
Le Premier ministre le Général de division Abdoulaye Maïga, représentant le Chef de l'Etat, le Général d'armée Assimi Goïta, a participé à la cérémonie solennelle d'ouverture sous la présidence du Chef du gouvernement du Royaume d'Espagne, Petro Sánchez. Cétait en présence du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antònio Guterres et de plusieurs dizaines de Chefs d'État et de gouvernement, et d'organisations internationales, régionales et sous-régionales.
Unis à cette occasion, ces leaders mondiaux et chefs d'institutions financières, commerciales et de développement ont adopté de façon consensuelle le «Compromis de Séville». Il s'agit là d'un document qui doit sanctionner ces travaux de quatre jours. Ce texte est considéré comme «un nouveau partenariat financier pour un développement durable pour les 10 prochaines années».
Le Président de la Conférence, le Secrétaire général de l'Onu, les patrons de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l'Union africaine et d'autres institutions ont envoyé des messages forts à la communauté financière internationale. Ils ont invité à des mesures concrètes pour permettre aux pays en développement de se défaire du poids du service de la dette qui entrave l'accès aux financements et investissements adaptés à leurs besoins.
Ils ont proposé de mettre en uvre des mécanismes pratiques et viables pour réduire le coût des envois de fonds des diasporas. Ils ont également attiré l'attention sur la nécessité de s'assurer du caractère inclusif du programme de développement durable. Avant d'inviter à des efforts énormes en matière de mobilisation des ressources internes pour faire face aux besoins de financement dans un monde où les investissements directs se font rares.
Lors du débat général qui sont en cours, chaque Chef d'État et de gouvernement présentera sa vision ou sa stratégie nationale de développement durable. Ils prendront part aux travaux en plénières, à des tables rondes et auront des rencontres bilatérales. Durant ces quatre jours, huit plénières et six tables rondes sont prévues.
Cette Conférence intervient 10 ans après celle tenue en 2015 à Addis-Abeba, en Ethiopie et 5 ans avant la date buttoir des Objectifs de développement durable (ODD).
Envoyé spécial
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.