
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est un centre d’expertise unique en la matière. Sa directrice Sahel et Afrique, Mme Nana Touré, a été reçue hier en audience par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga qui participe depuis lundi à la 4è Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4) à Séville.
L'audience s'est déroulée en présence du ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou et du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.
La diplomate onusienne était venue réitéré l’entière disponibilité de l’organisation de continuer à soutenir notre pays. «Nous voulons nous assurer, à travers ce dialogue constructif que nous voulons mener désormais que les productions, les analyses que nous mettons à la disposition du pays, ont un impact sur les politiques publiques, servent à la transformation à travers la prise de décision», a déclaré la directrice Sahel et Afrique de l’OCDE à sa sortie d'audience.
En la matière, a-t-elle ajouté, «nous travaillons sur différentes questions sécuritaires : sécurité humaine, sécurité alimentaire, de dynamique d’urbanisation et de climat». Assurant que l’audience a été fructueuse, Mme Nana Touré a souligné qu’au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’organisme travaille au service de la région à travers des institutions sous-régionales.
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.
En marge des travaux de la 4è Conférence internationale sur le financement du développement à Séville, le Premier ministre a reçu en audience la vice-secrétaire générale de l'Organisation des Nations unies et présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, Mme Amina J. Moham.