responsable de l’Unicef. Elle a salué les efforts remarquables du département dans ce sens et, particulièrement l’action de la CPS du secteur eau, environnement, urbanisme et domaines de l’État qui coordonne le programme.
La précédente phase mise en œuvre entre 2019 et 2023 dans les Régions de Koulikoro, Sikasso et Mopti a engrangé des résultats probants, s’est réjoui la ministre Mme Doumbia Mariam Tangara. Ainsi, 423 villages ont éliminé la défécation à l’air libre, 445.490 personnes ont accès à des latrines hygiéniques et durables, 60 forages manuels, 10 forages mécaniques avec pompes manuelles et 20 petits réseaux d’approvisionnement en eau alimentés ont été installés.
On compte 65.300 personnes qui ont eu accès à l’eau potable et 71.566 ménages qui ont bénéficié d’installations du dispositif de lavage des mains.
Toute chose qui encourage le Royaume des Pays-Bas à soutenir davantage le Mali, à travers ses autorités, dans son engagement pour le bien-être des populations et les œuvres sociales investies en faveur de l’eau et de l’assainissement, a promis son diplomate.
Cheick Amadou DIA
Le Système des Nations unies au Mali a organisé, du 11 au 13 novembre derniers à Bamako, une session de renforcement des capacités de 50 journalistes venus de la capitale et de l’intérieur du pays, sur la lutte contre la désinformation et le journalisme sensible au conflit..
La campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la peste des petits ruminants (PPR), couvrant la période 2025-2026 dans le District de Bamako, a été officiellement lancée hier par le gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly..
Très fréquentées par les adolescents, les salles de jeux vidéo se multiplient dans la capitale. Au-delà du simple divertissement, ces endroits façonnent de nouveaux comportements chez les jeunes. Un univers où se croisent la passion et les paris informels.
La cité des Askia accueille, du 17 au 23 novembre, la 2è édition du festival Koïma initié par l’association «Lassal» de Gao..
Niafunké a abrité, du 13 au 15 novembre derniers, une foire agricole, commerciale et artisanale. L’événement a réuni à la place de l’indépendance de la ville plusieurs commerçants grossistes et détaillants qui ont bien voulu prendre part à ces journées d’échanges et de valorisation.
Faragouaran est une Commune rurale du Cercle de Bougouni, située à 30 km de la capitale du Banimonotié. D’une richesse culturelle immense, elle emboite le pas aux grands cercles des festivals internationaux dans notre pays en cette Année de la culture décrétée par le Chef de l’État..