
Ces spécialités de la presse écrite,
de la radio et de la télévision, représentent la deuxième promotion de l’établissement
de formation en sciences de l’information qui porte le nom de feu Dr Cheick
Oumar Maïga dit Gilbert. Cet ancien secrétaire général du ministère en charge
de la Communication, décédé le 1er septembre 2021, était un journaliste de référence.
La cérémonie de
sortie de promotion s’est déroulée, samedi dernier au Centre international de
conférences de Bamako (CICB). L’évènement était co-présidé par le secrétaire général
du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la
Modernisation de l’administration, Alkaïdi Amar Touré, et le chef de cabinet du
ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Yacouba
Kébé.
C’était en présence du directeur général de l’ESJSC, Dr Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, des sommités de la presse malienne, notamment les directeurs généraux de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Bréhima Touré, de l’Office de radio télévision du Mali (ORTM), Alassane Diombélé, et des représentants de la famille de Feu Dr Cheick Oumar Maïga.
Les étudiants ont
exprimé leur fierté de porter le nom de feu Dr Check Oumar Maïga. Leur
porte-parole, Zanga Abdoulaye Wattara a promis au nom de ses collègues de
marcher sur les traces de leur illustre aîné qui faisait autorité dans le
journalisme. Il a aussi témoigné de sa reconnaissance à la direction
administrative et au corps professoral de l’ESJSC pour la qualité de
l’enseignement.
Ismaël Maïga,
porte-parole de la famille de feu Dr Cheick Oumar Maïga, a remercié les autorités
pour avoir honoré sa mémoire. «Nous l’apprécions à sa juste valeur. Toutefois,
il convient de rappeler humblement que ceci constitue une première étape vers
l’immortalisation du nom de feu Dr Cheick Oumar Maiga dit Gilbert», a-t-il déclaré.
Dans son témoignage
sur feu Dr Cheick Oumar Maïga, le doyen Diomansi Bomboté a souligné qu’il était
la mémoire vive du département en charge de la Communication et le principal
inspirateur des différentes journées de réflexion sur la profession, ayant
contribué au renforcement des acquis amorcés depuis les années 1990 pour l’amélioration
des textes encadrant les professions de la communication et du journalisme.
«Des
yeux plissés qui n’ont rien à envier à ceux d’un Asiatique, les cheveux
toujours taillés en brosse, Cheick Oumar Maïga était un esprit incisif, un
tantinet coquin et taquin, mais surtout intransigeant, en perpétuelle
effervescence. Il savait faire preuve d’une infinie délicatesse avec des aînés
tandis qu’il affectionnait rudoyer les plus jeunes que lui, candidement appelés
ses petits. Gilbert pouvait ne pas s’encombrer de fioritures, il ne prenait pas
souvent de gant pour s’exprimer. Bien au contraire, il aimait aller droit au
but pour dire, d’une voix raillée, ponctuée de petits gloussements moqueurs,
mais sans méchanceté», a indiqué Diomansi Bomboté.
Quant au directeur général
de l’ESJSC, il a rappelé que son établissement a été créé en 2015 et mis en
fonction en 2017. Dr Aboubacar Abdoulwahidou Maïga précisera aussi que
l’objectif visé par les autorités, à travers sa création, est d’avoir un
journalisme assaini, professionnel et adapté à nos réalités d’ici une dizaine
d’années.
Le représentant du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont invité les nouveaux frais émoulus au respect de l’éthique et de la déontologie du métier de journalisme.
L’un des temps forts a été la remise symbolique des attestations aux majors de la deuxième promotion dans les trois spécialités. Il s’agit d’Aly Asmane Ascofaré (spécialité presse écrite), Maïmouna Ibrahima Maïga (spécialité radio) et Aminata Traoré (télévision). Les autres impétrants aussi ont reçu leurs attestations.
Sinè TRAORE
Samedi soir à la veille de la fête de Ramadan, un incendie s’est déclaré au Grand marché de Bamako au moment d’une grande affluence. Dans la «rue chinoise», le feu a consumé six kiosques qui contenaient des chaussures et des accessoires de téléphones..
Avec moins de mariages et d’autres cérémonies festives en ce mois béni pour la communauté musulmane, les salons de coiffure sont quasiment à l’arrêt comme l’a constaté notre équipe de reportage.
Dans la société malienne, la question n’est pas du tout prise à la légère, surtout lorsqu’il s’agit de demander la main d’une fille. De très nombreuses personnes, en effet, qui marchent toujours sur les traces de nos traditions, sont profondément convaincues que chaque individu porte .
La Coordination des jeunes du Mandé (CJM-Mali) a célébré, samedi dernier au Mémorial Modibo Keïta, la 2è édition de la «Nuit du mérite manding» sous le thème : «La cohésion sociale entre les Mandenkas»..
On avait de bonnes raisons de l’admirer dans son combat contre le diabète, de le prendre en sympathie et de lui exprimer notre compassion et notre solidarité..
Le gouverneur de la Région de Kayes, le Général de brigade Moussa Soumaré, a officiellement lancé, vendredi dernier sur l’esplanade du stade Abdoulaye Macoro Sissoko, la foire d’exposition du Festival «Kayi Kunben»..