
Il lui ai reproché le détournement de la rondelette somme d’un peu plus de 400 millions de Fcfa.
Ce qui fait d’elle, l’accusée principale dans cette affaire d’atteinte aux biens publics au détriment du Centre international de conférences de Bamako (CICB). En dehors de cela, les notifications de comparution, selon les conseils, auraient aussi été délivrées à leurs clients en retard. En conséquence, leurs dossiers n’étaient pas du tout en état d’être jugés. Comme ils l’ont manifesté à la Cour. À l’audience qui a refusé du monde dans la salle « Boubacar Sidibé » seule Mariétou Dembélé se trouvant vraisemblablement à l’étranger pour une formation manquait à l’appel alors que les autres mis en cause étaient présents dans le box d’accusés et prêts à en découdre avec la justice.
Au niveau de la défense des accusés, on retrouvait la crème de la crème des avocats. Comme pour dire que l’audience était de taille. Parmi eux figurait, l’ancien ministre chargé de la Justice, Malick Coulibaly. Il en était de même pour la composition du jour qui se remarquait par ses hauts magistrats chevronnés. Selon l’un des conseils, Me Ladji Traoré, le renvoi procède d’une conformité avec les règles de procédure dont le respect des exigences sont nécessaires et obligatoires.
« Il se trouve qu’il y’a des actes qui n’ont pas été posés notamment la notification à certains accusés. Or il est évident qu’on ne peut pas juger quelqu’un sans qu’il soit appelé ou cité donc au constat de cette évidence, le ministère public lui a même sollicité la cour le renvoi de l’audience à une nouvelle session », a-t-il expliqué.
Soulignant que les conseils ont fait siens de ce principe en ce sens où certains clients n’avaient pas été notifiés de l’arrêt de renvoi d’où leur absence. Toute chose qui expliquerait probablement l’absence de la principale inculpée.
Dans ce dossier dit du CICB, il est reproché aux inculpés le détournement de plus de 400 millions de Fcfa par le biais de malversations dans l’exécution de contrats simplifiés et sans bon de commande. Des actes qui tombent sous le coup des dispositions des articles 106, 107, 112, 114 et 276 du code pénal pouvant donner lieu à des peines criminelles.
L’assistance devra attendre bien longtemps en prenant son mal en patience pour connaître le sort que la justice va infliger aux prévenus. Lorsque le président a annoncé le renvoi du procès, la salle s'est vidée instantanément. Et les inculpés présents n’ont pas caché leur joie face à ladite décision.
Tamba CAMARA
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