Le
chef de l’Etat préside le Conseil supérieur de l’agriculture à Koulouba
L’agriculture demeure le socle de notre économie par sa
contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) et par le nombre de la population
active qu’elle occupe. Elle joue un rôle stratégique et primordial dans
l’atteinte et la consolidation de la sécurité et l’indépendance alimentaires,
la lutte contre la malnutrition, a rappelé le président de la Transition lors
de la 13è session du Conseil supérieur de
l’agriculture.
Le colonel Assimi Goïta a aussi rappelé que le 14 janvier
2022, notre pays a retrouvé sa souveraineté et cette souveraineté doit être
consolidée par nos efforts au quotidien. À cet égard, le coût global prévisionnel
du plan de Campagne agricole harmonisé et consolidé du secteur agricole 2023 se
chiffre à 493,4 milliards de Fcfa contre 456,02 milliards de Fcfa pour la
campagne 2022, soit une hausse de 7,58%.
La contribution des Partenaires techniques et financiers
(PTF) est évaluée à plus de 272 milliards de Fcfa. Faisant allusion aux
sanctions infligées à notre pays, le président de la Transition a fait savoir
que l’histoire récente de notre pays, marquée par l’embargo de la Cedeao, a
permis à notre peuple de démontrer sa grande résilience. «Et bien que notre
pays ne soit pas encore autosuffisant sur le plan alimentaire, je suis
convaincu que notre capacité de production agricole et notre génie permettront
d'y parvenir très rapidement. Pour cela, nous saurons compter sur nous-mêmes,
sur notre engagement et sur notre détermination pour y arriver», a rassuré le
président Goïta.
L’ENGRAIS MINERAL À 14.000 FCFA- Cette session du Conseil supérieur de l’agriculture a été l’occasion pour le président de la Transition de faire des recommandations allant dans le sens du développement de l’agriculture, notamment la mobilisation des moyens financiers nécessaires pour l’opérationnalisation du programme spécial de promotion de certaines productions céréalières (riz, maïs, blé, pomme de terre) en vue de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur; la poursuite cette année de subventions en faveur des producteurs de céréales et de coton, des éleveurs et des pisciculteurs pour améliorer leurs rendements, leurs productivités et leurs productions.
Le président Goïta a aussi décidé de faire prendre en charge par l’état, les crédits intrants des producteurs de coton sur les superficies de coton perdues, suite à l’attaque des jassides et les inondations au titre de la campagne 2022/2023, pour un montant de 9,9 milliards de Fcfa ; de fixer le prix subventionné de l’engrais minéral à 14.000 Fcfa par sac de 50 kg et celui de l’engrais organique à 3000 Fcfa par sac de 50 kg. Sans oublier de fixer le prix d’achat de base du coton graine (1er choix) au producteur à 295 Fcfa par kg ; de maintenir l’affectation de 10% de la production de graine de coton aux huileries agréées pour l’alimentation du bétail et des bœufs de labour.
À cet effet, le président de la Transition a invité les ministères concernés et la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) à proposer un nouveau mode opératoire plus simple de gestion dans les meilleurs délais pour la satisfaction de l’ensemble des acteurs.
Anne Marie KEITA
Les différents acteurs du secteur du coton échangent sur les préoccupations liées à la fibre végétale. La filière subit de plein fouet les effets des changements climatiques et l’invasion des jassides.
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
L’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), en collaboration avec la Primature, tient du 4 au 8 septembre un séminaire de haut niveau à l’intention des cadres du cabinet du Premier ministre, de la Direction administrative et financière de l.
Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
Cette rencontre de deux jours devrait déboucher sur des propositions dont la mise en œuvre va permettre au marché régional de jouer pleinement son rôle dans la promotion des échanges commerciaux de produits agro-sylvo-pastoraux et dans la gestion de la sécurité alimentaire des populations.