La 2è édition de l’opération Sounkalo Solidarité, sous le slogan «partageons ensemble dans la communion», a été lancée dimanche dernier par le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga. C’était au complexe sportif de Sogoniko en Commune VI du District de Bamako.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou Koné
Initiée par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, cette opération vise à alléger les souffrances des populations en cette période de jeûne. L’initiative présidentielle concerne les deux grandes confessions religieuses du pays, à savoir l’islam et le christianisme.
Elle s’inscrit dans le sillage du mois de Ramadan débuté le 1er mars et du carême chrétien qui démarrera le 5 mars. Cet élan de solidarité permet aux fidèles musulmans de rompre le jeûne dans 61 sites aménagés dont 19 à Bamako et 4 à Kati. Des dispositions sont prises aussi pour permettre aux fidèles chrétiens de pouvoir rompre le jeûne.
En marge de l’opération Sounkalo solidarité, des vivres (riz, mil, lait et dattes) seront distribués aux jeuneurs. Les fidèles bénéficieront aussi de consultations médicales gratuites (tension artérielle, diabète). À ces activités s’ajoute également, la distribution gratuite des habits de fête aux enfants pauvres et orphelins.
Joignant l’utile à l’agréable, le ministre-commissaire à la sécurité alimentaire, Radouwane Ag Mohamed Ali, a offert 11.000 sacs de riz de 50 kg et 19.600 kg de dattes aux fidèles musulmans vulnérables. Le délégué général de l’Association, groupement, églises et missions protestantes évangéliques du Mali (Agempem), Nouh Infa Yatarra, a déclaré que les chrétiens évangéliques jeunent pour des besoins très spécifiques. Et le religieux de féliciter le Chef de l’État d’avoir réuni toutes les deux religions monothéistes pour leur offrir des vivres en cette période de dévotion.
Pour le secrétaire général de la Conférence épiscopale du Mali, l’Abbé Abel Kassogué, le ramadan et le carême sont des moments de partage, de solidarité et de renforcement de la fraternité entre les filles et fils du Mali. Le Mali, dira le religieux, a besoin de l’engagement de ses enfants pour la paix, la réconciliation, la cohésion pour bâtir un avenir harmonieux et prospère.
De son côté, le vice-président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), Mohamed Macki Ba, a souligné que le ramadan et le carême sont deux pratiques similaires. Il a souhaité que cet élan de solidarité du Chef de l’État soit perpétué. Le Chef du gouvernement a indiqué que ce geste humanitaire entend restaurer le partage, la solidarité et la cohésion entre les Maliens. Il ajoutera que le bien-être de l’un dépend de celui de l’autre.
Le Général de division Abdoulaye Maïga a invité à plus de solidarité, d’entraide, de spiritualité et de dévouement religieux. Il a terminé son intervention en saluant la résilience de nos compatriotes. La cérémonie a été marquée par la remise symbolique des vivres aux autorités religieuses par le Premier ministre et la rupture collective du jeûne.
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.