Oumar Kouyaté : administrateur civil à la retraite
La source des violences dans les couples est
le manque d’éducation, soit du côté de l’homme ou de la femme, voire les deux
personnes. Avant le mariage, les parents accordent plus d’importance à
l’éducation des jeunes filles que celle des jeunes garçons. Alors que les
parties (garçon et fille) doivent bénéficier de la même éducation. Les mariages
d’aujourd’hui privilégient le matériel. Auparavant, les parents des deux parties
menaient des enquêtes approfondies sur
le marié ou la mariée, ses habitudes, ses fréquentations et son activité
professionnelle avant de sceller l’union des mariés contrairement à
aujourd’hui. Il ne faut pas accepter de donner son enfant en mariage à n’importe
qui ou dans n’importe quelle famille quelles que soient les raisons. À cause de
l’argent, les gens sont prêts à tout. Pour remédier à cette situation, on doit
recourir à nos anciennes valeurs. Auparavant, des hommes frappaient leurs
femmes, mais pas de la manière comme le font les gens maintenant.
Fodé Doumbia : banquier
Le manque de communication et de respect est
à l’origine des violences faites aux femmes. Nombreux sont les hommes au Mali
qui passent trop de temps dehors et n’accordent pas assez de temps à la vie en
famille. Il peut avoir des disputes dans un couple. Mais c’est toujours l’homme
qui doit tout faire pour faire raisonner sa femme. Car c’est lui le chef de
famille. Et aussi, c’est la femme qui quitte chez elle pour venir construire la
famille d’un homme. Nous devons être patients et compréhensifs. Parce que sans
la femme, il n’y pas de famille. C’est elle qui prépare, éduque les enfants et
prend soin de l’homme et des enfants.
Moussa Coulibaly : commerçant
La cause des violences est due à l’immaturité
de certains hommes. Tu ne peux pas épouser une femme et la violenter. Ce n’est
pas possible. Ces agresseurs doivent comprendre que la femme est aussi un être
humain. S’il y a une incompréhension, il faut toujours dialoguer avec sa femme.
Si cela ne marche pas, il faudra aller voir sa famille. Et si la mésentente
persiste, il faut divorcer. Il y a suffisamment d’hommes et de femmes pour que
chaque partie tente une nouvelle vie de couple.
Ousmane Haïdara : enseignant dans une medersa
L’homme a des droits et des devoirs envers sa
femme tout comme la femme envers son époux. Le non-respect des règles de
mariage par les mariés ne provoque pas les violences. C’est l’homme qui doit
subvenir aux besoins de la femme et la soigner également si elle tombe malade.
Mais si la femme a les moyens, elle peut aider l’homme à supporter les
dépenses. L’épouse doit du respect à son mari. Elle doit prendre soin de toute
la famille. Les mésententes proviennent du non-respect des devoirs d’un ou des
deux personnes. L’homme et la femme doivent se faire confiance et se respecter
pour le bonheur de leur couple. Et en cas de soucis, ils doivent faire recours
aux personnes âgées pour la médiation. Mieux vaut divorcer que de donner des
coups et blessures ou la mort à son partenaire.
Avant le divorce, il faut passer par
plusieurs étapes. Si la femme ne respecte pas ses devoirs, l’islam peut
demander de la punir pour qu’elle change de comportement. Par exemple, en
s’abstenant d’entretenir des rapports intimes avec elle. Malgré cela, s’il n’y
a pas toujours de paix, les conjoints peuvent rompre leur union. L’islam
interdit de frapper la femme jusqu’à la blesser. C’est la femme qui doit faire
preuve de plus de respect. Si l’un s’énerve l’autre doit l’apaiser. Les mariés
ne doivent pas s’énerver en même temps. Je demande aux couples d’être soumis,
tolérants, résilients l’un face à l’autre pour la paix dans la famille.
Témoignages recueillis par
Baya TRAORE
Sur la base de renseignements judicieusement exploités, les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de police du 2ème arrondissement de Ségou dirigé par le commissaire divisionnaire Yaya Coulibaly ont interpellé le dimanche 30 Novembre, 3 individus transportant un camion-remorque.
Le 36è anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant a été célébré, jeudi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat de Gao sous le thème national : «Planification et budgétisation sensibles aux droits de l’enfant»..
Face à la cabale médiatique orchestrée par les médias français pour déstabiliser notre pays, plusieurs Maliens ont exprimé leur indignation à la télévision nationale. Les forces vives de Sikasso ne sont pas restées en marge. Sur le sujet, notre équipe de reportage a fait un micro-trottoi.
Un atelier de sensibilisation sur les missions du Centre de conciliation, d’arbitrage et de médiation du Mali (Cecam Mali) s’est tenu, jeudi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM)..
Le gouverneur de la Région de Ségou, le Commissaire général de brigade de Police Souleymane Traoré, a procédé, le vendredi 28 novembre, au lancement officiel des opérations de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Intégration (DDRI) dans la Zone de Défense N°2..
Dans le cadre de son programme Tokten, le ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a tenu les jeudi et vendredi derniers à la Faculté de droit public (FDPu), un atelier de renforcement des capacités des ressources humaines des cinq laboratoires de l’uni.