
C’est ce qui ressort des travaux en cours de la Revue annuelle, un exercice
permettant d’apprécier les avancées enregistrées par les pays membres de
l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Mais aussi de faire le
check-up des lenteurs ou des problèmes qui affectent la transposition et
l’application des réformes communautaires
Une équipe
technique de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(Uemoa) et les points focaux nationaux font le point de l’état de mise en œuvre
des textes, projets et programmes de l’Union en cours au Mali. La 10è Revue
annuelle qui se tient à cet effet a démarré hier à Bamako. La cérémonie
d’ouverture était présidée par le conseiller technique au ministère de
l’Économie et des Finances, Diakaridia Dembélé, en présence du représentant
résident de la Commission de l’Uemoa au Mali, Mamadou Moustapha Barro.
Cette
session technique durera trois jours. Ces résultats seront consignés dans un
mémorandum qui sera soumis à l’examen des ministres et du président de la
Commission de l’Uemoa lors de la revue politique. L’objectif est de donner un
coup d’accélérateur à l’exécution des réformes, politiques, programmes et
projets de l’Uemoa dans notre pays, a expliqué le conseiller technique au
ministère chargé de l’Économie. Diakaridia Dembélé a rappelé que la revue
réalisée l’année dernière a permis de noter des avancées significatives, en
matière de transposition et d’application des réformes communautaires.
Parlant de
l’état de mise en œuvre de ces projets, le représentant du patron de l’hôtel
des Finances a noté un taux moyen de réalisation des réformes estimé à 80,94%.
Il a félicité les experts nationaux pour leur engagement à faire du Mali «un
bon élève» dans l’application des réformes au sein de l’espace communautaire.
Et de dire que cette 10è Revue annuelle est l’occasion de revisiter en profondeur
les réformes et politiques communautaires afin d’identifier la nature précise
des lenteurs ou des problèmes qui affectent leur transposition et leur
exécution. Il s’est dit persuadé que la revue est un exercice important pour
notre pays comme pour l’ensemble des États membres, appelés à être évalués sur
les capacités de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets
de l’Union.
Pour le
représentant résident de la Commission de l’Uemoa, cet exercice s’inscrit dans
le processus d’identification des facteurs pouvant spoliés les fruits des
différents efforts communautaires en vue d’inciter les actions idoines pour une
impulsion politique ciblée au processus d’intégration dans l’espace
communautaire. Selon Mamadou Moustapha Barro, depuis plus d’une décennie, la
Revue annuelle de l’Uemoa est conduite dans les États membres avec chaque année
plus d’enthousiasme et d’engagement mobilisant les administrations nationales
au plus haut niveau et créant une saine émulation au sein des États membres. Il
a rappelé que la revue a été instituée par la Conférence des chefs d’État et de
gouvernement de l’Uemoa pour favoriser et faciliter l’accélération de
l’application des réformes politiques, programmes et projets communautaires au
sein de l’organisation.
Par
ailleurs, le représentant résident de la Commission de l’Uemoa soulignera qu’un
tel engagement mérite d’être salué à sa juste mesure, car il constitue un
marqueur incontestable du succès de l’exercice. «Les résultats obtenus à ce
jour témoignent de sa forte contribution non seulement à l’effectivité de
l’harmonisation des législations nationales, mais aussi à la coordination du
suivi de la mise en œuvre des reformes, politiques, programmes et projets
communautaires», a-t-il dit.
Mamadou Moustapha Barro a précisé que depuis l’institutionnalisation de la rencontre, la Commission et les États membres de l’Union ont enregistré des résultats probants dans le processus d’intégration à travers la mise en œuvre concrète des chantiers. «Cette phase technique témoigne de la volonté des autorités des instances décisionnelles de l’Union du respect des instructions de la Conférence des chefs d’État. Elle participe de la dynamique de consolidation des acquis et du maintien du niveau d’engagement actuel des États membres», a-t-il conclu.
Abdoul Karim COULIBALY
Les documents du gouvernement, à savoir la Vision «Mali Kura ɲɛtaa» qui trace un chemin de développement à l’horizon 2063 et la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable 2024-2033, ont été présentés, hier, aux partenaires techniques et financiers.
Pour un montant de 1,600 milliard de Fcfa, le pont ferroviaire de Kassaro, dans la Région de Kita, sera réhabilité par la société chinoise Covec-Mali. Les travaux dureront 4 mois. Le protocole d’accord pour l’exécution du projet a été signé, hier à l’hôtel des Finances, par la minis.
La Haute autorité de la communication (Hac) a officiellement lancé, hier à son siège, un appel à candidatures portant sur l’établissement et l’exploitation des services privés de communication audiovisuelle (radiodiffusion sonore commerciale et non commerciale par voie hertzienne terrestr.
Les populations sont appelées à adhérer à la nouvelle dynamique enclenchée par la délégation spéciale de la mairie du District pour faire de la capitale une ville coquette où il fait bon vivre.
L’organisation Agra, en partenariat avec la Fondation Mastercard, a lancé, hier dans un hôtel de Bamako, des concertations nationales sur le Programme d’entrepreneuriat des jeunes pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture (Yeffa) au Mali. La cérémonie était présidée par le.
Dans cette interview, le président de la délégation spéciale de la mairie du District de Bamako fait le point des activités en cours concernant l’assainissement de la capitale. Balla Traoré évoque également les perspectives de l’hôtel de ville.