
L’Essor : Quel regard portez-vous sur la situation
sociopolitique du Mali, un an et demi après les événements du 18 août 2020 ?
Ibrahim Ikassa Maïga : J’ai un regard très optimiste sur la
situation sociopolitique, sécuritaire, la gouvernance mais surtout le renouveau
du Mali, le Mali Kura. Il faut juste rappeler que le peuple malien a décidé, à
la suite de plusieurs péripéties de la crise multidimensionnelle en cours, de
prendre son destin en main en déclenchant un mouvement populaire en juin 2020.
Ce mouvement a abouti à la démission de
l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta (décédé, paix à son âme!) et de son régime,
et à l’avènement d’une nouvelle ère, après l’intervention de militaires
patriotes. Une période de transition s’est ouverte mais a connu des
atermoiements, qui, finalement, ont été écourtés au mois de mai 2021.
Dès lors, un nouveau gouvernement de Transition s’est
installé, s’est attelé à donner corps aux désidérata du peuple malien qui
l’avaient mis dans la rue en 2020. Un plan d’action du gouvernement bâti sur
quatre axes (sécurité, justice, réformes globales et gouvernance), qui
correspondent aux besoins du peuple, a été élaboré.
Dès lors, l’action
gouvernementale a pris allègrement corps, pour justement aller à la reconquête
du réarmement matériel et moral de l’armée, pour lutter plus résolument contre
le terrorisme et l’insécurité. C’est qui est aujourd’hui une réalité, puisqu’il
y a un net recul de ces fléaux qui ont frappé notre nation, avec l’adoption
d’une position offensive par notre armée, aujourd’hui mieux équipée, face aux terroristes.
Mais également, en
termes de justice, de lutte contre la corruption et l’impunité. L’appareil
judiciaire a opéré des réformes et s’est attaqué justement à la racine du mal.
Tous les dossiers de vérification, de contrôle qui avaient mis à nu les différents
scandales auxquels nous avons assisté ces dernières années, font l’objet d’enquêtes
et d’investigations judiciaires.
Des arrestations ont eu lieu, mais aussi l’État
a pu recouvrer certains deniers, sans que cela soit réellement dit au grand
jour. C’est ce qui se passe réellement aujourd’hui. Je pense qu’on assiste
moins à des scandales, parce que tout cela a un effet dissuasif certain.
Également, nous savons que notre crise est multiforme. Nous
savons qu’elle est également d’ordre institutionnel et constitutionnel. Et donc
qu’il faille opérer les réformes globales. Et, cela a été entrepris à travers
les propositions et résolutions faites au cours des Assises nationales de la
refondation (ANR).
Pour la gouvernance électorale, la loi électorale a été relue, et le projet
de loi est actuellement sur la table du Conseil national de Transition (CNT)
pour adoption et la mise en place de l’Organe unique de gestion des élections
qui est attendu depuis une vingtaine d’années sans qu’aucun pouvoir n’ait pu
lui donner corps.
Ensuite, nous savons aussi que dans les domaines constitutionnel,
politique, syndical, social, de la gouvernance administrative, de la réorganisation
territoriale et tout ce qui va avec, il y a des reformes à faire et à
parachever. Le gouvernement s’y attèle.
C’est d’ailleurs, pour avoir toute la légitimité dans ce sens, que les ANR ont été organisées pour poser les questions de reformes à tous les Maliens, dans les communes, cercles, régions, dans la diaspora, le District de Bamako pour se retrouver au niveau national. Et des résolutions, recommandations et conclusions en matière de réformes globales de l’état ont été proposées.
Cela aussi a été fait. Le rapport des organes dédiés à cet effet,
est en cours de finalisation pour être remis au président de la Transition. Une
fois cela fait, le gouvernement s’attèlera avec les autres institutions,
organes, parties prenantes et forces vives à leur mise en œuvre effective.
Dans
le sillage d’ailleurs, les aspects de l’Accord pour la paix et la réconciliation
qui doivent être traités le seront. Ceux qui doivent faire l’objet de relecture
vont l’être dans les formes qui conviennent, mais on ne peut plus garder
l’Accord en l’état.
Il faudrait bien que le document soit revu puis appliqué
autant que possible dans l’intérêt supérieur des Maliens, mais aussi dans le
respect des principes sacro-saints de l’unité et de la souveraineté du Mali, de
l’intégrité du territoire national, du caractère républicain et laïc de l’état.
Je pense qu’il y a plus d’espoir, après six, sept années d’atermoiements autour dudit Accord. La voie
va être trouvée.
Vous avez également remarqué que la gouvernance des affaires
publiques s’est assainie. Il n’y a plus de scandales à la pelle comme par le
passé. Les finances publiques sont mieux
gérées, bien que nous croulons sous le poids des sanctions qui ont commencé
depuis les mois de mai, juin 2021.
Beaucoup de partenaires, depuis cette date,
nous ont coupé toutes les ressources et aucune aide budgétaire n’est faite au
gouvernement. Pourtant, nous parvenons à tenir, pourquoi ? Simplement parce que
nos finances publiques sont encore mieux gérées et qu’on a recentré nos
ressources sur l’essentiel pour pouvoir tenir, malgré ces derniers coups de
boutoir qui nous ont été donnés par nos organisations sous régionales depuis
ces sommets Cédéao-Uemoa tenus le 9 janvier 2022. Nous savons que nous pourrons
mieux tenir encore parce que nous avons vu pire.
Donc, je résume que la situation sociopolitique nationale se
caractérise par des efforts colossaux qui sont faits par les autorités, mais
surtout l’espoir qui renait au niveau du peuple. D’où la forte mobilisation de
nos populations autour des autorités de la Transition que vous avez observée le
vendredi 14 janvier 2022 sur l’ensemble du territoire national et de la
diaspora.
Ce n’est d’ailleurs pas que nos compatriotes, mais ce sont les
peuples africains, dans les pays africains ou à l’extérieur qui se sont mobilisés
comme un seul Homme pour dire ce que ce régime de transition est en train de
faire donne l’espoir pas qu’aux Maliens, pas qu’au Mali mais à toute l’Afrique
et à tous les Africains, et à tous les peuples du monde épris de paix et de
justice. C’est cela, cette lueur d’espoir que je note sur cette situation.
L’Essor : Les Assises nationales de la refondation viennent
de se tenir dans notre pays. Quelle synthèse faites-vous de l’organisation de
cette importante rencontre ?
Ibrahim Ikassa Maïga : Les Assises ont été la résultante
d’une demande forte de notre population. Nous savons que, depuis fort
longtemps, des réformes ont été tentées par les différents pouvoirs successifs
sans pouvoir y parvenir.
D’ailleurs, en matière constitutionnelle, depuis sous
le président Alpha Oumar Konaré en 2001, une révision constitutionnelle a été
tentée. Mais le projet a été abandonné en cours de chemin. Sous le président
Amadou Toumani Touré, de même, en 2011-2012, il y avait un projet de révision
constitutionnelle qui a été écourté par un coup de force.
Le président Ibrahim
Boubacar Keïta a tenté, à partir de 2017, par trois fois, une réforme
constitutionnelle sans y parvenir. Entre
temps, tous les Maliens, les acteurs politiques et même la Cédéao étaient
d’accord d’opérer des reformes électorales avant d’entreprendre toute autre élection.
Parce que les élections de 2013 avaient fait l’objet de contestations plus ou
moins timides, mais celles de 2018 ont donné lieu à une crise post-électorale
ouverte plus ou moins violente. Ce qui a convaincu tout le monde qu’il faille
opérer ces réformes. Nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait pas de
volonté ou de courage politique de les opérer. Les autorités de la Transition
ont ce courage et cette volonté politique.
C’est pour cela que la loi électorale a été relue et est en
cours d’adoption afin de créer un Organe unique de gestion des élections, pour
une gouvernance électorale plus saine au Mali. Mais également la charte des
partis politiques, la loi organique sur la Cour constitutionnelle, sur le mode
de désignation des députés et peut-être
des sénateurs si la nouvelle Constitution décide de les introduire, la réorganisation
territoriale, etc. doivent faire l’objet de réformes subséquentes.
S’y ajoutent
les réformes des systèmes éducatif, sanitaire, fiscal, des réformes liées à la
gouvernance, à la justice, sans oublier les questions de décentralisation, la répartition
des ressources entre l’état central et les collectivités, une meilleure gestion
de ces collectivités. Et tout cela a été passé en revue, de bout en bout, lors
des ANR.
Donc, les Assises ont eu justement cet avantage que les Maliens ont eu
l’opportunité de discuter librement et sainement de leurs attentes et des
propositions en termes de solutions à opérer. Je pense que le rapport, qui fait
la liste de toutes ces réformes nouvelles à faire, est suffisamment éloquent de
ce point de vue pour exprimer ces résolutions.
Je crois que beaucoup de pays africains déjà veulent imiter le Mali. Pour dire que cette rencontre a été l’occasion d’une catharsis entre les citoyens, surtout d’un pays en crise. Je pense que ça peut apaiser, puisque la parole a été donnée à chacun pour s’exprimer sur les problèmes. Chacun s’est senti important, concerné et impliqué dans la chose nationale.
L’Essor : Les conclusions des ANR, selon vous, épousent-elles
le concept de la refondation et l’idéal d’une gouvernance de rupture ?
Ibrahim Ikassa Maïga : Absolument. Tel que présenté, c’est cela la Refondation : repenser un nouveau système étatique dans tous ses compartiments, une nouvelle vision de société, un nouveau citoyen.
Des questions constitutionnelles à celles de décentralisation
et réorganisation territoriale, en passant par des sujets de citoyenneté,
institutionnels, de gouvernance, électoral, etc., sans occulter les questions sécuritaires,
de justice, de défense en n’oubliant pas les services sociaux de base comme l’éducation,
la santé, les infrastructures, l’exploitation des ressources minières, tout
cela a été passé en revue pour qu’un
nouvel État soit pensé, et que cela soit mis en œuvre progressivement.
Donc,
les ANR ont été l’occasion de dessiner
les contours de la nouvelle architecture de l’État malien refondé. C’est cela
le sens des Assises. Elles nous ont permis d’être rassurés sur notre nouvelle
vision du Mali Kura. Aujourd’hui, nous pouvons visualiser ce Mali Kura, le
projeter, puisque d’un rêve c’est devenu un projet.
Il suffit juste d’aller à
la réalisation effective de ce projet. C’est cela le Mali du renouveau et je
pense que les ANR ont été la volonté politique des hautes autorités, sous le
leadership du président de la Transition et du Premier ministre, de donner
corps à cela, de montrer la voie que le peuple malien a acceptée allégrement
d’emprunter pour nous sortir définitivement de cette situation entretenue de déliquescence
de l’État.
L’Essor : Quelle garantie pouvez-vous donner à nos
compatriotes quant à la mise en oeuvre des recommandations ?
Ibrahim Ikassa Maïga : Je pense que ce sont des annonces fortes et des assurances qui ont été données. Les hautes autorités ne se sont pas limitées à dire qu’elles s’engagent à la mise en œuvre. Elles ont voulu que chaque compartiment du Mali, chaque force vive s’engage sur le caractère exécutoire des résolutions issues des ANR.
Parce que c’est ce qui a été débattu et retenu
lors de la Table-ronde tenue en fin septembre 2021 sur le format des Assises.
Il est dit clairement que les résolutions auront un caractère exécutoire. Ce
caractère exécutoire répond à une triple nécessité.
Primo, la nécessité de
l’engagement des autorités actuelles à mettre en œuvre, pour leur part, ce qui
sera issu des ANR. Deuxio, c’est un gage de confiance donné à tous les Maliens
pour dire que cette fois-ci ils ne viendront pas débattre pour rien. Donc, les
Maliens se sont impliqués de très bonne foi et sont allés chercher au fond
d’eux les meilleures solutions à mettre en pratique. Enfin, c’est de dire que
personne d’autre aujourd’hui ou demain ne changerait le projet commun des
Maliens contre rien.
Donc, les nouvelles autorités ou décideurs qui viendront ne changeront la volonté commune des Maliens que pour adopter quelque chose de meilleur; mais, pas pour la remettre en cause, comme bon leur semble. Ce caractère exécutoire donne confiance pour dire que ce qui a été arrêté va être mis en œuvre.
L’Essor : Quelles sont les principales actions entreprises
par votre département dans l’édification du nouveau Mali dont les contours ont été
définis par les autorités de la Transition?
Ibrahim Ikassa Maïga : Le projet du Mali Kura est déjà en
cours d’élaboration. Il y a eu déjà le renouveau au niveau des Forces de défense
et de sécurité que le ministre de la Défense, sous le leadership du président
de la Transition, a entrepris de mettre en œuvre.
Nos Forces de défense et de sécurité,
aujourd’hui, sont rééquipées, mieux considérées, traitées, bien entretenues et
mieux renseignées. Elles opèrent plus
efficacement sur le territoire national. Les résultats pharaoniques qu’elles
ont pu engranger, en un rien de temps, démontrent à suffisance ce renouveau. Il
y a déjà, de ce point de vue, le Mali Kura qui est en marche.
Concernant la justice, il y a une lutte implacable contre la
corruption qui est systématique, mais également contre l’impunité, puisqu’il y
avait des dossiers de tueries de juillet 2020 qui dormaient encore dans les
tiroirs qui ont été sortis et sont en cours de traitement.
Oui, des dossiers de
corruption sont également en cours de gestion au niveau de la justice. Mais, il
y a aussi le front social qui a été apaisé. En mai et juin 2021, il y avait une
menace de grève illimitée de la plus grande centrale syndicale du Mali. Cela a été
étouffé et il y a eu un renouveau dans la gestion des préavis de grève. Il y a
une gestion proactive des affaires publiques aujourd’hui et cela se ressent
dans tous les domaines.
Nous traversons des périodes difficiles empreintes de hausse
des prix des denrées de première nécessité. Notez que cette hausse des prix
n’est pas qu’au Mali et dans la sous-région, et date d’aujourd’hui. C’est en Afrique et dans le
reste du monde. Malgré la situation de difficultés particulières que le Mali
traverse, notre gouvernement arrive à gérer, de façon plus proactive, ces
questions de hausse de prix.
J’ai également parlé de la nouvelle loi électorale qui
institue un Organe unique de gestion des élections qu’on a appelé Autorité indépendante
de gestion des élections (Aige), qui a pris corps et dont les membres vont être
sélectionnés parmi les plus compétents et les plus experts. Ils seront indépendants
et autonomes pour gérer désormais le processus électoral sans interférence des
autorités politiques, administratives ou autres. C’est du Mali Kura.
Nous avons aussi des reformes qui se profilent dans tous les
autres domaines telles que les ANR l’ont démontré. Je crois que le nouveau Mali
va être bâti sur ces fondements. Le nouveau Mali a déjà débuté avec une
nouvelle citoyenneté respectueuse désormais de notre hymne national, de notre
drapeau, et jalouse de notre souveraineté et de notre indépendance.
Il y a du renouveau dans la diplomatie malienne aujourd’hui
qui va à l’offensive, en soutien aux actions militaires et politiques.
Aujourd’hui, le Mali peut relever sa tête dans le concert des nations. Vous
avez vu le discours historique que le Premier ministre, au nom du président de
la Transition, a prononcé à la tribune des Nations unies. Oui, ça c’est du
renouveau, le Mali Kura est déjà en marche peut-être pas très perceptible mais ça
l’est déjà sur beaucoup de points. Je pense que le Mali est devenu une école
pour beaucoup d’autres pays aujourd’hui.
Voyez toute la mobilisation, toute
cette solidarité africaine qui s’exprime à l’endroit du Mali, en Afrique et
dans le reste du monde. Vous avez vu les regroupements et rassemblements qui se
sont tenus à travers le monde, le samedi 22 janvier dernier. Oui, ça c’est du
Mali Kura, ce n’est peut-être pas perceptible mais sachez que c’est l’Histoire
avec grand H qui est en train de s’écrire aujourd’hui et c’est ça le changement
qui s’est amorcé.
L’Essor : Les groupe armés signataires semblent montrer une
certaine impatience quant à la mise en œuvre de l’accord. Où en est-on avec la
mise en œuvre de l’accord ?
Ibrahim Ikassa Maïga : Je crois que nos frères et sœurs des
groupes armés cherchent à s’acclimater à la nouvelle cadence imprimée par les
nouvelles autorités de Transition. C’est vrai que pendant 10 ans, ils ont été
habitués à une certaine gestion de l’état. Nous sommes juste revenus aux
fondamentaux. C’est l’Accord simplement qu’il faut questionner pour trouver les
réponses, parce qu’on est allé, très souvent, chercher des réponses à l’Accord
en dehors de l’Accord. C’est ce qui a été pratiqué jusque-là, alors que le
gouvernement actuel a décidé de trouver les réponses dans l’Accord, dans le
respect des intérêts supérieurs de la nation.
Quand on dit que c’est un Accord
inter-maliens et que ce sont les Maliens entre eux qui devraient trouver les réponses
aux problèmes de mise en œuvre, ce n’est que l’évidence. Alors qu’avant, il y
avait des interférences qui ne disent pas leurs noms et qui brouillaient les
pistes de solutions à trouver entre Maliens. Aujourd’hui, cela a cessé. Je
crois que les réponses vont être trouvées à ce qui bloque, sous le leadership
du ministre chargé de l’Accord.
Il s’agit notamment du processus de désarmement,
démobilisation et réinsertion (DDR) qui est un préalable de par la signature de
l’Accord même, mais qui n’est pas effectif. Dans les six premiers mois de la signature du texte, on devrait finir
avec le processus de DDR. Il sera fait dans les mois à venir, le temps de gérer
un certain nombre d’aspects.
Ensuite, pour tout ce qui est des questions de développement, on a dit en fait qu’il s’agit des questions de gouvernance qui ne concernent pas que les régions au nord, mais l’ensemble du Mali. Cette question concerne tous les aspects de la gestion des affaires publiques.
Il suffit de remettre
l’ordre dans cette gouvernance pour que tout parte sur de bonnes bases. Pour
que les problèmes de développement, de services sociaux de base, de développement
des infrastructures, d’exploitation de ressources et autres questions
institutionnelles et administratives trouvent des réponses. Cela aussi est en
cours.
Donc, je crois que les organes de gestion de l’Accord sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions. Mais des solutions maliennes, entre Maliens pour passer outre cette crise malienne.
On a mis fin aux interférences et cela a déboussolé plus d’un, pourtant c’est cela qu’il faut faire. La lutte pour le Mali Kura est un chemin semé d’embûches, mais avec une vision déterminée et résolue, nous arriverons à en jeter les bases solides.
Propos recueillis par
Massa SIDIBÉ
Massa SIDIBE
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