
Les coiffeuses espèrent que les clients viendront dans les jours à venir
Pour s’en convaincre, notre équipe de reportage a fait le tour de quelques salons de coiffure. Le constat est sans appel, les clientes se comptent sur les doigts d’une main. Awa Fofana, propriétaire d’un salon de coiffure au Grand marché de Bamako, reconnaît qu’il y a moins d’affluence. Mais garde un mince espoir de voir certaines clientes débarquer à la dernière minute.
Aminata Diarra, gérante du salon «Balemaya coiffure», sis à Kalabancoura, a le même souci. Elle explique que la crainte d’Allah surtout pendant le Ramadan pousse beaucoup de femmes à rejeter les mèches et à tresser leurs cheveux naturels à 1.000 ou 2.000 Fcfa. Alors que les perruques coûtent entre 7.500 à 15.000 Fcfa.
Kadidia Ouattara, maquilleuse au niveau des Halles de Bamako, fait aussi de la pédicure manucure et pose les faux cils. Elle explique n’avoir jamais vécu en 17 ans d’exercice un tel manque d’affluence. Ses services sont payés à 1.000 ou 2.000 Fcfa. À côté d’elle se trouve une autre tresseuse, qui tire son épingle du jeu avec les perruques cédées entre 7.500 à 20.000 Fcfa. Pour les mèches brésiliennes, les prix oscillent entre 50.000 à 300.000 Fcfa.
Ce n’est pas le cas d’Alassane Sidibé. Celui qui tatoue les femmes avec le henné traditionnel et moderne à Daoudabougou se dit également préoccupé. Mais il explique que certaines clientes ont pris rendez-vous pour samedi prochain.
Amsatou Oumou TRAORE
À l’orée de la fête de Ramadan, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a offert 800 kits dont 500 kits alimentaires pour les femmes vulnérables et 300 kits de fête pour les enfants..
Ces deux denrées sont fortement consommées pendant le mois béni. Toute chose qui explique l’augmentation de leur prix sur le marché. Notre équipe en a fait le constat dans quelques marchés de la capitale.
Considérée comme une icône de la culture malienne, Assitan Tangara est une artiste pluridisciplinaire parce que conteuse, metteuse en scène et comédienne..
Servir d’exemple aux autres, repousser ses limites et s’élever toujours plus haut dans l’estime et la conscience des autres. La secrétaire particulière du secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Minat.
C’est une femme sereine qui semble avoir une emprise sur le monde moderne. Mme Touré Awa Dèdè Keïta, passionnée de science depuis l’enfance, est aujourd’hui ingénieure en informatique qui officie depuis une quinzaine d’années à l’Agence des technologies, de l’information et de la.
Le nouveau siège de l’Institut national de prévoyance sociale est un imposant bâtiment de R+6, conçu selon des standards élevés et avec toutes les commodités. L’infrastructure a coûté un peu plus de 10 milliards de Fcfa.