
Il entend assurer un dialogue constructif avec les parties prenantes afin de développer une nouvelle approche de lutte anti-vectorielle contre le paludisme. L’atteinte de cette mission, en termes de dialogue avec les parties prenantes nécessite une compréhension de certains concepts clés en lien avec la génétique en langue nationale bamanankan, utilisée lors de différentes interactions.
La conduite de ce processus d’engagement de «Target Malaria» nécessite le développement d’approches et d’outils de mise en œuvre afin de mieux conduire ce dialogue auprès des parties prenantes et des communautés dans un langage adapté à l’environnement socio-culturel. Le Projet a mis en place des outils génétiques pour la lutte contre les vecteurs du paludisme, basée sur l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés. La traduction de certains concepts génétiques tels que les terminologies «tests ADN», «stérile» et «hormones» en langue bamanankan au niveau des communautés villageoises est un véritable casse-tête pour les experts du Projet.
Un atelier de traduction de quelques concepts et expressions génétiques du français en langue bamanankan organisé par le projet, en partenariat avec l’Académie malienne des langues (AMALAN), se tient depuis mardi dernier.
Au cours des échanges, les experts du Projet et ceux de l’AMALAN auront une session bipartite pour valider les terminologies et expressions. Ils feront aussi des tests de validation des concepts avec les parties prenantes sur les sites d’intervention du projet. Ils proposeront un lexique des concepts et expressions traduites en bamanankan.
Les experts feront également une reconnaissance officielle des concepts et expressions de leur travail scientifique sur le plan national, une publication et une communication dans les médias autour des concepts et expressions. Les travaux de l’atelier se dérouleront en 2 phases. La phase initiale réunira les experts de Target Malaria Mali et de l’Académie malienne des langues. La phase de validation se fera avec les parties prenantes sur les sites de Target Malaria. Elle acheminera les propositions des experts vers les communautés villageoises.
Le directeur intérimaire de l’AMALAN, Dr Adama Diokolo Coulibaly, a rappelé que sa structure est spécialisée dans la recherche opérationnelle des langues. Cette rencontre cadre parfaitement avec les Assises nationales de la refondation (ANR) dont l’une des recommandations est la valorisation de nos langues nationales, dira-t-il. Et de féliciter les initiateurs de l’atelier, avant d’inviter d’autres chercheurs à traduire les concepts de leur travail scientifique dans nos langues locales.
Le coordinateur du Projet Mamadou B. Coulibaly a précisé que son projet travaille dans 4 villages du Cercle de Kati : Sogolombougou, Ouassorola, Kababougou et Tiènèguébougou. Cet atelier de traduction des concepts du projet, soutient le coordinateur, constitue une étape importante dans la mise en œuvre des activités d’engagement avec les parties prenantes. Les différentes conclusions de la rencontre pourraient avoir un résultat significatif sur les activités d’engagement.
Sidi WAGUE
Ces assises doivent permettre, selon certains acteurs de l’école malienne, de faire le check-up de notre système éducatif. Afin d’apporter les remèdes appropriés.
En 40 ans près de 3,6 milliards d’individus ont appris à lire et écrire, soit une progression du taux d’alphabétisation mondial de 86 % en 2020. Dans notre pays, le taux d’analphabétisme est d’environ 66, 03 % pour les hommes et 78,14% pour les femmes.
C’est de bon augure de voir les autorités scolaires anticiper sur les problèmes en vue d’y trouver des solutions consensuelles. Le dialogue doit être permanent entre les différentes parties pour éviter la crise.
La correction des copies de l’examen du Baccalauréat (Bac 2023) a démarré mercredi dernier dans les 13 pôles de correction du pays. Il s’agit de Bamako-rives gauche, droite, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Bougouni, Koutiala, Kita et Douentza..
Les surveillants veillent au respect strict des consignes à eux données. Aucun incident majeur n’a été signalé par les responsables des centres d’examen visités. Les quelques récalcitrants ont subi la rigueur des textes.
Le coup d’envoi de l’examen a été donné hier par le Premier ministre. Aux postulants repartis entre 480 centres, Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé qu’ils doivent garder à l’esprit que ce sont eux les bâtisseurs du Mali de demain.