
À l’instar des autres pays du monde, le Mali a célébré hier
la Journée internationale anti-mines. Pour commémorer l’évènement, le Secrétariat
permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit
calibre (SP-CNPL) a organisé, dans ses locaux, un panel sur «le rôle et les
responsabilités des acteurs face à la menace des mines et restes des explosifs
de guerre».
Il y a eu aussi la projection des vidéos sur les conséquences des
mines, explosifs et armes légères et de petit calibre (ALPC)… Cet évènement était
couplé à la coupure du ruban de quatre conteneurs de stockage des armes et
munitions offerts par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies
pour la stabilisation au Mali (Minusma) à travers le service de la lutte
anti-mine des Nations unies (Unmas).
La cérémonie consacrée à cet effet était présidée par le
secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile,
Oumar Sogoba en présence du secrétaire permanent de la CNPL, le
lieutenant-colonel Adama Diarra et d’autres invités.
La célébration de cette journée est l’occasion de constater
les avancées accomplies pour nettoyer notre planète des mines et des restes
d’explosifs de guerre et mesurer le chemin qu’il reste à parcourir. Selon le
secrétaire permanent de la CNPL, chaque année, les mines font des milliers de
morts et de blessés avec des conséquences dramatiques sur les populations et
sur la vie socio-économique du pays.
Le lieutenant-colonel Diarra de souligner
que la tendance actuelle en termes de prolifération des Engins explosifs
improvisés (EEI)/mines au Mali est caractérisée par un nombre accru des
victimes parmi les civils et les Forces de défense et de sécurité. Ils ont été
responsables de 1.325 victimes directes et indirectes soit près de 60% des
personnes tuées lors d’attaques malicieuses de 2014 à 2022.
En outre, a-t-il indiqué, la lutte contre les EEI/mines, la
prévention et la prise en charge des victimes relèvent des prérogatives de l’État
car le Mali a adhéré à plusieurs instruments internationaux et régionaux en
matière de l’action contre les mines. Il s’agit notamment de la Convention sur
les armes à sous-munitions, de la Convention de la Communauté économique des États
de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur les armes légères et de petit calibre.
Sans oublier la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Le directeur de l’Unmas a rappelé la vision des Nations
unies qui est celle d’un monde débarrassé de la menace des mines et des engins
explosifs. Dans l’esprit de cet idéal, a
fait savoir Jean Guy Lavoie, la Minusma, à travers l’Unmas, reste déterminée à
soutenir les autorités dans la lutte contre la prolifération des armes légères
et petit calibre.
Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la
Protection civile a, quant à lui, mis l’accent sur la lutte contre les mines
qui ne se limite pas seulement au déminage.
À ce propos, Oumar Sogoba dira qu’il est impératif de s’attaquer
directement aux effets dévastateurs des mines sur la paix et le développement,
et sur les progrès réalisés par les communautés dans la poursuite des objectifs
mondiaux.
Le secrétaire général du département en charge de la Sécurité a indiqué que les réponses des humanitaires viennent en complément pour répondre aux besoins des plus vulnérables. Selon lui, la réponse humanitaire aux EEI/mines se concentre principalement sur deux aspects : la prévention des risques à travers l’éducation aux risques et l’assistance aux victimes directes et indirectes.
Mariétou KOITE
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