
La rencontre s’est tenue sous le thème : «Ensemble, engageons-nous pour relever les défis d’une paix inclusive et durable au Mali».
Les femmes jouent un rôle important dans la promotion de la paix et de la réconciliation dans notre pays
La
cérémonie d’ouverture était co-présidée par le ministre en charge de la
Réconciliation le colonel-major, Ismaël Wagué, et sa collègue de la Promotion de
la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga. C’était en
présence de la conseillère technique genre du ministère de la Réconciliation,
de la Paix et de la Cohésion nationale,
le lieutenant-colonel Fatimata Bintou Sangaré, de la chargée de mission
au niveau de la Primature, Mme Diallo Kama Sakiliba, et de nombreuses
représentantes d’organisations féminines.
Cette activité, qui rentre dans le
cadre de la célébration de la Semaine nationale de la réconciliation, a offert
une opportunité d’échanges sur des questions de paix et de réconciliation
nationale dans un pays qui a plus que jamais besoin de retrouver définitivement
la paix. La quête de paix et du vivre ensemble est donc essentielle pour les
femmes et les enfants qui représentent des maillons essentiels de l’équilibre
et de la stabilité de la famille, de la communauté et du pays tout entier.
à
l’entame de ses propos, la ministre en charge de la Promotion de la Femme a
rappelé que la vision première des autorités de notre pays, particulièrement du
président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, demeure la prise en compte
de la dimension genre dans les efforts de paix et de réconciliation nationale.
Cela conformément à l’esprit de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations
unies qui lance un appel à l’inclusion effective de la femme dans la prévention
et la gestion des conflits.
Et d’ajouter que «la paix est un droit fondamental
de la troisième génération des droits humains, une valeur et une condition
nécessaire pour la réalisation de l’objectif 16 (paix, justice et institutions
efficaces) des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 qui prônent
la vie dans la paix et la prospérité de tous les êtres humains». Selon Mme
Coulibaly Mariam Maïga, le thème de la Semaine est évocateur et parfaitement en
phase avec les réalités du moment. Et de rappeler également que depuis une
dizaine d’années, notre pays est plongé dans une crise sécuritaire sans
précédent.
Malheureusement, expliquera-t-elle, ce sont
les couches les plus vulnérables notamment les enfants et les femmes qui paient
le lourd tribut à cette crise qui n’a que trop duré. D’où, cette journée de
réflexion pour l’implication quantitative et qualitative des femmes dans le
processus de paix et de réconciliation nationale. Enfin, la ministre Maïga a
témoigné de sa gratitude à son collègue Ismaël Wagué pour son implication
personnelle en faveur de la cause de la femme.
De
son côté, le ministre Wagué a expliqué que cette journée vise à impliquer les
femmes dans le processus de paix et de cohésion nationale. Pour lui, les femmes
jouent un rôle important dans la restauration de la paix et le vivre ensemble,
d’où la volonté des autorités de la Transition à les accompagner dans cette
dynamique.
Le lieutenant-colonel Fatimata Bintou Sangaré indiquera que les femmes sont actrices du processus de paix. Pour elle, la journée est l’occasion de réfléchir sur les voies et moyens d’amélioration de leur participation dans la réconciliation et la cohésion sociale. Et de poursuivre que de la 1ère à cette 2è édition, les femmes ont fait la preuve par les résultats dans la résolution des conflits dans notre pays.
Amsatou Oumou TRAORE
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