
Les administrateurs analysent le rapport annuel de performance 2024 et le projet annuel de performance 2025
L’Office de développement rural de Sélingué prévoit pour la campagne agricole 2025, une production de 88.997,5 tonnes de céréales, soit une augmentation de 2,13% par rapport à la campagne agricole 2024 qui était de 87.145,25 tonnes. Cette augmentation sera soutenue par la poursuite de la diffusion de la technologie du Système de riziculture intensive (SRI), l’intensification de la culture du maïs hybride, l’organisation des acteurs de la filière maïs et la subvention des intrants agricoles.
C’est le principal enseignement que l’on retient de la 30e session du conseil d’administration de l’ODRS, tenue jeudi dernier à Sélingué, sous la direction du conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré. Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné le procès-verbal et les recommandations issues de la précédente session. Ils ont analysé le rapport annuel de performance 2024 et le projet annuel de performance 2025.
À l’ouverture des travaux, le président de séance a souligné que la campagne agricole 2024 a été marquée par un démarrage difficile des activités pluviométriques qui se sont améliorées à partir de la 3e décade du mois de juin, une situation phytosanitaire calme et alimentaire normale suite à la mise en œuvre des activités de la campagne de contre-saison sur l’ensemble des périmètres.
Amadou Cheik Traoré dira que malgré ces difficultés, l’ODRS a enregistré des résultats satisfaisants. En effet, selon lui, la production céréalière de l’Office au titre de la campagne 2024 est de 73.385,16 tonnes contre 71.403,29 tonnes en 2023, soit une augmentation de 2,68 %. Quant au riz (tous systèmes confondus), la production est de 28.738,79 tonnes. En outre, 30.845 plants, toutes espèces confondues, ont été produits sur une prévision de 35.563 plants, soit un taux de réalisation de 86,73% contre 29.876 plants en 2023.
Pour la maintenance des infrastructures, les entretiens ont porté sur 57.706 mètres linéaires du réseau d’irrigation primaire et secondaire et 70.711 mètres linéaires du réseau de drainage primaire et secondaire. Concernant la mise en œuvre du Programme national du système de riziculture intensive (PN-SRI), 1.180,3 ha de superficies ont été exploitées sur une prévision de 1.397,5 ha soit un taux de réalisation de 84, 46% au titre de la campagne d’hivernage 2024. S’y ajoute la formation de 15 agents en techniques d’évaluation de production d’échantillonnage et de placement des carrés de rendement, de 6 agents en techniques de classement, d’archivage et de traitement du courrier et de 5 autres en techniques de protection et de gestion de l’environnement.
Amadou Cheick Traoré a affirmé que dans le cadre de l’exécution des programmes collaboratifs, les appuis des partenaires ont permis de diversifier les interventions de l’Office et de former 40 agents et 250 producteurs dont 48 femmes sur les techniques du système de riziculture intensive et sur les pratiques de riziculture résiliente au changement climatique (SRI-PRRC).
Il a évoqué les difficultés liées au retard dans la réalisation des activités prévues dans le cadre du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire par le développement des cultures irriguées (Presa-Dci), suite aux différentes suspensions du projet, et les l’inondations dans les périmètres de Sélingué et de Maninkoura entrainant la perte de superficies.
Dans les perspectives, le directeur général a annoncé la poursuite de la subvention des intrants agricoles par l’État, l’amélioration de l’irrigation et du drainage aussi bien à Sélingué qu’à Maninkoura suite à l’exécution des travaux d’entretien courant. Il faut aussi revaloriser et diversifier les cultures pour améliorer les revenus, encourager la production de la pomme de terre et augmenter la production de plants pour l’environnement et prendre en compte les infrastructures endommagées au niveau de Sélingué et de Manikoura et suivre le seuil de Kourouba qui a beaucoup souffert pendant l’hivernage.
Lanciné Doumbia a conclu en disant que le rôle de l’Office est de contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires et nutritionnels de la population, au développement économique et social, à l’autosuffisance alimentaire ainsi qu’à la réduction de la pauvreté.
Rappelons que l’ODRS est un établissement public à caractère administratif. Elle exécute ses missions à travers la mise en œuvre d’activités planifiées dans le cadre d’un contrat-plan triennal et tripartite entre l’État, les exploitants agricoles et l’ODRS.
Anne Marie KEITA
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