Des participants à l’ouverture des travaux tenus lundi dernier
L’ouverture des travaux
qui s’est déroulée lundi à la Primature, a été présidée par le chef de cabinet
adjoint du Premier ministre, Mahamadoun Touré. Cette
formation vise à renforcer les compétences des participants dans les domaines
des marchés publics et des délégations de service public.
Pour le directeur
adjoint du cabinet du Premier ministre, la formation du personnel en activité
constitue à la fois un devoir pour l’employeur et un droit pour le personnel.
Mahamadoun Touré a fait remarquer que les marchés publics et les
délégations de service occupent une part
importante du budget national et de l’économie nationale. Selon lui, il devient
donc impérieux pour les cadres de la haute administration de maitriser tout
le contour de la commande publique.
D’où cette
formation qui, d’après Mahamadoun Touré,
est conforme aux missions de l’ARMDS, notamment en ce qui concerne sa
contribution à l’information et à la formation des acteurs de la commande
publique, au développement du cadre
professionnel et à l’évaluation des performances des acteurs du système
de passation, d’exécution et de contrôle
des marchés publics et des délégations de services public.
À cet effet,
l’Autorité élabore et met en œuvre les programmes de formation et de sensibilisation des acteurs de la commande
publique sur la règlementation des marchés publics et des délégations de
service public en vue de renforcer leur capacité.
Le président de l’ARMDS a indiqué que
l’objectif de ce séminaire est une formation de haut niveau de par la
composition et l’expertise des participants et un lieu de donner et de recevoir
sur des questions relatives à la commande publique dans notre chère patrie le
Mali. Alassane Ba a fait savoir que dans notre pays, la commande publique
brasse des capitaux très importants et représente en moyenne, plus du quart du
Budget national.
«Ainsi, la formation de l’ensemble des acteurs de la commande
publique, une des missions essentielles de l’ARMDS, prend tout son sens et
demeure une de nos priorités absolues», a-t-il dit, ajoutant que la stratégie
nationale de formation de sa structure qui se décline annuellement en
programmes de formation, a permis de
former à ce jour plus de 5.000 acteurs de la commande publique sur toute
l’étendue du territoire national, comprenant les acteurs de l’administration,
des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile.
Alassane Ba a invité les participants à tirer le maximum de profit de ce
séminaire.
Anne Marie KEITA
Les différents acteurs du secteur du coton échangent sur les préoccupations liées à la fibre végétale. La filière subit de plein fouet les effets des changements climatiques et l’invasion des jassides.
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
A l’issue de la campgne agricole en cours, notre pays prévoit une production de 10,9 millions de tonnes de céréales, soit une augmentation de plus de 6% par rapport à la campagne précédente. L’État compte investir plus de 493 milliards de Fcfa soit une hausse de 7,58% par rapport à l’a.
La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
Cette rencontre de deux jours devrait déboucher sur des propositions dont la mise en œuvre va permettre au marché régional de jouer pleinement son rôle dans la promotion des échanges commerciaux de produits agro-sylvo-pastoraux et dans la gestion de la sécurité alimentaire des populations.