grand diamètre et deux puits de forage avec dispositifs solaires, un réseau de distribution d’eau avec un bassin central et six bassins secondaires permettant un débit de 10 m³/h, ce sont, entre autres, réalisations faites par la Société nationale de tabac et allumettes du Mali (Sonatam) au profit des femmes de Magnambougou, un village de la Commune de Dio Gare dans le Cercle de Kati.
La valeur des réalisations est estimée à 20,816 millions de Fcfa
Ce périmètre qui permettra aux bénéficiaires de faire du maraîchage a été inauguré, hier, par le directeur général de la Sonatam, Issouf Traoré, en présence du maire de la Commune de Dio Gare, Daouda Kané et du chef du village de Magnambougou-Dio Gare, Mamadou Kané. D’une valeur de 20,816 millions de Fcfa, l’ouvrage offre une meilleure accessibilité à l’eau pour l’irrigation, améliorant ainsi le rendement agricole et les revenus. Aussi, vise-t-il à moderniser les infrastructures productives tout en favorisant l’autonomie économique des populations rurales.
«C’est un investissement majeur pour l’autonomisation des femmes», a témoigné le maire de Dio Gare, indiquant que ce périmètre maraîcher permettra d’améliorer l’accès à l’eau potable en générant des activités économiques durables pour les femmes de Magnambougou-Dio Gare. Daouda Kané a exprimé sa gratitude à la Sonatam pour sa contribution en faveur du bien-être de sa population.
La représentante des femmes bénéficiaires, Fatoumata Diarra, a salué la Société pour ce geste qui va leur permettre de ne plus puiser de l’eau. «Nous sommes 26 femmes à travailler dans ce périmètre. Nous produisons de la pomme de terre, des oignons, des céleris, etc. Tous ces légumes bio nous permettent de faire des revenus», a-t-elle fait savoir, tout en promettant au donateur de prendre soin de ces investissements pour l’intérêt de la commune.
Le directeur général de la Sonatam s’est dit heureux de voir les légumes produits par les femmes. Selon Issouf Traoré, ce périmètre maraîcher permettra d’améliorer la production maraîchère dans le but d’améliorer le revenu des populations bénéficiaires en garantissant une gestion durable des ressources en eau. « Depuis 3 ans, nous travaillons avec le maire de Dio et nous avons investi plus d’une vingtaine de millions de Fcfa en réhabilitant un forage à grand diamètre. Nous avons ajouté deux forages alimentés par l’énergie solaire et clôturé le périmètre», a-t-il déclaré.
Issouf Traoré a signalé que la construction de cette infrastructure entre dans le cadre des festivités des 60 ans de la Sonatam. Il a aussi précisé que l’entreprise a investi plus de 335 millions de Fcfa ces dernières années dans des actions sociales incluant la construction de plus de 25 systèmes d’adduction d’eau, le soutien à l’éducation et à la santé et des initiatives de reboisement et de solidarité.
Il a réaffirmé l’engagement sociétal de la Sonatam en faveur des communautés rurales. Il faut rappeler qu’à la faveur de la commémoration de son 60è anniversaire, la Sonatam célèbre une coopération historique et un ancrage solide dans l’économie nationale, en œuvrant pour l’innovation et la satisfaction de ses partenaires et clients.
Fatoumata Mory SIDIBE
L’étudiante accepta de rendre service à une autostoppeuse en la transportant sur sa moto pour raccourcir son chemin..
Le budget prévisionnel 2025 de l’Office national de la recherche pétrolière (ONRP) est évalué à environ 1,196 milliard de Fcfa contre 937,010 millions de Fcfa en 2024, soit une hausse de 27,66%..
Le deuxième prix dans la catégorie presse en ligne a été remporté par Maimouna Sow de L’Essor pour son œuvre : «Internet : les audacieuses qui transgressent les codes».
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.
Une étude faite en 2016 par le Projet justice prévisionnelle et réconciliation (Juprec) démontre que 65% des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène. Ce qui donne un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sens.
