Le Centre peut produire 1,200 millions alevins par an
Le Centre a été, par la
suite, réhabilité et équipé en écloserie par le Projet d’appui au développement
de l’élevage au Mali (Padel-M). Il dispose désormais d’une source d’énergie
pérenne et renouvelable et de l’eau à suffisance pour produire 1,200 millions
alevins par an.
Jeudi
dernier, le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, à la tête d’une
forte délégation, s’est rendu à Baguinéda pour visiter les installations de ce
Centre, en présence de son directeur technique, Abdoulaye Aboubacar. Selon ce
dernier, le Centre est bâti sur un hectare et il est équipé d’une chambre de
batteries, de panneaux solaires, de forages, d’un système de chauffage et
d’incubation d’eau, d’un oxymètre multi-systèmes. Il y a aussi un bac de
décantation d’eau de 60.000 litres, 7 bassins d’alevinage et 8 bassins de
prégrossissement. Abdoulaye Boubacar a également évoqué les difficultés
auxquelles le Centre est confronté, en insistant notamment sur celles liées au
transport des alevins (manque de véhicules de livraison) et l’absence
d’équipements dans les toilettes.
Le
ministre de l’Élevage et de la Pêche a rappelé que le Centre de Banguinéda pour
l’aquaculture a été réhabilité par Padel-M, un projet sous la tutelle de son
département. Ainsi, les locaux disposent désormais des équipements de dernière
génération qui permettent la production d’alevins de bonne qualité. Deux
espèces de poisson y vont être développées, à savoir le Clarias et le Tilapia.
«Ce joyau doit être bien utilisé», a déclaré Youba Ba qui a dit compter sur les
autorités locales, coutumières et le service local de la pêche pour une
utilisation rationnelle et judicieuse des équipements acquis.
Ce Centre de démonstration en aquaculture contribuera sans doute à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il améliorera la satisfaction des besoins de la population malienne en poissons, a fait savoir le ministre. Il a souligné que le Centre a toujours besoin d’équipements et des moyens de transport. «Nous, nous engageons à ce que ce lieu soit utilisé pour le bonheur de tous les Maliens», a promis Youba Ba.
Aminata DIARRA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
