![Lutte contre les vecteurs anti-paludiques : Validation des concepts et expressions en bamanankan](http://admin.lessor.ml/assets/img/posts/1642579486.jpg)
Il entend assurer un dialogue constructif avec les parties prenantes afin de développer une nouvelle approche de lutte anti-vectorielle contre le paludisme. L’atteinte de cette mission, en termes de dialogue avec les parties prenantes nécessite une compréhension de certains concepts clés en lien avec la génétique en langue nationale bamanankan, utilisée lors de différentes interactions.
La conduite de ce processus d’engagement de «Target Malaria» nécessite le développement d’approches et d’outils de mise en œuvre afin de mieux conduire ce dialogue auprès des parties prenantes et des communautés dans un langage adapté à l’environnement socio-culturel. Le Projet a mis en place des outils génétiques pour la lutte contre les vecteurs du paludisme, basée sur l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés. La traduction de certains concepts génétiques tels que les terminologies «tests ADN», «stérile» et «hormones» en langue bamanankan au niveau des communautés villageoises est un véritable casse-tête pour les experts du Projet.
Un atelier de traduction de quelques concepts et expressions génétiques du français en langue bamanankan organisé par le projet, en partenariat avec l’Académie malienne des langues (AMALAN), se tient depuis mardi dernier.
Au cours des échanges, les experts du Projet et ceux de l’AMALAN auront une session bipartite pour valider les terminologies et expressions. Ils feront aussi des tests de validation des concepts avec les parties prenantes sur les sites d’intervention du projet. Ils proposeront un lexique des concepts et expressions traduites en bamanankan.
Les experts feront également une reconnaissance officielle des concepts et expressions de leur travail scientifique sur le plan national, une publication et une communication dans les médias autour des concepts et expressions. Les travaux de l’atelier se dérouleront en 2 phases. La phase initiale réunira les experts de Target Malaria Mali et de l’Académie malienne des langues. La phase de validation se fera avec les parties prenantes sur les sites de Target Malaria. Elle acheminera les propositions des experts vers les communautés villageoises.
Le directeur intérimaire de l’AMALAN, Dr Adama Diokolo Coulibaly, a rappelé que sa structure est spécialisée dans la recherche opérationnelle des langues. Cette rencontre cadre parfaitement avec les Assises nationales de la refondation (ANR) dont l’une des recommandations est la valorisation de nos langues nationales, dira-t-il. Et de féliciter les initiateurs de l’atelier, avant d’inviter d’autres chercheurs à traduire les concepts de leur travail scientifique dans nos langues locales.
Le coordinateur du Projet Mamadou B. Coulibaly a précisé que son projet travaille dans 4 villages du Cercle de Kati : Sogolombougou, Ouassorola, Kababougou et Tiènèguébougou. Cet atelier de traduction des concepts du projet, soutient le coordinateur, constitue une étape importante dans la mise en œuvre des activités d’engagement avec les parties prenantes. Les différentes conclusions de la rencontre pourraient avoir un résultat significatif sur les activités d’engagement.
Sidi WAGUE
Les résultats du Diplôme d’études fondamentales (DEF 2024) ont été proclamés ce vendredi 19 juillet. Parmi les 349.080 postulants inscrits dont 55.857 arabisants, 137.182 candidats ont été définitivement déclarés admis. Ces résultats scolaire donnent un taux national d’admission de 4.
Grâce au travail technique de l’Amalan, notre pays dispose d’alphabets, des règles de transcription, de lexiques, de grammaire de références pour 12 de nos 13 langues nationales.
Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales (DEF) se sont poursuivies, hier, dans les différents centres d’examen à Bamako. Les candidats ont composé dans différentes matières, notamment les mathématiques et la biologie..
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a lancé hier les épreuves de cet examen de fin d’année. Le chef du gouvernement a conseillé aux postulants d’accomplir des efforts personnels et de ne compter que sur eux-mêmes.
Cette année, ils sont 22.094 candidats à vouloir obtenir le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Ces postulants sont repartis entre 20 Académies et 144 centres d’examen à travers le pays.
Dans les différents établissements scolaires, les candidats se préparent du mieux qu’ils peuvent. Certains postulants s’exercent en petits groupes, d’autres suivent des cours de remédiation dispensés bénévolement par des enseignants.