
Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales (DEF), session de juin 2025, ont débuté, hier sur toute l’étendue du territoire national, pour finir mercredi prochain. Une forte délégation comprenant sept ministres, dont le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, s’est rendue au Groupe scolaire Mamadou Diarra N°2 de Medina-Coura pour donner le coup d’envoi officiel des épreuves de cet examen de fin d’année.
Cette année, ils sont 350.409 candidats inscrits, dont 173.767 filles, repartis entre 1.842 centres d’examen. Parmi les postulants, figurent 332.233 candidats réguliers et 18.176 candidats libres (CL). Le Camp des réfugiés maliens de Bassikounou (Mauritanie) accueille pour cet examen 233 candidats.
Les membres du gouvernement ont sillonné quelques salles d’examen pour prodiguer des conseils aux candidats. À 8 heures, le ministre Sy Savané a ouvert la première enveloppe dans la salle N°1 du Groupe scolaire Mamadou Diarra N°2 et qui contenait 300 copies de l’épreuve de rédaction, programmée pour deux heures avec trois sujet au choix. Ce centre d’examen accueille 250 candidats, y compris 140 filles, dans 10 salles d’examen. En outre, y figurent 14 CL dont 7 filles. Dans ce centre, 20 surveillants ont été mobilisés pour veiller au bon déroulement et à la transparence des épreuves.
Après le top départ des épreuves, deux candidates, Aicha Sylla et Mariam Camara, cherchaient encore à localiser leurs salles d’examen. Sur orientation du président du centre d’examen «Mamadou Diarra N°2», Aboubacar Siriman Konaté, et de son staff, Mariam Camara a retrouvé la salle N°1 où elle devait composer. Mais le nom d’Aicha Sylla ne figurait sur aucune liste et son cas devrait être soumis à l’appréciation du Centre d’animation pédagogique (CAP) de l’Hippodrome, explique le président du centre d’examen.
Au Groupe scolaire Sama 2 de Missira, les candidats composaient dans le calme plat. Tous étaient présents à l’heure. Le président de ce centre d’examen, Dramane Bréhima Traoré, et les surveillants veillaient au grain et des éléments des Forces de sécurité étaient aussi mobilisés pour la cause. Ils étaient 297 candidats, repartis entre 10 salles, à composer dans ce centre sous la vigilance de 20 surveillants.
QUIÉTUDE TOTALE- Autre commune, autre centre d’examen. Au centre de «Sogoniko 1», c’était la quiétude totale. Au passage de notre équipe de reportage, certains des 282 candidats, dont 154 filles, avaient déjà fini de traiter la première épreuve du jour. Ils étaient en train de réviser d’autres matières. Mais on avait relevé l’absence de 16 candidats (8 garçons et autant de filles). Les superviseurs de la direction nationale de l’enseignement secondaire général avaient débarqué pour échanger avec le président de ce centre d’examen, Abdoul Karim N’Diaye, et son équipe.
Au centre d’examen de l’école fondamentale privée «Sékotra» de Magnambougou, la cour avait été vidée des candidats qui avaient fini avec l’épreuve de rédaction pour circonscrire les tentatives de fraude. Ce qui était à l’origine d’un énorme attroupement à la porte d’entrée du centre. 244 candidats, dont 125 filles, composaient dans 10 salles de ce centre et sous la vigilance de 20 surveillants.
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, et ses collègues chargés de la Santé, le Colonel Assa Badiallo Touré, et de la Promotion de la Femme, Mme Diarra Djènèba Sanogo, ont encouragé les candidats et les ont invités à se concentrer, à être sereins. Mais aussi à avoir confiance en eux-mêmes et à bien travailler.
«Nous sommes arrivés en grand nombre au niveau gouvernemental pour lancer l’épreuve du DEF dans de très bonnes conditions. Nous avons prodigué des conseils aux candidats et exprimé le soutien des autorités. L’État compte sur les candidats et fera de son mieux pour qu’ils soient évalués dans les meilleurs conditions», a déclaré Dr Amoudou Sy Savané. Et de souhaiter des examens de fin d’année corrects et transparents, mais surtout une bonne réussite aux candidats. Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé aux surveillants leur rôle dans le bon déroulement de cet examen.
Il faut préciser que dans les différents centres d’examen, le calme règne. Aucun incident n’a été signalé. Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Zéinou Aguissa Maïga, et son collègue de l’enseignement technique et professionnel, Ogobassa Saye, ont accompagné la délégation ministérielle.
Sidi WAGUE
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