
La nécessité de recourir à nos fondements culturels est aujourd’hui admise par tous
Cette édition qui avait comme thème « Maaya et Dambé pour une culture du Mali Kura», était animée par deux communicateurs traditionnels, à savoir Ibrahim Soumané de Bamako et Adama Issa Sacko du Centre culturel Toumbifara de Kayes. Oumar Kouyaté, coordinateur régional du Réseau des communicateurs traditionnels (Recotrade) de Kayes, en était le modérateur.
Au moment où notre nation est engagée dans une dynamique de refondation, le recours à nos fondements culturels devient une nécessité pour construire un avenir commun, solidaire et apaisé. Fort de cette nécessité, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a, à l’occasion du Nouvel an, décrété 2025 comme l’Année de la culture au Mali. C’est dans cette optique que le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a conçu le Projet « Culture Mali 2025 ». D’où l’initiation de «Faso Baro Kènè» qui se tient à la fin de chaque mois dans une région afin de revitaliser la culture de nos différentes contrées.
Le chef de l’exécutif régional a défini cette rencontre comme un appel à la mémoire, un moment de retour aux sources, un espace d’échange intergénérationnel, et une opportunité précieuse pour interroger notre passé, comprendre notre présent et mieux construire notre avenir. « C’est dans cette démarche que nous redonnons toute sa place à notre patrimoine immatériel, à la parole des anciens, aux valeurs de dialogue, de tolérance, de respect et de solidarité qui ont toujours façonné notre société», a-t-il assuré. La ville de Kayes, carrefour de civilisations où se croisent les héritages soninké, bambara, peulh, malinké, khassonké, maure, ouolof, parmi tant d’autres, est fière d’accueillir cette conférence.
«Il a été constaté que les jeunes d’aujourd’hui sont en train d’ignorer ou n’appliquent pas certaines pratiques de la société qui font la fierté du Mali. Voyant ces pratiques bafouées, nous avons pris l’initiative de changer de comportement, de mentalité à travers cette session Faso Baro Kènè. Maaya et Dambé sont importants et constituent le socle du développement. On ne peut rien faire sans recourir à ces concepts», a expliqué Mamari Diarra. Pour Ibrahim Soumano, «Maaya » signifie l’humanité et « Dambé » nous renvoie à la limite de l’homme. La culture, valeur d’un homme repose sur sa culture et nous devons aller vers notre culture pour sortir le Mali de ce gouffre qu’est l’acculturation», a souligné Ibrahima Soumano.
De son côté, Adama Issa Sacko s’est appesanti sur l’histoire royaume du Khasso et le respect de nos valeurs sociétales.
Bintou KOITA
Amap-Kayes
Rédaction Lessor
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..