
Le promoteur et directeur général de l’Esiau, Abdoulaye Déyoko (c)
C’est ce qui explique l’existence de l’École supérieure d’Ingénierie d’architecture et d’urbanisme (Esiau) dont les responsables ont mis le curseur sur l’excellence. On leur tresse des couronnes de laurier pour la qualité des produits déversés sur le marché de l’emploi.
Dans ses références «N°017/D-Esiau/2023, le promoteur et directeur général de l’Esiau, Abdoulaye Déyoko, explique que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a saisi son collègue de l’Habitat et de l’Urbanisme afin de donner aux diplômés de l’Esiau tous les droits subséquents à l’habilitation, notamment l’accès aux emplois publics, privés et aux ordres professionnels de leurs profils, suivi d’une note d’information relative à l’habilitation des filières de l’Esiau intitulée : «À qui de droit». En 2020, ajoute-t-il, devant le refus de l’Ordre des architectes du Mali (OAM) de s’exécuter, certains diplômés de l’Esiau ont saisi la section administrative de la Cour suprême qui a statué par deux arrêts en faveur des diplômés ainsi qu’un certificat de non recours du 06-11-2020.
Il ressort du dossier qu’en 2023, par Ordonnance n°13/CS.PSA du 28//06/2022 (Pj n°10) de la section administrative de la Cour suprême, l’OAM a désisté en faveur de leurs étudiants. Selon Abdoulaye Déyoko, les arrêts et l’ordonnance n’ont pas été exécutés, les diplômés ont alors saisi le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako par l’Étude de Me Cheick Oumar Konaré, avocat à la Cour. Dans son refus, le président de l’OAM a notifié aux étudiants plaignants que l’inscription au tableau ne relève pas de sa seule compétence. Il a envoyé un mail le 31 janvier 2023 à tous les architectes pour le soutenir au tribunal. Depuis cette date, les choses n’ont pas bougé d’un iota. L’Esiau a sollicité une audience auprès du Premier ministre d’alors pour dénouer cette crise. La note N°009/ D-Esiau/2023 a été envoyée au même Premier ministre pour l’informer que l’affaire a été définitivement tranchée en faveur des étudiants par la plus haute juridiction du Mali.
L’OAM a ainsi désisté de son instance. Ce qui confirme l’Ordonnance n°13/CS.PSA du 28//06/2023 de la section administrative de la Cour suprême en faveur des étudiants de l’Esiau. La haute juridiction a déclaré le bien-fondé de l’Esiau et a annulé par «excès de pouvoir de décision du refus» de l’OAM de recevoir les dossiers d’Ibrahim Traoré et autres. Elle a ordonné leur inscription au tableau de l’OAM. Ayant constaté la non-exécution des arrêts, les diplômés ont encore saisi le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako, le 15 décembre 2022, par Me Cheick Oumar Konaré. Le substitut du procureur a ordonné au président de l’OAM de les inscrire avant le 31 janvier 2023. Le promoteur de l’Esiau a aussi évoqué la note N°003 D-Esiau/2025, adressée au ministère chargé de l’Enseignement supérieure et de la Recherch scientifique dans laquelle, il est porté à sa connaissance, l’organisation d’une exposition des maquettes d’architecture réalisées par les étudiants des 1ère et 2è années à l’Esiau, le samedi 11 janvier 2025. Cette exposition était destinée aux élèves des établissements secondaires publics et privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel et avait pour objectif principal de «susciter l’intérêt et la motivation des élèves aux sciences, technologies et innovation». Et Abdoulaye Déyoko de saisir ensuite le président de l’APIM qui a répondu que le litige opposant l’OAM et l’Esiau a été résolu par l’arrêt 160 de la Cour suprême.
L’Esiau accueille une cinquantaine d’étudiants de 8 pays : Burkina-Faso, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Guinée Conakry, Mali, Ile Maurice, Tchad et Togo. Elle forme ses étudiants en architecture, génie civil, urbanisme et en sciences et technologies dans le cadre du système Licence-Master-Doctorat (LMD) et a aujourd’hui versé plus d’une cinquantaine de diplômés sur le marché de l’emploi. Certains ont été admis au concours de la Fonction publique. D’autres ont été recrutés par le Fonds des Nations unies pour l’education, la science et la culture (Unesco) et l’Agence de développement des régions (ADR). Les programmes sont homologués et reconnus par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur, certains États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de la Communauté économique monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac). Un étudiant camerounais de l’Esiau a produit son mémoire intitulé : «Comment améliorer les conditions de vie des déplacés de Faladiè». Ce qui lui a valu le prix mondial en architecture pour le meilleur Master de l’année. D’autres étudiants ont remporté des trophées internationaux.
Sidi WAGUE
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