
Le conseil de quartier a donc décidé le
week-end dernier d’organiser un atelier de restitution des activités du
centenaire. C’était en présence du chef de quartier, du coordonnateur de la
commission d’organisation du centenaire, Bagui Diarra, du parrain et la marraine
du centenaire du quartier, respectivement l’ancien ministre et ancien directeur
général des impôts, Dionkè Diarra, et l’ancienne Première dame Mme Traoré
Mintou Doucouré (tous deux natifs de Darsalam).
La
rencontre a débouché sur des recommandations pertinentes qui portent, entre
autres, sur l’éducation, l’élaboration d’un plan de restauration et d’aménagement
du groupe scolaire Gaoussou Dabo, la recherche d’enseignants volontaires pour
le suivi des élèves en difficulté en vue de leur dispenser des cours de
rattrapage.
La
sécurité de l’environnement du Centre de santé communautaire (Cscom) du
quartier, la mise en place d’un comité de veille pour lutter contre l’usage des
stupéfiants et le banditisme, et aussi d’un comité de gestion du dépôt de
transit de Darsalam sont aussi des points de recommandations. En outre, il y a
la mise en place d’un projet de gestion et de transformation des ordures du dépôt
de transit de Darsalam et d’un projet sur le maraîchage urbain pour les femmes
du quartier. L’atelier a recommandé la mise en œuvre d’un programme de
reboisement du flanc de la colline, et la mise en place d’un projet de pavage
de l’ensemble des rues du quartier, ainsi qu’un projet de curage, d’aménagement
et de dallage des caniveaux de Darsalam.
Selon
le coordonnateur de la commission d’organisation du centenaire, la célébration
de ce centenaire avait pour objectif principal d’informer et de mobiliser les
habitants et sympathisants de Darsalam autour des préoccupations du quartier et
offrir les meilleures conditions de réaliser des échanges fraternels sur
l’histoire du quartier et les perspectives de son développement. Bagui Diarra a
également souligné que le besoin de célébrer ce centenaire était de renouer
avec l’histoire du quartier pour y puiser les valeurs sociétales qui ont fondé
la stabilité, la solidarité et la cohésion pour la vie en société des familles
résidentes et environnantes.
Il
rappellera succinctement le besoin de capitaliser ces valeurs sociétales pour
contribuer à améliorer dans le quartier la vie en communauté, qui reste
fragilisée par une insuffisance d’unité d’actions et une faible capacité de
gouvernance, de communication. Mais aussi un dialogue social fondé sur les us
et coutumes quasiment inexistants, bref un tissu social profondément fragile
qui limite les capacités de développement du quartier. Pour Bagui Diarra, il
s’agit aussi de mobiliser l’ensemble des structures de gouvernance du quartier,
familles résidentes, ressortissants et sympathisants du quartier afin de créer
les meilleures conditions de retrouvailles, d’échanges, mais aussi de prise de
décisions pour conforter le vivre ensemble.
À
sa suite, la marraine exprimera toute sa satisfaction. «C’est une fierté pour
moi de voir mon quartier évoluer dans le bon sens, notamment en termes de bonne
gouvernance et de développement», a déclaré l’épouse de l’ancien président par
intérim, Dioncounda Traoré.
Quant
à Dionkè Diarra, il a simplement fait remarquer que la célébration de ce
centenaire a été une occasion pour mobiliser les habitants et ressortissants du
quartier autour des préoccupations communes à Darsalam. «Nous les examinerons
afin d’y apporter des solutions, car nous avons des projets pour le quartier et
nous avons envisagé des plans d’actions pour les exécuter. Nous nous mobiliserons
autour de ces projets parce que nous avons des moyens et des capacités», a dit
l’ancien ministre Dionkè Diarra.
Pour sa part, le chef du quartier a remercié le Tout Puissant qui lui a permis de participer à la célébration des 100 ans de son quartier. Dr Sirabamba Sissoko remerciera aussi les membres de la commission d’organisation du centenaire pour l’effort déployé dans la réussite des activités. Au nom des membres du conseil deu quartier, il a témoigné de sa reconnaissance aux services publics et privés qui officient à Darsalam, mais aussi les familles qui vivent dans le quartier pour leur contribution financière estimée à plus de 10, 2 millions de Fcfa sur lesquels ont été a effectués 7 millions de Fcfa de dépenses pour la célébration du centenaire. Et de dire la nécessité de faire de Darsalam un quartier moderne, solidaire, résilient, mais aussi de promotion de la paix et du développement local pour le bien-être de ses habitants.
Sinè TRAORE
Samedi soir à la veille de la fête de Ramadan, un incendie s’est déclaré au Grand marché de Bamako au moment d’une grande affluence. Dans la «rue chinoise», le feu a consumé six kiosques qui contenaient des chaussures et des accessoires de téléphones..
Avec moins de mariages et d’autres cérémonies festives en ce mois béni pour la communauté musulmane, les salons de coiffure sont quasiment à l’arrêt comme l’a constaté notre équipe de reportage.
Dans la société malienne, la question n’est pas du tout prise à la légère, surtout lorsqu’il s’agit de demander la main d’une fille. De très nombreuses personnes, en effet, qui marchent toujours sur les traces de nos traditions, sont profondément convaincues que chaque individu porte .
La Coordination des jeunes du Mandé (CJM-Mali) a célébré, samedi dernier au Mémorial Modibo Keïta, la 2è édition de la «Nuit du mérite manding» sous le thème : «La cohésion sociale entre les Mandenkas»..
On avait de bonnes raisons de l’admirer dans son combat contre le diabète, de le prendre en sympathie et de lui exprimer notre compassion et notre solidarité..
Le gouverneur de la Région de Kayes, le Général de brigade Moussa Soumaré, a officiellement lancé, vendredi dernier sur l’esplanade du stade Abdoulaye Macoro Sissoko, la foire d’exposition du Festival «Kayi Kunben»..