
L’Agence a fait de nombreuses réalisations malgré les difficultés
C’était en présence du directeur général de l’ABFN, Abdrahamane Oumarou Touré. En costume bleu et cravate, coiffé d’un chapeau melon assorti, le patron de l’Agence, visiblement ému, a dit manquer de mots pour magnifier ce grand jour. Il a grosso modo expliqué que ces nouvelles installations représentent un bol d’air pour l’Agence qui supportait le fardeau de la location depuis sa création. Il n’a pas manqué de rendre hommage à feu l’inspecteur général des eaux et forêts, Biramou Sissoko, qui a eu à se battre avec eux pour acquérir le site.
Tout en regrettant son absence au moment de la récolte du fruit de ses efforts. Deux ans après la pose de la première pierre, le siège de l’ABFN (un bâtiment de R+3 avec toutes les commodités requises) se dresse fièrement. Il a coûté 1,3 milliard de Fcfa sur financement du budget national et ressources propres de l’Agence, selon Abdourahamane Oumarou Touré. À sa suite, le ministre Koné a fait observer une minute de silence en hommage à l’illustre disparut dont il a loué les qualités d’homme visionnaire et la disponibilité de ce grand commis de l’État qui nous a quittés brutalement pendant qu’il était en fonction de gouverneur dans la Région de Ségou.
En saluant la synergie d’actions de tous ses services rattachés, notamment celui des eaux et forêts, mais aussi des autres départements ministériels concernés, Modibo Koné a invité les locataires à prendre soin de l’infrastructure qui leur sert désormais de cadre de travail agréable. Il a insisté sur la salubrité des lieux. Le chef du département en charge de l’Environnement a ensuite enchaîné avec les travaux de la 20è session ordinaire du conseil d’administration de l’ABFN, se tenant dans un contexte de crise multidimensionnelle qui secoue notre pays depuis quelques années.
À cela, s’ajoutent les difficultés budgétaires de l’année 2022, les conséquences des sanctions économiques infligées à notre pays par la Cedeao et l’Uemoa sous-tendues par la restriction ou le gel des dotations budgétaires et la suspension des décaissements du financement extérieur pendant 5 mois. Ces difficultés ont entravé la mise en œuvre des programmes d’activités de l’ABFN. Cependant, elle a pu réaliser quelques actions majeures de son programme de cette année.
Au titre du financement intérieur, on note la réception définitive du lot 2 relatif au curage du fleuve Diaka dans le cadre du projet d’aménagement des berges du fleuve Niger à Diafarabé, la réalisation de 18 missions de surveillance et contrôle sur le fleuve Niger et ses affluents, l’achèvement des travaux de construction du siège de l’Agence et la poursuite des activités de communication/sensibilisation et de plaidoyer.
Il y a eu aussi l’audit technique des travaux de réhabilitation des quais de Ké-Macina et de Diafarabé, celui des comptes 2021-2022 du Projet de réhabilitation économique, environnementale et sociale du fleuve Niger, la réception définitive des travaux de réhabilitation des quais de Macina et celui de Diafarabé, des 27 balises de marquage installées sur le chenal navigable du tronçon Macina-Akka et de l’engin de sauvetage et de dépannage des bateaux/bâtiments en détresse. Il y a eu d’autres réalisations.
Le ministre Koné a rappelé la nécessité d’améliorer conséquemment les dotations budgétaires pour mieux aborder le nouvel exercice. Mais, le budget prévisionnel 2023 de l’Agence est estimé à 6 milliards de Fcfa, contre 6,7 milliards en 2022. Sur ce montant, le financement intérieur est de 1 milliard contre 5 pour la subvention extérieure. Ce qui atteste une nette augmentation du financement extérieur contre une diminution drastique du financement intérieur.
Il est à noter qu’à la fin des projets de Diafarabé et de la construction du siège, les nouvelles actions proposées n’ont pas reçu de dotation sur le budget spécial d’investissement (BSI). Cette situation mérite une plus grande attention des pouvoirs publics, dans un contexte de budget en mode programme, où les résultats sont appréciés à l’aune des moyens mis à disposition, a rappellé le ministre Koné.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.