
La section de la diplomatie publique de l’ambassade des États-Unis d’Amérique a organisé hier dans ses locaux, une table ronde avec la presse pour présenter les priorités de ce pays en matière de stabilisation et réaffirmer son engagement aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme. Cette rencontre était animée par le directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, le Lieutenant-colonel à la retraite Rudolph Atallah. C’était en présence de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Rachna Sachdeva Korhonen, entourée de ses proches collaborateurs.
L’émissaire de l’administration Trump est dans notre pays pour une visite de trois jours, où il rencontrera les officiels maliens et voir comment renforcer les liens entre les États-Unis et le Mali, plus précisément dans le domaine de la coopération et de la lutte contre le terrorisme.
Dans son intervention, le directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme a souligné que les États-Unis voient l’Afrique comme un partenaire et veulent travailler avec le Mali et les autres pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES).
Selon l’officier supérieur à la retraite, la menace terroriste est grandissante en Afrique de l’Ouest, et le Mali est considéré comme le centre de cette menace qui affecte la vie des Maliens. Pour faire face à cette situation, a-t-il préconisé, les États-Unis doivent collaborer avec le Mali et les autres pays de l’AES pour trouver une solution. Concernant la présence russe ou étrangère au Mali, Rudolph Atallah pense que notre pays est libre de choisir avec qui collaborer ou travailler.
«Nous sommes juste là pour proposer notre aide. Si cela convient au Mali, il est libre de collaborer avec nous en vue de trouver une solution à la situation actuelle qui impacte les Maliens et l’économie du Mali», a déclaré Rudolph Atallah, tout en espérant que le Mali et les États membres de l’AES puissent être davantage stables et prospères en ce qui concerne la sécurité.
Le spécialiste dans le domaine de la lutte contre le terrorisme dit avoir observé le Mali depuis les années 1997, jusqu’à aujourd’hui. Il souhaite une réconciliation interne entre tous les Maliens. Pour lui, cela va faciliter et ouvrir la porte à des investisseurs américains qui voudraient venir au Mali. Concernant la création de l’AES, Rudolph Atallah dira que cette décision est celle des pays membres de la Confédération et cela ne dépend pas des États-Unis. En ce qui concerne la force conjointe de l’AES, il trouve cela logique pour faire face à la menace terroriste qui se trouve dans cette zone. Avant d’insister sur le fait que les États membres de l’AES doivent prendre soin de leurs populations et veiller à leur sécurité et stabilité.
À propos de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l’émissaire de l’administration Trump précise que cette organisation n’existe plus. Sur la stratégie de lutte contre le terrorisme, Rudolph Atallah a révélé avec fierté que les États-Unis sont les meilleurs dans ce domaine. «Nous avons des équipements adéquats, des connaissances et des forces pour faire face à cette menace. Si le Mali décide de travailler avec nous, on saura comment faire face à la menace terroriste au Mali», a fait savoir le spécialiste dans le domaine du terrorisme, tout en signalant que la méthode de stabilisation dépendra simplement du Mali.
Rudolph Atallah est un expert de renommée nationale en stratégie antiterroriste et en géopolitique. Il occupe actuellement le poste de directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. À ce titre, il supervise les opérations et politiques antiterroristes à travers l’Afrique et le Levant (Proche-Orient), contribuant à définir la réponse des États-Unis face aux menaces émergentes et conseillant les hauts responsables sur les décisions critiques en matière de sécurité. Officier supérieur retraité de l’Armée de l’air américaine avec le grade de Lieutenant-colonel, Rudolph Atallah cumule plus de trente ans d’expérience opérationnelle et diplomatique dans les domaines de la défense, du renseignement et de la gestion de crise.
Souleymane SIDIBE
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