
La 3è édition du Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) a eu lieu hier dans un hôtel de Bamako, sous le thème «Les technologies de rupture face aux perspectives de gouvernance de l’Internet». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication, de la l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, en présence du président du FGI, Bakary Kouyaté.
Cette édition a réuni des acteurs clés de l’écosystème numérique malien, régional et international pour réfléchir ensemble sur l’avenir d’un Internet ouvert, sécurisé et accessible à tous. Ce forum est aussi une plateforme de dialogue multipartite, inclusive et ouverte. Il a pour objectif d’offrir un cadre de concertation permanent, participatif et inclusif permettant aux parties prenantes de co-construire des visions communes sur les questions majeures liées à l’Internet et au numérique.
Prenant la parole, le ministre de la Communication, de la l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration a salué l’organisation de cette 3è édition qui est destinée à offrir un cadre de concertation autour de l’impact des technologies de rupture, notamment l’Intelligence artificielle, la 5G et bientôt la 6G. Ces technologies représentant à la fois une opportunité de résilience et un défi de gouvernance. Pour Alhamdou Ag Ilyène, ces innovations au cœur de la quatrième révolution industrielle transforment les modèles économiques, les systèmes de régulation, les modèles de gouvernance et les interactions sociales.
«La gestion concertée de l’Internet, de ses services, des infrastructures critiques et sensibles, les aspects juridiques, techniques avec toutes les retombées sur les activités du quotidien sera fondamentale au cours du forum», a expliqué le ministre. Et de rappeler que selon l’Union internationale des télécommunications (IUT), la gouvernance de l’Internet est l’élaboration et l’application par les gouvernements, le secteur privé et la société civile des normes et des règles de décisions partagées de procédures d’élaboration et des programmes qui façonnent l’évolution et l’utilisation de l’internet.
Pour le ministre, cette gouvernance implique une collaboration multipartite afin d’assurer un réseau ouvert globalement connecté, stable, sûr et inclusif. Il a estimé que le FGI à travers l’organisation de ce forum, offre une opportunité de se pencher sur les nouveaux enjeux numériques dans les contextes malien et africain pour appréhender les problèmes et anticiper les solutions à notre portée afin de régler les impacts négatifs sur notre société.
De l’avis du président d’honneur du chapitre malien de l’Internet society, il faut des ressources humaines bien formées pour avoir une bonne gouvernance de l’Internet dans notre pays. À cet égard, Mamadou Iam Diallo a suggéré aux décideurs de commencer la formation depuis la maternelle en faisant des programmes adaptés aux réalités de notre pays, en pensant à des stratégies pour faire face aux défis.
Pour sa part, le président du Forum a tout d’abord rappelé que notre pays fut parmi les pionniers mondiaux de la réflexion sur la gouvernance de l’Internet. Cette position de pionnière, a insisté Bakary Kouyaté, dicte aujourd’hui aux acteurs nationaux une exigence d’excellence. Il a, ensuite, expliqué que cette 3è édition est placée sous le signe d’un nouveau départ.
«Les recommandations issues de la rencontre deviendront des outils concrets d’aide à la décision pour les politiques publiques», a-t-il déclaré. De nos jours, a poursuivi Bakary Kouyaté, les révolutions technologiques comme l’Intelligence artificielle transforment radicalement les sociétés en offrant, entre autres, un potentiel inédit de croissance économique, des possibilités d’inclusion numérique et une connectivité globalisée et prometteuse.
Abdoul Karim COULIBALY
Lors de son passage dans l’émission Mali Kura Taasira 3, le Pr Amadou Keïta est revenu sur les ambitions légitimes nourries par les autorités de la Transition afin que l’or du Mali puisse réellement briller pour les Maliens. Il a aussi évoqué les mesures répressives contre les pratiques.
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck a rencontré, hier, dans la salle de conférence de son département, les présidents et les membres des organisations faitières du secteur sur la dissolution des partis politiques et grou.
Le Réseau Siguida Herema, en partenariat avec Search for Common Ground, l’Union des radiodiffusions et télévisons libres du Mali (Urtel) et l’ambassade du Royaume de Belgique au Mali, a organisé, les 14 et 15 mai à la Maison de la presse, un atelier consultatif pour l’élaboration d’un .
Les responsables de la Fondation Orange ont annoncé que leur organisation déroulera des programmes de réalisation d’infrastructures sanitaires, des initiatives de lutte contre l’analphabétisme et l’illettrisme. Elle entend aussi faire de la culture un levier de cohésion sociale.
Les documents du gouvernement, à savoir la Vision «Mali Kura ɲɛtaa» qui trace un chemin de développement à l’horizon 2063 et la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable 2024-2033, ont été présentés, hier, aux partenaires techniques et financiers.
Pour un montant de 1,600 milliard de Fcfa, le pont ferroviaire de Kassaro, dans la Région de Kita, sera réhabilité par la société chinoise Covec-Mali. Les travaux dureront 4 mois. Le protocole d’accord pour l’exécution du projet a été signé, hier à l’hôtel des Finances, par la minis.