
Les premières doses du vaccin contre le paludisme ont été inoculées à des couches cibles par la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Ce qui marque une réelle avancée dans la lutte contre le fléau et laisse entrevoir l’espoir d’une possible éradication de cette endémie majeure dans les pays africains, y compris le nôtre. À travers cet acte, le Mali a été inscrit comme le 20è pays africain à introduire ce vaccin antipaludique (R21), «un vaccin sûr, efficace et gratuit» désormais introduit dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine pour les enfants de 5 à 36 mois.
Un des temps forts de la célébration de la journée a été l’organisation de festivités de la Journée, vendredi dernier à Kalaban-coro.
Le représentant de l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi), Thierry Vincent, a déclaré que l’Afrique a longtemps porté les fardeaux de la maladie. Mais l’acquisition du vaccin contre le paludisme va inverser la tendance. Il a expliqué que ce vaccin est l’aboutissement de plusieurs décennies d’efforts et de collaboration entre les différents acteurs mondiaux de la santé visant à apporter un nouvel outil pour protéger l’humanité contre le paludisme.
Pour lui, ce vaccin témoigne de l’émergence importante des chercheurs africains dans la résolution d’un défi majeur de santé. Et Thierry Vincent de souligner que ce vaccin est désormais un moyen supplémentaire de lutte contre le paludisme. «Aujourd’hui, le paludisme est devenu une autre maladie évitable par le vaccin», a t-il dit. Avec ce vaccin, a-t-il ajouté, «nous allons contribuer à réduire ensemble la mortalité infantile due aux maladies évitables de 70% et de moitié la mortalité globale». Mais pour lutter efficacement, il a invité à associer le présent vaccin aux autres stratégies existantes.
Remise des clés d’ambulances à l’hôpital Gabriel Touré, aux CSref de Fana, Kangaba, Bafoulabé, Kalaban coro, Kita et Bandiagara
Selon le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans notre pays, Dr Patrick Kaboré, le vaccin contre le paludisme arrive à point nommé et complète l’arsenal de moyens dont nous disposons pour réduire et pourquoi pas éliminer le poids de cette maladie sur nos jeunes enfants en particulier. Pour mettre fin au paludisme, le patron de l’organisation onusienne a souligné que la Déclaration de Yaoundé, signée l’année dernière par 11 ministres africains chargés de la Santé, montre la voie à suivre autour de 5 axes.
Il s’agit de renforcer les soins de santé primaires et d’accroître les investissements nationaux, d’élargir l’accès aux interventions à haut impact qui sauvent des vies, notamment les moustiquaires de nouvelle génération, la chimio-prévention, les traitements adéquats et les vaccins efficaces. Mais aussi de générer des évidences pour mieux orienter les décisions et atteindre les personnes les plus à risque et favoriser l’innovation locale et la fabrication régionale des intrants ainsi que mettre en œuvre des approches multisectorielles pour combattre les causes profondes du paludisme.
D’après le représentant adjoint du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), Thierno Abdoul Bah, avec ce vaccin le rêve de voir qu’aucun enfant ne souffre ou ne meurt d’une maladie évitable par la vaccination devient de plus en plus accessible. L’introduction du vaccin antipaludique marque une étape cruciale dans la lutte contre le fléau. «Nous attendions ce moment depuis longtemps. Après 35 années de recherche-développement, le vaccin antipaludique offre enfin un nouvel outil puissant pour protéger nos enfants contre cette maladie mortelle», a-t-il soutenu.
Tout en remerciant les différents partenaires et les éminents chercheurs, la ministre chargée de la Santé a dit que la réussite de l’introduction du vaccin anti paludique dans le PEV est un défi que chaque acteur se doit de relever jusqu’à sa mise à l’échelle. La journée a aussi été marquée par une remise d’ambulances aux établissements de santé. Le Colonel Assa Badiallo Touré a remis 7 ambulances à certaines structures sanitaires, notamment l’hôpital Gabriel Touré, les Centres de santé de référence (Csref) de Fana, Kangaba, Bafoulabé, Kalaban coro, Kita et Bandiagara.
Fatoumata NAPHO
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