Les administrateurs ont formulé des suggestions et recommandations en vue de l’atteinte des objectifs
Réunis à cet
effet, les administrateurs du Projet emploi et entreprenariat verts par et pour
les jeunes au Mali «Go Green» ont procédé à la revue annuelle de ce programme
afin de s’assurer de son bon déroulement et sa progression vers l’atteinte des
objectifs. C’était à la faveur de la 1ère session de son Comité de pilotage
tenue jeudi dernier. La ministre de l’Entreprenariat, de l’Emploi et de la
Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré a présidé les travaux,
en présence de la représentante du Projet Go Green, Mme Saye Aukje De Jager.
Pour ce faire, ils ont évalué l’exécution des activités de mars 2023 à
janvier 2024, apprécié les résultats atteints par le Projet, identifié les
éventuelles difficultés et obstacles. Avant de faire des suggestions et
recommandations en vue de l’atteinte des objectifs. «Le Projet Go Green
contribuera à augmenter les revenus des jeunes dans l’économie verte grâce à
des opportunités via l’entrepreneuriat décent et inclusif dans les secteurs
porteurs des systèmes agricole-alimentaire, de l’énergie et de l’eau», a
expliqué la ministre chargée de la Formation professionnelle. Leur insertion se
fera, a précisé Mme Bagayoko Aminata Traoré, à travers une mise en œuvre qui
favorisera l’insertion professionnelle dans les divers secteurs inscrits dans
les schémas directeurs de la formation professionnelle des Régions de Mopti, Ségou,
Sikasso et le District de Bamako.
Selon elle, le Projet Go Green, d’une durée initiale de 2 ans dans sa phase
pilote, permettra de garantir la participation des femmes et des hommes,
indépendamment de leur origine ethnique, leur niveau d’alphabétisation ou tout
autre déterminant social dans la protection de l’environnement et
l’amélioration du cadre de vie. La ministre chargée de l’Emploi a souligné
qu’il permettra à son département de mettre le curseur sur les opportunités
offertes par l’emploi et l’entrepreneuriat verts au profit des jeunes hommes et
des femmes.
La représentante du Projet «Go Green» a, pour y arriver, sollicité le
soutien et l’accompagnement des jeunes. «Nous souhaitons que dans l’exécution,
le maximum de jeunes puissent nous appuyer. Nous travaillons avec des jeunes
qui peuvent appuyer d’autres jeunes afin de les préparer à trouver un emploi ou
à créer une entreprise», a expliqué Mme Saye Aukje De Jager. L’objectif, selon
elle, est l’augmentation des revenus pour les jeunes travaillant dans ce
secteur grâce à des opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat, dans les
secteurs porteurs des systèmes agricole, alimentaire, de l’énergie et de l’eau.
Mis en œuvre par l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), ce Projet a été lancé le 27 septembre dernier sur financement de l’ambassade des Pays-Bas. Il vise à sélectionner via un processus compétitif, 2.400 jeunes en individuel ou en groupe pour une intégration professionnelle sous forme de stage, d’emploi, de mentorat, de tutorat ou d’entrepreneuriat dans le secteur de l’environnement et de l’adaptation au changement climatique.
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Modernisation de l’administration : Focus sur le rôle des informaticiennes
Le Syndicat national des informaticiens de l’administration publique au
Mali (Syniap) a commémoré, samedi dernier au mémorial Modibo Keïta, la Journée
internationale des droits des femmes. La conférence-débat initiée à cet effet
avait pour thème : «Implication des femmes dans la modernisation de
l’administration publique au Mali : le rôle crucial des femmes informaticiennes
dans le développement des Technologies de l’information et de la communication
(Tic)». Elle a été présidée par la représentante du ministre de la
Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, Zahara Walet Hahmed Idda, en présence du secrétaire général
adjoint du Syniap, Amadou Bamadio.
Cette rencontre visait à rassembler l’ensemble des experts pour discuter
des défis et opportunités liés à l’implication des femmes dans la modernisation
de l’administration publique et partager les meilleures pratiques en matière.
Force est de reconnaître qu’aujourd’hui, les femmes ont un rôle essentiel à
jouer dans ce processus de la modernisation à travers les Tic. Elles apportent
leurs compétences et expertises dans ce secteur vital pour relever les défis
complexes, a déclaré Zahara Walet Hahmed Idda. Selon elle, notre pays a fait
d’énormes progrès dans le domaine des nouvelles technologies, ces dernières
années, avec la création de la direction de l’économie numérique et d’autres
initiatives visant à promouvoir l’utilisation des Tic dans divers secteurs.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire dans le cadre de la
modernisation de l’administration publique pour assurer une participation
équitable des femmes. «Les obstacles sont nombreux et variés, allant des
stéréotypes de genre aux inégalités d’accès à l’éducation et aux opportunités
professionnelles» qu’il faut surmonter», a fait savoir la représentante du
ministre chargé de l’Économie numérique. Avant d’inviter les uns et les autres
à travailler pour créer un avenir meilleur où les femmes seront pleinement
intégrées dans ce secteur clé des Tic et reconnues à leur juste valeur.
Le secrétaire général adjoint du Syniap a expliqué que l’administration
publique est le moteur qui alimente le fonctionnement de nos sociétés, jouant
ainsi un rôle crucial dans la prestation de services essentiels, la
réglementation des activités économiques et sociales et dans la promotion du
bien-être des citoyens. C’est pourquoi, a signalé Amadou Bamadio, il est
important d’encourager la participation des femmes à tous les niveaux. «Les
femmes possèdent un ensemble de compétences comme la résolution des problèmes,
la communication efficace et le travail d’équipe qui sont essentiels dans la
modernisation de l’administration publique», a-t-il noté.
Pour sa part, la 5è vice-présidente du Conseil national de transition (CNT) et paneliste a remercié le Syniap pour avoir initié cette conférence. Pour Mme Diarra Raky Talla, cela prouve que le syndicalisme est tourné vers le développement et que les syndicats contribuent à la stabilité sociale mais aussi à la réussite des actions dans l’administration publique et privée. «Désormais, nous les femmes devons suivre la marche des nouvelles technologies et les combiner avec les objectifs de nos administrations que sont, entre autres, servir et effectuer des prestations de façon transparente, rendre des services rapides et lutter contre la corruption», a exhorté la 5è vice-présidente du CNT.
Fatoumata Mory SIDIBE
Le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a organisé, hier à son siège, un petit-déjeuner professionnel autour du thème : «Loi de finances 2024». Outre le 3è vice-président du CNPM, Sidi Dagnoko, le président de la Commission finances du Conseil national de Transition (CNT), Mamadou T.
Des projets nourris à cet effet prévoient de faire des berges du Djoliba un véritable parc d’attraction en y construisant des espaces. Ils pouvaient, en outre, s’élargir sur le recyclage des déchets liquides et l’aménagement des dépôts de déchets solides.
Les statistiques attestent des progrès dans l’accès au service de l’eau potable dans notre pays. En 2024, ce taux est de 83,2% en milieu urbain et semi-urbain et 67,3% en milieu rural, avec une moyenne nationale de 71,9%. Les projets structurants en cours permettront d’améliorer l’approv.
Ce matériau à base de plâtre est utilisé dans le bâtiment pour la décoration du plafond et les travaux d’enduits pour la décoration murale. Il joue également le rôle d’isolant thermique pour diminuer la chaleur.
La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, a effectué, jeudi dernier, une visite de supervision de certains travaux d’entretien routier dans le District de Bamako : la rue non codifiée à Sotuba, les accès à Bandianbougou et Nafadji en Commune I, la rue No.
outes les banques font des efforts pour financer l’économie nationale, mais la palme d’or revient à la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) qui contribue régulièrement et fortement à l’atteinte des objectifs de l’État malien sur le marché financier sous-régional..