
La vie d’ici bas ne tient qu’à un fil,
dit-on. D’où l’autre assertion, selon laquelle «toute mort est
pénible. Mais certaines le sont plus». La plupart des croyants oublient que la mort peu frapper
à tout moment. Malheureusement, il y aura toujours des morts bizarres sur cette
terre. Ceci n’est pas un prêche.
Mais juste pour commencer une
histoire qui prouve à suffisance que «L’homme ne sait jamais sa vie
finira sur terre», a-t-on coutume de dire. C’est une mort subite qui a
endeuillé, il y a quelques jours, une famille d’un secteur de Djicoroni-Para,
en Commune IV du District de Bamako. Un sexagénaire au centre des faits est
tragiquement mort dans un feu qui a prit sa maison.
La victime a laissé sa vie à un moment, où il
s’y attendait le moins. Alpha (nom d’emprunt), est un vieux retraité
résidant dans un secteur au bord du fleuve de ce quartier populeux de la
Commune IV. Son secteur, de part son positionnement géographique, grouille de
moustiques dès que le soleil se couche
pour laisser place à la clarté lunaire.
Un fait explique cela, le vieil homme a sa résidence à quelques enjambées d’une
berge du fleuve Niger qui longe ce secteur. Hormis ce fait, la saison pluvieuse
est connue de tous pour être une période où l’on assiste à une recrudescence
des cas de paludisme dus aux moustiques.
Tous ces facteurs auraient sûrement favorisé
l’utilisation de la spirale anti moustiques par notre vieux. Pour qui connaît
les personnes de troisième âge, c’est une habitude de recourir à ce procédé
comme moyen de prévention contre la malaria, très répandue sous nos cieux.
L’usage de ces insecticides permet d’éviter sans aucun doute les piqûres de
moustiques, afin de bien dormir.
Comme dans ses habitudes, selon nos sources, l’homme utilisait régulièrement
les spirales. Nos sources ne précisent pas s’il dormait sous un moustiquaire
imprégné ou pas, mais elles sont claires sur le fait que le vieux Alpha
recourait à longueur de nuits à ces spirales. Dans la pratique, pour qui connaît ces spirales, il suffit de les placer
sur son socle en métal, grâce à l’encoche située au centre et l’allumer. L’insecticide se
consumme lentement en lassant échapper sa fumée qui chasse les moustiques par
petits coups.
Mais notre vieil homme avait la particularité de booster l’efficacité de sa spirale dans un temps record. Ainsi, il mettait son spirale préalablement casés en petits morceaux imbibés d’alcool dans du feu. Pour cela, il usait de fourneau à charbon de bois.
Et dès qu’il y mettait le feu ou de la braise
sur ces morceaux de spirale, une fumée forte à larmoyer les yeux, voire à
étouffer un humain se dégageait de sa maison. Le vieux retraité avait cette
habitude connue de tous ceux qui habitaient la concession.
Cela durera plusieurs années jusqu’à cette
nuit fatidique, où ctte façon d’utiliser l’insecticide a dégénéré de la plus
mauvaise des manières. Curieusement aucun des membres de sa famille ni encore
moins des voisins n’ont pu expliquer ce qu’il s’est passé pour que les choses
se terminent ainsi pour leur patriache.
La nuit où les faits se sont passés, il s’est
retranché dans sa chambre à coucher en mettant ses morceaux de spirale dans un
petit fournau comme il le faisait d’habitude, avant de mettre de l’alcool
dessus.
D’après nos sources, c’est au moment où
l’alcool a touché les morceaux de spirale que le malheur le frappa. La flamme
qui en a jailli, a atteint un pan de son boubou. L’habit qu’il portait s’est
enflammé à la seconde et la flamme s’est propagée d’un coup sur lui sans
possibilité de s’échapper. Malheureusement pour Alpha, la scène s’est produite
à une heure où tous les autres membres de la cour étaient aussi retranchés dans
leurs chambres.
Le malheureux patriarche était, comme pris au
piège, par son propre feu. À là première vue des la fumée qui s’échappait de
son habitacle, les premiers témoins ont pensé à tort à de la fumée de de sa
pratique habituelle de chasser les moustques.
Durant un laps de temps, il se débattit pour
se dégager de ce piège du feu, mais en vain. Au moment, où les autres membres
de la cour se rendent à l’évidence qu’il s’agisait d’un incendie, il était trop
tard pour le vieux. Le feu avait l’avait brûlé jusqu’au troisième degré et
toute sa chambre était partie en fumée.
Dans la foulée, la protection civile dépêchée sur les lieux ont secouru ce qui pouvait l’être. Après le drame, les rumeurs n’ont pas tardé à circuler comme une traînée de poudre. Chacun donnait sa version des faits.
Tamba CAMARA
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