
Le chef du gouvernement et plusieurs ministres dans la salle n°1 pour l’ouverture de la première enveloppe contenant les trois sujets au choix de la rédaction
C’est parti, depuis hier, pour l’examen du Diplôme d’études
fondamentales (DEF). Le coup d’envoi des épreuves était présidé par le Premier
ministre Choguel Kokalla Maïga au centre d’examen de l’école fondamentale privée
catholique : «La Cathédrale». C’était en présence des membres du gouvernement,
notamment la ministre de l’éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, son
collègue de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou, et le ministre délégué
auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action
humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra.
Ils sont cette année 283.243 candidats au DEF, y compris les élèves déplacés internes repartis dans 1.904 centres et 11.363 salles. On y compte 179 candidats au camp des réfugiés maliens à Bassikounou (Mauritanie) pour un seul centre d’examen. 24.091 surveillants sont mobilisés. `
Le Premier ministre après avoir assisté à la montée des
couleurs est entré dans deux salles d’examen pour prodiguer des conseils
pratiques aux candidats. C’est à 8 heures qu’il a ouvert dans la salle n°1, la première
enveloppe contenant les trois sujets au choix de la rédaction.
Le chef du
gouvernement et les ministres présents ont ensuite procédé à une distribution
des sujets entre les 30 candidats de cette salle, avant de leur souhaiter bonne
chance. Le Premier ministre a rappelé les quatre droits fondamentaux
de l’enfant, notamment ceux relatifs à l’alimentation, à l’éducation, à la santé
et au logement. Selon Choguel Kokalla Maïga, l’éducation permet de
connaître ses droits. Et le DEF est le plus grand diplôme du fondamental
pour que chaque élève puisse davantage connaître ses droits.
Le Premier
ministre relèvera aussi que chaque élève cherche à l’obtenir pour poursuivre
ses études secondaires. L’obtention de ce parchemin dépend de la rigueur, de la
vigilance des candidats. «Le destin du Mali est entre les mains des enfants qui
en sont la future locomotive. Travaillez très bien pour vous honorer vous-mêmes,
vos parents, vos enseignants et le gouvernement, car le Mali compte sur vous»,
a-t-il conseillé aux postulants.
Pour le Premier ministre Maïga, le rôle du surveillant est très important dans l’organisation d’un examen. Il précisera aussi que le gouvernement de Transition souhaite que le DEF soit marqué par un signe de rigueur. «La transparence est un défi à relever», a conclu Choguel Kokalla Maïga.
Quant à la ministre de l’éducation, elle a soutenu que l’année
scolaire 2022-2023 a été normale et s’est déroulée dans un climat social apaisé.
«La sensibilisation a joué un grand rôle dans l’organisation des examens de fin
d’année scolaire. Nous avons constaté un engagement de tous les acteurs, y
compris la presse», s’est-elle réjouie. Et de dire qu’aucun cas de fraude, de
fuite de sujets ou de faux candidats n’a été signalé pour le moment.
Dans les différents établissements visités, l’examen se
passe dans la plus grande quiétude. Le centre d’examen de la «Cathédrale»
accueille 114 candidats, encadrés par 8 surveillants. On pouvait lire au niveau
de ce centre d’examen des slogans qui incitent à l’effort. «Ne triche pas», «Ne
donne ton brouillon à personne», «Ne compte que sur toi-même» et «Arrêtons de
faire de nos enfants des éternels assistés», entre autres.
Au collège privé «Alliance» de N’tabacoro, Niagalé Gakou, une candidate âgée de 14 ans passe pour la première fois l’examen du DEF. Elle a expliqué avoir bien révisé ses leçons en groupe, notamment dans les matières principales (mathématiques, physique-chimie et autres). Il faut noter que le DEF est une attestation qui sanctionne la fin des études fondamentales et permet à l’élève de poursuivre ses études secondaires. Des membres du gouvernement ont été déployés sur toute l’étendue du territoire national pour donner le coup d’envoi des épreuves écrites de cet examen.
Sidi WAGUE
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