
C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Salif Tall, en présence de ses collaborateurs, notamment des conseillers techniques du même département dont Jermie Coulibaly et Issa Berthé, ainsi que des leaders des associations de la société civile féminine. L’objectif de la rencontre était d’édifier la société civile féminine sur les textes de la Charte des partis politiques afin qu’elle sert de relais auprès de la population pour expliquer le bien-fondé de la décision.
Rappelons que les réformes politiques et institutionnelles, engagées par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, ont abouti à l’adoption d’une nouvelle Constitution et de nombreux autres textes juridiques. Il a engagé le gouvernement à maintenir cette dynamique et à poursuivre les réformes, notamment celles politiques et institutionnelles. Ce, en vue de consolider la légitimité des institutions de l’État.
C’est dans cet esprit que le gouvernement a initié une série de consultations des différentes couches pour mettre en œuvre les trois principales recommandations des Assises nationales de la Refondation se rapportant aux partis politiques. Il s’agit de la réduction du nombre des partis politiques en appliquant des conditions restrictives et de leur financement, la relecture de la Charte des partis politiques, avec une réaffirmation des conditions du statut de chef de file de l’opposition.
Mais aussi de l’interdiction du nomadisme politique en cours de mandat, etc. Selon le conseiller juridique Issa Berthé, ces décisions ont suscité de nombreux questionnements au sein de la population. D’où cette rencontre pour livrer des explications relatives à la dissolution des partis. «Désormais toute réunion des membres des partis politiques et des organisations à caractère politique est interdite sur le territoire national», a-t-il insisté. Toutefois, il dira que les personnes en exercice dans les institutions politiques et administratives de l’État peuvent poursuivre leur mission, sans pouvoir se réclamer de leur qualité de représentants des partis politiques ou d’organisations à caractère politique.
Quand à Jermie Coulibaly, il a rappelé que la mesure de dissolution des partis politiques et des organisations à caractère politique ne porte pas atteinte ni à la démocratie, ni au multipartisme et ne modifie pas non plus une disposition de la Constitution ayant trait à la démocratie. Et de poursuivre qu’en revanche, la loi n° 2025- 005 du 13 Mai 2025 portant abrogation de la loi n°05-047 du 18 aout 2005 portant Charte des partis politiques et de la loi n°2015-007 du 04 mars 2015 portant Statut de l’opposition, laisse les mains libres au gouvernement pour élaborer une nouvelle loi déterminant les conditions de formation et d’exercice des activités de partis politiques, prenant en compte les recommandations des forces vives de la Nation et des Maliens établis à l’extérieur.
En retour, les femmes ont expliqué avoir été bien édifiées. Elles ont aussi promis de passer l’information dans leurs différents points de rencontre. Toutefois, la société civile féminine a demandé à l’État de rapidement trouver des solutions idoines aux problèmes posés afin que les femmes puissent continuer à exercer leur rôle dans la vie quotidienne de la nation.
Amsatou Oumou TRAORE
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