Pour la paix et la stabilité au Mali : L’appel de 26 partis politiques

Ce groupement condamne les hostilités enclenchées par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), encourage l’Armée dans sa mission régalienne et interpelle le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre l’unité, l’intégrité territoriale, la paix et la stabilité dans notre pays

Publié mercredi 20 septembre 2023 à 05:17
Pour la paix et la stabilité au Mali : L’appel de 26 partis politiques

Des présidents et responsables de partis politiques après la signature de «Appel pour la paix et la stabilité du Mali»

 

Lundi dernier au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, 26 partis politiques,  réunis au sein d’une plateforme, ont lancé un «Appel pour la paix et la stabilité du Mali» à travers la signature d’un document. Il s’agit de l’URD, MPM-Maliko ye yèrèko ye, RPM, Sentinelles, Mali Kura, MPSN, FOCJE, FUDEC, Ramat, Barica, FUCP. S’y ajoutent les partis CDS-Mogotiguiya, RDA-Mali, NCA, Adema-PASJ,  ADP-Maliba, ADEPM, la Convergence, APP, EPR, PPP Jamajigi, Amos, DDM, APR, PMTR, Ps-yelen Kura.  

Face à la recrudescence des attaques armées violentes et complexes, intervenues les 7, 8 et 12 septembre derniers, respectivement contre le bateau Tombouctou et des camps militaires dans les Régions de Tombouctou et Gao, ces formations politiques condamnent fermement les attaques meurtrières commises à l’encontre des populations civiles innocentes et des militaires. Selon elles, ces attaques ont suscité de très vives inquiétudes et provoqué outre des morts d’hommes, des déplacements forcés qui pourraient hypothéquer la campagne agricole.  

Convaincue que la réussite de la Transition passe par le rassemblement de toutes les forces politiques et sociales du pays, la Plateforme est soucieuse de la préservation de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Nation avec comme socle le vivre ensemble de toutes les communautés. Ainsi,   elle interpelle le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre l’unité, l’intégrité territoriale, la paix et la stabilité dans  notre  pays. Les partis politiques ont reaffirmé leur rôle dans la construction d’un État de droit, stable, uni et prospère.

S’inquiétant de la proclamation de la reprise des hostilités de façon unilatérale par la CMA en exigeant du gouvernement la restitution des emprises concédées par la Minusma, la plateforme invite au respect de la résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations unies. Toute chose qui explique, selon les signataires, la pression exercée par l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim) et la CMA sur les Régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni et Douentza. Ce blocus fait beaucoup souffrir les habitants de ces localités. Pourtant, les leaders politiques ont fait savoir qu’il n’y a pas d’alternative à la  paix, au dialogue et à la concertation et à la forme républicaine de l’État.

 

REVENIR À LA RAISON- La Plateforme exhorte les partisans de la «déclaration de guerre» à revenir à la raison. Elle a fait remarquer que notre patrie traverse une période très difficile de son existence, avec une avalanche d’attaques tous azimuts contre les civils et les militaires, notamment au Nord et au Centre.


Pour circonscrire cette velléité sécessionniste manifeste de certains groupes armés, les hommes politiques demandent aux Maliens le sursaut national pour soutenir les Forces armées maliennes (FAMa) contre le terrorisme et la criminalité organisée. Indiquant que ces moments difficiles doivent permettre aux Maliens de se transformer et de se rendre plus forts et plus solidaires pour l’avenir.

Pour les 26 partis politiques, l’assaut contre les camps militaires FAMa de Bamba, Gao, Bourem et des tirs d’obus contre des aéroports civils de Tombouctou et de Gao, constituent des actes de terrorisme, d’atteintes graves aux droits humains et à la souveraineté du Mali. Ces attaques, ont-ils rappelé, se sont déroulées  respectivement les 7, 8 et 12 septembre derniers.


Dans la même veine, ils s’indignent de l’indifférence de la communauté internationale et des pays membres de la médiation internationale. «Ils ne font rien pour dissuader leurs auteurs de les commettre, encore moins les condamner», déplore la Plateforme signataire de l’Appel du 18 septembre.  Conformément aux engagements des autorités du pays et aux résolutions et recommandations du Dialogue national inclusif et des Assises nationales de la refondation, ces leaders politiques souscrivent à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.


Cela, dans l’intérêt de toutes les populations maliennes, sans discrimination aucune, ont soutenu les partis qui appellent à la responsabilité de la médiation internationale pour qu’elle oblige tous les mouvements signataires de l’Accord à répondre à la sollicitation du gouvernement pour revenir à la table de négociations. À la classe politique dans son ensemble, les initiateurs de la Plateforme demandent de faire preuve de retenue, de maturité et de patriotisme. Ils félicitent les FAMa pour les succès remportés sur les terroristes.

Namory KOUYATE

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