
Les célébrités influencent souvent le choix des femmes
La célébration de la journée
internationale des femmes mobilise les Maliennes autour d’un thème. Le pagne
est le support et le porte-drapeau pour mieux sensibiliser la Malienne. La solidarité familiale pousse les hommes et
les enfants à arborer un pagne à l’occasion de cette journée. Les femmes sont
unanimes. La commémoration de cette journée est difficile voire impossible sans
cet accessoire de fête anniversaire. Cet engouement est à l’origine de la
production de plusieurs motifs de pagnes.
Cette année, le ministère de
la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille met les bouchées doubles
pour mobiliser nos compatriotes à choisir le pagne officiel. Dans une vidéo
publiée le 31 janvier dernier sur les réseaux sociaux, la patronne de ce département,
Mme Wadidié Founè Coulibaly, a présenté le pagne
officiel. Ce tissu porte le thème national de l’édition 2023. Le message met à
l’honneur les «Femmes, actrices incontournables, debout pour la paix, la sécurité,
la cohésion sociale et la réconciliation au Mali».
La ministre a insisté sur le
fait que la journée du 8 mars a été adoptée pour célébrer l’union des femmes.
Le port du pagne officiel, a-t-elle estimé, symbolise cette union et l’égalité
entre les femmes. La pièce de trois pagnes coûte 6.000 Fcfa. Outre ce pagne
national, d’autres à but commercial sont importés de l’étranger. Leurs prix
varient entre 4.000, 6.000 et 7.000 Fcfa en fonction de la qualité des tissus.
Les motifs de ces pagnes sont marqués par des photos affichant des visages féminins.
Au Grand marché de Bamako,
vendeuses, vendeurs, clientes et clients sont actifs autour des points de
vente. Sur le site surnommé «Malimag», Awa Coulibaly vend des pagnes exposés
sur un étal. En cette période, les pagnes du 8 mars sont les plus prisés. On en
trouve différents motifs et couleurs confectionnés au Mali et ailleurs. Parmi
ces tissus, affirme Awa au teint noir, le pagne officiel s’octroie la part du
lion. «Je peux vendre deux à trois balles de ce pagne par jour contre une balle
pour les pagnes étrangers.
Ces dernières années,
dit-elle, le marché malien a été submergé par des pagnes importés, qui ne reflètent
pas l’image de la femme malienne. Non loin de l’étal d’Awa Coulibaly,
Moussa Touré vend les mêmes produits. Il affirme que les pagnes importés de la
sous-région ont été confectionnés à la demande de certains commerçants maliens.
«Cette idée est née quand notre pays était incapable de confectionner les
pagnes du 8 mars. Le Mali a repris la confection des pagnes. L’État doit
interdire la vente des pagnes importés. L’arrivée des pagnes étrangers n’est
pas bénéfique pour les commerçants nationaux», ajoute-t-il.
CHOIX DES CÉLÉBRITÉS- Au
marché de Niamakoro, Bintou Camara, une cliente, montre à une commerçante la
photo d’un pagne étranger du 8 mars enregistrée dans son Smartphone. «Je préfère
ce pagne parce que ma star l’a porté sur les réseaux sociaux», justifie-t-elle.
Selon la vendeuse, les célébrités influencent beaucoup de personnes. «Elles
viennent avec les photos de ces stars qui font la publicité des pagnes importés»,
témoigne la marchande avant d’affirmer que ces vedettes font la publicité des
commerçants sur les réseaux sociaux deux à trois mois avant le mois de mars.
Elle suggère à notre gouvernement de changer sa technique de communication pour
attirer la population sur le pagne local.
Moussa Diaby, un
fonctionnaire est venu acheter des
pagnes pour sa femme et ses filles au marché de Niamakoro. Sans hésiter, il
jette son dévolu sur le pagne officiel. «Chaque 8 mars, j’achète des pagnes
pour ma famille. Je passe la journée de cette fête à la maison avec les
enfants. Je fais le ménage puis je m’occupe des enfants», confie le
fonctionnaire.
Commerçant au marché
Dabidani, Alou Keïta, pense que la femme
devrait s’habiller en pagne du 8 mars durant tout le mois de mars. «Ce tissu
est le symbole de la féminité. C’est l’expression de nos valeurs. Le porter
doit être l’occasion pour les jeunes filles de s’approprier notre culture et le
combat de la femme malienne et africaine», soutient le commerçant.
Cependant, certaines femmes craignent que l’engouement fervent pour le pagne ne fasse écarter les femmes de l’objectif réel de cette journée internationale. Dr Djénéba Touré soutient que cette journée doit être l’occasion de mener des plaidoyers forts pour que les droits des femmes soient respectés. «C’est un jour important pour nous, parce que beaucoup de personnes dans le monde ont donné leur vie et leur temps pour revendiquer nos droits», Il est heureux de constater aujourd’hui que les pagnes du 8 mars sont le symbole qui exprime la pérennité de la lutte des femmes pour leurs droits dans l’allégresse.
Baya TRAORE
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