Théâtre : «L’ombre d’un soir», une réflexion sur le poids de la tradition

«L’ombre d’un soir» est une pièce de théâtre poignante qui a été mise en scène par l’Association notre culture (ANC). En tout cas, les passionnés de théâtre qui ont assisté à l’avant-première de la pièce, mardi dernier à Kuma Sô théâtre au Quartier du Fleuve,peuvent en témoigner.

Publié jeudi 03 juillet 2025 à 08:48
Théâtre : «L’ombre d’un soir», une réflexion sur le poids de la tradition

Les comédiens ont incarné avec intensité l’histoire d’un amour impossible entre un griot qui brûlait de mille feux pour une noble.  Cette passion morganitique est ecrasée par le poids des traditions dans une société conservatrice où le rang social prime sur les sentiments. Écrite par Salimata Togora et mise en scène par Mohamed Diawara, la pièce explore la préservation de nos valeurs sociétales tout en sensibilisant sur la dignité, l’honneur, la droiture et le respect des traditions autant de valeurs ancrées dans nos sociétés.

Le public a été transporté pendant 1h30 minutes dans une société conservatrice trouvant son socle dans les valeurs à la citoyenneté. À travers le personnage de Bakary, fils d’un homme droit devenu corrompu, et celui du griot intègre, les dialogues percutants et les scènes d’une grande intensité donnent une leçon de morale sociale. «On peut être griot et avoir de la dignité, comme être noble et manquer d’honneur», explique le metteur en scène, Mohamed Diawara pour qui les valeurs humaines dépassent les statuts hérités.

Le titre “L’ombre du soir”, littéralement «Chou dia», renvoie selon l’autrice de la pièce à une escapade amoureuse révélant au grand jour une relation interdite. Une métaphore de la lumière jetée sur des réalités sociales enfouies. Cette création, selon elle, est née d’un appel lancé par le ministère en charge de la Culture à l’occasion de l’Année de la culture, dans le cadre d’un concours de pièces autour des valeurs citoyennes.

«L’idée germait déjà, on a saisi l’occasion avec le concours du département en charge de la Cultre pour traiter le sujet sur les valeurs culturelles et la citoyenneté. Comme nous aimons les griots dans notre société, on a choisi de prendre cet angle pour parler de ces valeurs parce qu’ils font partie intégrante de la société et interviennent dans leur préservation  parce qu’ils sont les gardiens de la mémoire collective», a déclaré Salimata Togora. 

Lauréate du concours, l’ANC livre ici sa première production professionnelle, soutenue par le ministère en charge de l’Artisanat.

Tamba CAMARA

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