
Remise symbolique des dons par la ministre Mme Coulibaly Mariam Maïga (g)
Ce don composé de 30
sacs de riz, 30 matelas, des draps et d’une enveloppe symbolique, est un appui
du département en charge de la Promotion de la Femme d’Association de défense
et de protection des droits des femmes et des filles. Il se veut aussi une
contribution à l’amélioration des conditions de vie des enfants dans notre pays
et particulièrement celles des orphelins, abandonnés ou en situation difficile
comme le cas des travailleurs domestiques.
La présidente de
l’Addad a apprécié le geste d’accompagnement de la ministre Maïga. Elle n’a
surtout pas hésité à témoigner que c’est une première visite d’un membre du
gouvernement qui ne vient pas les mains vides. Pour Mme Diallo Sitan
Fofana, l’Addad est un centre d’accueil et d’hébergement des filles
aide-ménagères en détresse, surtout celles qui ont été victimes de violation de
leurs droits. «On n’a pas moins de 38 filles aujourd’hui à prendre en charge.
Donc, ce don va nous soulager dans la restauration et l’hébergement».
Mais, la présidente de l’Addad reconnaît
aussi qu’il reste beaucoup à faire dans le cadre de la protection et la promotion
des droits des aide-ménagères. «Nous faisons face à toutes formes de
violence à longueur de journée. Ainsi,
nous lançons un cri de cœur aux autorités en vue de prendre des mesures
particulières, notamment une loi spécifique dans le cadre de la protection des
droits de ces bonnes à tout faire. Pour sa part, la
ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a déclaré
que la situation des travailleuses domestiques, qui prive la jeune fille de son
milieu de vie initial, est ponctuée de multiples contraintes.
En réalité, plusieurs
facteurs rendent la fille déplacée plus vulnérable aux formes contemporaines
d’exploitation. Ainsi, pour la ministre Mariam Maïga, ce don vise à mettre les
aide-ménagères à l’abri de certains besoins, mais aussi à les ouvrir la
voie d’une meilleure prise en charge, gage de leur plein épanouissement. «Au
Mali, les travailleuses domestiques sont régulièrement victimes d’abus
physiques, verbaux, sexuels et parfois d’hyper exploitation. Et l’Addad se
penche ainsi sur les difficultés auxquelles les travailleuses domestiques sont
confrontées.
«Cette approche de l’Association cadre parfaitement avec les
objectifs de mon département; à savoir protéger les enfants contre la violence,
l’abus et l’exploitation via le développement d’un système complet de
protection de l’enfance qui tient compte de tous les risques et facteurs
protecteurs, auxquels ils sont exposés. Cela, à travers la mise en œuvre de la
Politique nationale de promotion et de protection de l’enfant», a souligné la
ministre en charge de la Promotion de la Femme.
Il est bon de préciser que l’Addad a été créée en 2013 par les
aide-ménagères pour la protection et la promotion de leurs droits.
Baya TRAORE
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