Le président directeur général de Barrick, Mark Bristow (d) lors de la rencontre avec les journalistes
Ses contributions indirectes (salaires et paiements aux fournisseurs), du début de l’année à la fin du premier semestre, se chiffrent à 295 millions de dollars (plus de 160 milliards Fcfa).
«La nécessité de garantir la viabilité sur le long terme du complexe minier aurifère de Loulo-Gounkoto est de la plus haute importance pour assurer la pérennité de l’industrie minière malienne et maintenir sa contribution substantielle à l’économie du pays», a estimé, mardi dernier, le président directeur général de Barrick, Mark Bristow, lors d’une conférence de presse tenue sur le site de la mine d’or de Loulo.
Pour lui, la crise que traverse le pays devrait être perçue comme une opportunité pour pérenniser l’industrie minière au grand bonheur des populations. Et dans cette optique, Barrick, selon son patron, œuvre de «façon constructive en vue de trouver une opinion commune sur la question essentielle du partage des bénéfices générés par nos opérations sans que cela puisse endommager la viabilité future de ces précieux contributeurs à l’économie».
La crise a amené certaines sociétés d’exploration à réduire ou à suspendre leurs activités dans le pays. En revanche, la compagnie Barrick s’est engagée dans des discussions avec la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) pour accroître son empreinte en matière d’exploration et garantir ainsi sa capacité à délivrer de la création de valeur pour le Mali et les parties prenantes. Cet engagement se matérialise sur le terrain par notamment le démarrage de l’exploitation de la carrière de Baboto où il est prévu d’excaver, cette année, 12 millions de tonnes. L’extension du gisement Yalea (Yalea Sud) est en cours. Idem pour Gara Ouest, une mine satellite, qui est à sa troisième année d’exploitation alors que sa durée de vie initiale était de 10 mois.
Sur ces trois sites, Barrick travaille en bonne intelligence avec des entreprises locales qui ont ainsi l’opportunité d’affûter leurs techniques. L’expérience acquise au fil des ans par certaines d’entre elles fait qu’elles sont aujourd’hui sollicitées au-delà de nos frontières. «Il y en a qui ont commencé avec nous avec très peu de moyens. Aujourd’hui, elles font des prestations ailleurs», a confirmé Yaya Koné, surintendant de production à la mine de Loulo. Il convient également de souligner que 97% des employés (20% viennent directement des communautés environnantes) de Barrick sont originaires du Mali, ce qui souligne sa stratégie visant à développer les talents locaux et à fournir des emplois nationaux.
A Loulo-Gounkoto, garantir la sécurité de l’ensemble des travailleurs est un souci permanent. Pendant les trois derniers mois, aucun accident avec arrêt de travail ou incident environnemental majeur n’a été enregistré dans la mine. Cela est le résultat des efforts menés dans le cadre de vastes programmes qui promeuvent l’engagement continu sur la sécurité en mettant un accent particulier sur la responsabilité collective et le rôle de chacun des employés et sous-traitants. Autant dire que la compagnie travaille à minimiser les impacts de ses opérations sur l’environnement. L’extension du champ solaire, avec l’installation de 72 MWp et 38 MVA, permettra d’économiser 30 millions de litres de fioul lourd et 72 Ktonnes de Co2 par an.
En matière de développement local, le complexe Loulo-Gounkoto fait œuvre utile dans divers domaines. Il a réalisé un centre de formation en coupe et couture pour les femmes de Boribatan. L’infrastructure, qui accueille présentement 20 apprenantes, est alimenté en électricité par des équipements solaires. Les machines à coudre, l’électrification et autres équipements du centre ont coûté 47 millions de Fcfa. En plus, 4 Associations villageoises d’épargne et de crédit (Avec) ont été créées avec 114 membres. D’autres réalisations faites durant le deuxième trimestre de 2024 sont la construction de la route Dabara-Sakola, la réhabilitation du terrain du club de basket de Kéniéba, don de tracteur et matériel aux jeunes de la même ville, transformation de 3 pompes à motricité humaine en système d’adduction d’eau, clôture en grillage de 3 écoles…
Par ailleurs, à travers sa Fondation « Nos vies en partage », Barrick appuie les organisations dédiées à la cause des couches vulnérables. C’est ainsi que Sinjiya ton Mali et l’Association Espoir Handicap ont reçu chacun un chèque de 10.000 dollars, environ 6 millions de Fcfa.
Issa DEMBELE
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