Malgré l’extrême sensibilité de la conjoncture économique et financière, la Banque de développement du Mali (BDM-SA), à force de résilience et d’anticipation par une gouvernance remarquable, a pu préserver ses positions de banque leader au plan national et de tête de peloton dans l’espace Uemoa. Cette performance se traduit par un total bilan de 2.542,348 milliards Fcfa. Le total des emplois se chiffre à 2.262,320 milliards Fcfa, contre 2.249,543 milliards Fcfa pour les ressources. Et le produit net bancaire s’élève à plus 107 milliards de Fcfa.
Cette information ressort de la 88è session du conseil d’administration de la Banque, tenue hier dans ses locaux sous la présidence de l’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du conseil. Cette session, animée en visioconférence avec les administrateurs des banques partenaires notamment ceux de la Bank of Africa–BMCE group du Maroc, a enregistré la présence du nouveau directeur général de la BDM-SA, Oumar Koné et des représentants d’autres banques partenaires.
Au cours des travaux, les administrateurs ont examiné successivement le compte rendu des comités spécialisés, l’arrêté des comptes spéciaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024. Ils ont aussi fait le point de l’exécution des budgets d’exploitation et d’investissement et examiné les rapports de gestion et des comptes consolidés du Groupe, ainsi que les rapports des commissaires aux comptes et autres sujets majeurs.
L’occasion pour le président du conseil d’administration de la BDM-SA d’informer les administrateurs des points spécifiques majeurs soulignés lors de la 87è session tenue à Abidjan. Il s’agit, entre autres, du suivi permanent du Plan à moyen terme (PMT) et de la poursuite de la filialisation, du projet de construction du nouveau siège de la BDM-SA. Ahmed Mohamed Ag Hamani a invité les administrateurs à réfléchir sur des défis nouveaux qui ne manqueront pas d’impacter l’évolution de l’institution, avant d’adresser au nom des administrateurs ses vives félicitations au nouveau directeur général pour sa nomination à la tête de cette grande institution financière.
S’adressant à ce dernier, il lui a rappelé les objectifs pour l’atteinte des ambitions de l’institution. «Malgré les défis, vous êtes désormais à la tête d’une banque solide, avec une ambition nationale, sous régionale et même internationale. Elle en a les compétences, les moyens financiers, les ressources humaines et le soutien sans faille des partenaires et de l’État. Votre challenge premier sera de remobiliser toutes les énergies vers l’atteinte des ambitions», a déclaré Ahmed Mohamed Ag Hamani.
Et de saluer l’accompagnement constructif des partenaires, notamment la BOA-Group BMCE, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ainsi que les autres actionnaires, dont l’État malien. Il a invité les autorités de tutelle à redoubler d’attention en faveur de la BDM-SA, afin de permettre le déroulement harmonieux du PMT, garant de l’avenir de cette banque.
Anne Marie KEITA
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck, a présidé hier dans ses locaux la 2e session du Comité national de pilotage du Projet de formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (Fier II).
Cette situation s’explique, notamment par la forte demande, le déboisement et les coûts des transports de cette précieuse matière fortement consommée dans notre pays.
Sur ce montant prévu pour la mise en œuvre du Plan national de réponses (PNR), 11,700 milliards de Fcfa seront financés par le budget de l’État et 400 millions de Fcfa au titre de la contribution de l’Uemoa.
Un atelier de consultation technique sur les recherches et études sur les règlementations et outils pour atténuer les risques sécuritaires liés au climat dans les régions transfrontalières du Liptako-Gourma s’est tenu, hier dans un hôtel de la place..
Les deux parties ont signé une convention permettant à la Compagnie malienne pour le développement des textiles d’acheter le coton auprès des producteurs, de l’égrener dans ses usines et de l’acheminer vers les ports pour sa commercialisation sur les marchés internationaux.
Étroitesse des voies, chaussées dégradées, absence de trottoirs, de marquages au sol ou de feux de signalisation par endroits, incivilités et indiscipline, circuler dans la capitale est tout sauf une sinécure. La situation est pire pendant les heures de pointe.
