
Ce financement permettra un soutien alimentaire gratuit composée
de 22.700 tonnes de céréales
La cérémonie de mise en route s’est déroulée hier, dans la cour de l’Office des produits agricoles du Mali (Opam) à Sogoniko en commune VI de Bamako, sous la présidence du Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta. Elle a enregistré la présence de l’ensemble des chefs des institutions de notre pays, des membres du gouvernement, des diplomates accrédités au Mali, des partenaires techniques et d’une foule nombreuse. L’évaluation nationale de la sécurité alimentaire a permis d’identifier 1.470.114 personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, nécessitant des interventions urgentes d’atténuation. En répondre à ces besoins pressants, l’État a mobilisé une enveloppe budgétaire de 12,74 milliards de Fcfa.
Ce financement permettra, entre autres, de fournir une assistance alimentaire gratuite composée de 22.700 tonnes de céréales, de mettre en œuvre des opérations de «Facilité alimentaire» sous forme de kits alimentaires vendus à moitié prix en faveur de 16.000 ménages vulnérables identifiés dans les différentes communes du District de Bamako et dans d’autres centres urbains à l’intérieur du pays. Et de distribuer 300 tonnes d’aliments poisson. Aussi, le Plan national de réponses 2025 intègre des actions de résilience visant à renforcer durablement les moyens d’existence des populations à travers la réalisation ou la réhabilitation de périmètres maraîchers, ou encore l’aménagement et la restauration de terres dégradées.
Dans le même registre, le Programme alimentaire mondial (Pam) vient en appui aux efforts du gouvernement avec un financement de 15 milliards de Fcfa et 10.000 tonnes de vivres pour couvrir les besoins immédiats des populations les plus affectées, soit une assistance complémentaire pour 685.000 bénéficiaires. À ce jour, plus de 800.000 personnes ont bénéficié de cette assistance.
L’objectif en 2025 pour l’Union européenne est d’apporter une assistance à 2,3 millions de personnes. Malgré les résultats encourageants, la situation globale demeure préoccupante dans certaines zones du pays, où l’insécurité alimentaire reste fortement aggravée par la récurrence des sécheresses et les effets du changement climatique. À ceci s’ajoute le déficit de financement qui demeure une contrainte pour les réponses.
Stabilité relative des prix- C’est pourquoi, selon Gian Carlo Cirri, représentant du Pam au Mali, porte-parole des PTF, les efforts se concentreront sur des approches intégrées associant aides alimentaires, activités génératrices de revenus et soutien à l’agriculture d’urgence. Cette stratégie s’inscrit dans la vision partagée de transformation des systèmes alimentaires du Mali vers la souveraineté et la résilience alimentaires. «Le Pam reste engagé pour distribuer des vivres et des coupons alimentaires et à fournir un soutien nutritionnel aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes et renforcer leurs moyens d’existence pour faire face aux chocs», a-t-il promis.
En plaçant la sécurité alimentaire au sommet des priorités gouvernementales, le Chef de l’État a su redonner confiance à nos compatriotes, à travers des appuis et des efforts louables à différents niveaux, afin d’amoindrir les effets de la crise alimentaire particulièrement à l’endroit des plus vulnérables, a commenté Redouane Ag Mohamed Ali. En effet, grâce aux mesures préventives prises, l’approvisionnement des marchés domestiques en céréales de base s’est globalement maintenu à un niveau satisfaisant et la stabilité relative des prix a permis de préserver l’accessibilité des populations aux denrées essentielles.
Pour pérenniser ces acquis, des réformes ont été entreprises dont le ciblage précis des bénéficiaires, une meilleure gestion des stocks nationaux, le renforcement du dispositif de suivi-évaluation et de redevabilité, la mise en place d’un mécanisme innovent d’accès à l’alimentation pour les couches modestes connu sous l’appellation de «Facilité alimentaire malienne (Fam)». S’y ajoute la création de l’Agence de veille et d’alerte en sécurité alimentaire et nutritionnelle (Avasan), produit de la fusion du Système d’alerte précoce et de l’Observatoire des marchés agricoles.
Ces réformes sont la preuve de la volonté et de l’engagement des autorités du Mali de faire du secteur de la sécurité alimentaire, un pilier fondamental de stabilité et de cohésion sociale dans notre pays, a souligné le ministre Commissaire à la sécurité alimentaire. Il a fait une mention spéciale de la République populaire de Chine qui a consenti des efforts louables en faveur des populations vulnérables ou victimes des inondations de notre pays, à travers la mise à disposition de quantités considérables de vivres et des financements appréciables.
Cheick Amadou DIA
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