Des responsables de l’association lors de la conférence presse
«La gestion des crises sécuritaire, du carburant», «soutien indéfectible aux autorités de la Transition, aux Forces armées maliennes (FAMa)», «La lutte contre le terrorisme», «L’union sacrée autour de nos autorités» et «L’appel patriotique et la solidarité» étaient les différents thèmes abordés, hier dans les locaux de la Pyramide du souvenir, lors d’un point de presse de l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (Amsuneem).
Dans sa déclaration, le secrétaire général de l’Amsuneem, El Hadj Seydou Patrice Dembélé, a rappelé que le Mali traverse une crise d’approvisionnement en carburant. Les répercussions, constate-t-il, touchent les citoyens, les Forces de défense et de sécurité, les services sociaux, les entreprises et toute la chaîne de mobilité.
Et d’ajouter que les longues files d’attente dans les stations, les surenchères, les pertes de revenus et les tensions sociales créent un climat de fatigue, de stress collectif et de frustration légitime. Cette situation met à l’épreuve notre cohésion nationale et notre capacité à organiser rationnellement la gestion d’une ressource temporairement rare, a expliqué El Hadj Seydou Patrice Dembélé.
Pour le premier responsable de l’Amsuneem, les files actuelles résultent de trois facteurs combinés, c’est-à-dire une demande concentrée et amplifiée par la peur, une logistique sous tension et un déficit d’information et de visibilité. Et de révéler que notre pays consomme en moyenne entre 3,2 et 3,5 millions de litres par jour.
Alors que l’offre livrée ces derniers jours ne couvre parfois que 50 à 60% des besoins urbains, créant mécaniquement un effet d’embouteillage humain. La création d’une cellule de coordination logistique, la priorisation de la distribution à la sécurité, aux secteurs de la santé, transport, agricole et au grand public, la spécification des stations par catégorie (taxis, sotrama, services d’État, grand public) pour casser les files mixtes, l’organisation de l’accès par créneaux horaires afin d’éviter les pics de demande, l’optimisation des tournées de camions par une méthode mathématique sont des plans d’urgence proposés par le secrétaire général de l’Amsuneem.
Pour lui, ceci permettra d’alléger les souffrances dans la quête de carburant. Il proposera aussi comme solutions, l’instauration d’un quota temporaire par véhicule pour partager l’effort sans injustice, la sécurisation des corridors et des citernes prioritaires par escortes ciblées, la publication d’une communication unique et quotidienne à l’heure fixe pour couper les rumeurs. El Hadj Seydou Patrice Dembélé d’inviter également les autorités à établir la cartographie réelle de la demande (communes et régions) afin d’adapter la distribution, d’évaluer et d’ajuster chaque semaine sur la base d’indicateurs et non d’impressions.
Selon le conférencier, avec cette bonne organisation, il est réaliste d’espérer réduire de plus de 50% les files en trois à quatre semaines, tout en restaurant l’ordre et la visibilité. Pour lui, ce succès repose sur trois principes : une chaîne de décision claire et alignée sur l’intérêt général, une gestion par les données et non par la rumeur et une communication honnête, calme et rationnelle pour apaiser et unir. Il reconnaît que la crise du carburant est une situation difficile et éprouvante. Mais, elle exige de nous plus de patience, civisme, solidarité, mais aussi d’union, d’entraide, de pitié et de tolérance sur les voies publiques et devant les stations-services.
Le carburant disponible sera distribué de manière organisée, transparente et équitable afin que chaque famille et service essentiel et secteur vital puissent continuer à fonctionner. «Aucun pays ne traverse l’épreuve dans la confusion. Ensemble, dans le calme et la discipline, nous surmonterons cette crise et servirons l’intérêt supérieur de la Nation», a assuré El Hadj Seydou Patrice Dembélé.
Il renchérira que la pénurie du carburant que traverse le Mali peut être surmontée par l’organisation, la transparence et la méthode. Selon lui, la solution repose aussi sur la discipline, la coordination et l’unité nationale. Enfin, le secrétaire général de l’Amsuneem a salué les efforts déployés par les autorités pour continuer à escorter les citernes et l’initiative d’indiquer des stations de désertes de véhicule d’urgence et les points de vente pour les FAMa.
Il est bon de rappeler que l’Amsuneem a vu le jour en 1991 et reste une association apolitique qui incarne les valeurs de l’étudiant studieux, patriote, sage et libéré de tout esprit de violence. L’Amicale se donne comme mission de se prononcer sur tous les conflits sociaux et sur toutes les questions touchant la vie de la Nation.
Au cours de ce point de presse, une minute de silence a été observée à la mémoire de tous les militaires et civils tombés sur le champ de l’honneur et qui ont mérité de la Nation malienne, notamment à feu Abdoul Karim Camara dit Cabral (ancien secrétaire général de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali qui a été assassiné le 17 mars 1980), Tiébilé Dramé (ancien ministre, président d’honneur de l’Amsuneem décédé le 12 aout dernier), Me Hamidou Diabaté (avocat et ancien ministre décédé le 10 octobre dernier) et Soumana Sako (ex-Premier ministre décédé le 15 octobre 2025).
Sidi WAGUE
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