
D’entrée de jeu, le Général de division Abdoulaye a tenu à enlever toute équivoque. «Les pays du Sahel restent attachés aux idéaux de coopération au développement», a-t-il souligné, précisant qu’ils font face depuis plus d’une décennie à un terrorisme à eux imposé et «caractérisé par le soutien avéré de sponsors étatiques étrangers». En dépit de cette situation, a assuré le Chef du gouvernement, «notre engagement envers nos populations est ferme : faire de la Confédération AES une puissance régionale panafricaniste, améliorer leurs conditions de vie en mettant fin à leur torture et à leur souffrance».
Pour faire face aux tentatives de déstabilisation, s’est-il réjoui, les Forces de défense et de sécurité, sous le leadership de nos Chefs d’État, combattent sans relâche ces forces obscurantistes et «nous sommes certains de triompher». Efforts de sécurisation qui, selon lui, mobilisent nos budgets nationaux, car une grande partie des ressources est consacrée à la lutte contre le terrorisme sous toutes formes, affectant les efforts de développement tout en entravant l’atteinte des Objectifs développement durable, et surtout l’existence de nos États». Des actions pour promouvoir un développement endogène et souverain ont été entreprises pour y faire face. Le Chef du gouvernement a cité la création d’une Banque confédérale d’investissement et de développement avec une dotation initiale de 500 milliards de Fcfa.
Toutefois, en vue de parvenir à un financement efficace, la Confédération préconise «d’une part des investissements qui tiennent compte des priorités nationales dans le respect de la souveraineté des États et d’autre part favorables à une coopération internationale, notamment sud-sud dans les domaines de la technologie, de l’innovation, de la science, de la transformation agricole, de l’industrialisation, de la transition énergétique...».
Au nom de la Confédération, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a plaidé pour des réformes plus audacieuses des institutions financières internationales. Il a ajouté que le financement du développement nécessitera le changement de paradigme en intégrant la dimension sécuritaire dans les programmes de développement pour la promotion de la paix, de la sécurité internationale, en tenant compte des aspirations profondes de nos populations. Enfin, le Chef du gouvernement a appelé la communauté internationale à plus de «solidarité pour déconnecter le terrorisme de ses sponsors».
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
En marge des travaux de la 4è Conférence internationale sur le financement du développement à Séville, le Premier ministre a reçu en audience la vice-secrétaire générale de l'Organisation des Nations unies et présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, Mme Amina J. Moham.