Dr Baba Coulibaly, directeur général de l’Institut
Les administrateurs se ont prononcés sur les différents documents inscrits à l’ordre du jour. Le projet de budget 2025 de l’ISH est équilibré en recettes et en dépenses à plus de 1,83 milliard de Fcfa contre 1,68 milliard de Fcfa en 2024, soit une augmentation de 8,71%. Les ressources propres de l’établissement s’élèvent à 120 millions de Fcfa. Afin de booster davantage ses performances en matière de gouvernance et de productions scientifiques, l’Institut a entamé un vaste programme de réforme structurelle.
La relecture des textes législatifs et réglementaires, le suivi et l’évaluation du plan stratégique de développement et celui de communication (2020-2024), l’élaboration d’un manuel de procédures administrative, comptable et financière en cours de validation sont quelques activités du programme. À celles-ci, s’ajoutent le renouvellement du conseil scientifique et culturel et du comité de gestion, la dématérialisation progressive de la revue «études maliennes» par la création d’un site dédié et la mise en ligne du processus éditorial ainsi que sa publication régulière.
L’année 2024, constate le directeur général de l’ISH, a été difficile à cause des restrictions budgétaires et de l’arrêt de certains contrats de recherche avec les partenaires. Si la cause de la non ouverture des lignes de crédit est connue, la conséquence a été la non exécution de nos programmes a déploré Dr Baba Coulibaly. Et de reconnaitre que malgré les conditions de travail difficiles, les équipes ont mouillé le maillot et sont restées soudées.
En matière de mobilisation de ressources propres au titre de l’année 2024, le directeur de l’ISH s’est réjoui de l’existence de quelques contrats en cours d’exécution avec la Coopération suisse. Ceux-ci augurent de bonnes perspectives pour la recherche sur le terrain, a-t-il souligne, avant de remercier les chercheurs et le personnel pour leur capacité de résilience face aux difficultés.
Pour sa part, le directeur général de l’Enseignement supérieur a déclaré que depuis plusieurs décennies, l’ISH joue un rôle de premier plan dans la valorisation de notre patrimoine historique et culturel à travers ses projets et programmes de recherche et ses collaborations multiformes. Pr Fana Tangara a reconnu que le partenariat développé par l’ISH a permis au Mali d’occuper une place importante pour la reconnaissance et la patromonialisation de certains sites naturels, culturels et des avancées théoriques significatives dans les sciences humaines et sociales.
Selon lui, l’Institut reste aussi une base administrative et logistique d’accueil pour de nombreux chercheurs et équipes de recherche venant d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Les publications de ces chercheurs ont permis la mise à jour du brillant passé du Mali. Et d’ajouter que l’ISH a obtenu des résultats probants dans la formation des chercheurs de haut niveau grâce à sa coopération multiforme. Pour Pr Fana Tangara, les solides éclairages des chercheurs peuvent contribuer à mieux armer les décideurs.
Pour pallier le déficit de chercheurs, l’ISH s’est lancé dans le recrutement et la formation de jeunes chercheurs. Ainsi, l’année 2024 a été marquée par l’amélioration de la qualité du personnel par des promotions scientifiques de certains chercheurs. Et d’annoncer que 6 chercheurs ont soutenu leur thèse de doctorat l’année dernière. Alors que 11 autres sont inscrits dans les Universités maliennes et étrangères dont 7 pour le doctorat et 4 pour le Master.
Toutes ces promotions contribueront au renforcement de la performance de l’ISH en termes d’élaboration de projets compétitifs et de levée de fonds pour la recherche. L’ISH a été créé en 1962 avec mission de mener la recherche et des études dans les domaines des sciences humaines et sociales. À ce titre, il contribue à la formation des étudiants, au perfectionnement des chercheurs, à la collecte, la conservation, la diffusion des résultats de recherche et l’approfondissement des connaissances sur le patrimoine culturel national.
Sidi WAGUE
À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat.
Un camion transportant des céréales en provenance de Djibasso au Burkina Faso a pris feu à Karantela, dans la Commune urbaine de San, le week-end dernier. L’incendie, d’une rare intensité, a mobilisé les agents de la protection civile, appuyés par les habitants du quartier, qui ont réussi.
Le gouverneur de la Région de Nioro, le Général de brigade Aly Annaji, a présidé, vendredi dernier dans l’enceinte du gouvernorat, la cérémonie de remise de matériels d’assainissement aux Communes de Diéma et de Nioro. C’était en présence des autorités politiques et administratives.
Un quartier de la ville de Youwarou est sous la menace d’inondations. Et pour cause, l’eau du Fleuve Niger a atteint la bancotière au centre du quartier «Kokolel». Des concessions et des jardins maraîchers sont exposés à ce fléau qui pointe à l’horizon..
Depuis janvier 2025, notre compatriote est le co-président du Fonds vert pour le climat (FVC) au nom des pays en développement, regroupant plus de 150 États dont le Mali. Le Green climate fund (GCF) en anglais ou le Fond vert pour le climat est la plus grande ressource financière multilatérale .
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue aussi vite que celle qui annonçait, ces derniers mois, l’arrivée de camions citernes dans une station-service !.