
Ce phénomène peut s’expliquer par l’absence
totale de structures de conservation et de restauration de films et de produits
audiovisuels en Afrique. Le Royaume du Maroc dispose désormais d’une cinémathèque
pour la restauration des films africains. Les participants à la 1ère édition de
«Rots Rabat», un rendez-vous du cinéma, en ont fait la découverte, jeudi
dernier, à la faveur d’une visite effectuée dans cette structure.
La directrice de la cinémathèque a souligné
que son institution qui a un but non lucratif, est engagée dans la protection
et la préservation des œuvres cinématographiques. Narjiss Nejjar a expliqué
qu’elle a pour missions de collecter, de préserver et de restaurer le
patrimoine filmique marocain et d’ailleurs. Elle œuvre également pour la
transmission de la culture cinématographique aux générations futures.
La
patronne de la cinémathèque a aussi précisé que sa structure a été créée afin
de trouver un moyen de restaurer rapidement des films et dans les meilleures
conditions possibles. Selon elle, la cinémathèque est capable de numériser, de
conserver et de restaurer. Et le film est valorisé par la suite.
La cinémathèque comporte deux blockhaus (abris
blindés) de conservation qui ont chacune une capacité de 15.000 bobines.
Narjiss Nejjar a précisé que la structure prévoit une extension au niveau du
sous-sol en vue d’absorber tout le flux. La cinémathèque peut restaurer 4
oeuvres par mois.
Narjiss Nejjar a également assuré que cette
capacité sera bientôt triplée avec l’arrivée de nouveaux équipements, notamment
15 scanners de numérisation spécialement dédiés à l’Afrique. Les archives sont
conservées à une température de 9°C. Il faut ajouter que la cinémathèque compte
aussi ouvrir ses portes avec une programmation essentiellement axée sur les écrans
d’Afrique. C’est en quelque sorte, faire la promotion de ces films restaurés
afin de faire circuler ces œuvres africaines.
Une bonne partie de ces archives appartiennent
au Mali. Propos affirmés par le directeur général du Centre national de cinématographie
au Mali (CNCM), Fousseyni Maïga, qui révèle que les archives du Mali, en matière
de cinéma, se portent très mal. Selon lui, l’expertise requise pour gérer ces
archives fait défaut. «Nous ne disposons d’aucun dispositif de conservation, ni
d’aucun moyen pour la sécurisation des archives», a déploré le premier
responsable du CNCM. Et de préciser que c’est pourquoi, son service compte
actuellement sur le Maroc qui détient déjà une bonne partie des archives
maliennes. Il a souligné qu’avec le Maroc, ils sont en train de mettre en place
un dispositif de conservation de ces archives.
Sur ce point, Fousseyni Maïga a révélé qu’ils
avaient eu avec les responsables de la cinémathèque marocaine une séance de
travail qui a permis de voir et comprendre ce que cette structure fait dans le
domaine de l’archivage. Mais aussi de faire un état des lieux des archives
maliennes. Des points de convergence ont été trouvés avec la partie marocaine
sur ce qui devrait être nos archives potiliquement, culturellement et économiquement.
La bonne nouvelle est qu’une équipe de cette cinémathèque viendra bientôt au
Mali pour faire l’état des lieux de nos archives, a dit le directeur du CNCM.
Et de rappeler qu’à partir de cela, un dossier sera monté pour la conservation
de nos archives. Et par la suite, réfléchir à une politique d’exploitation de
ces archives pour que le Mali puisse tirer le maximum de profit.
Envoyée spéciale
Fatoumata NAPHO
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